Dissertation L’anthropologie philosophique La domination est-elle naturelle? La recherche du fondement de l’organisation civile de la société actuelle suscite beaucoup d’intérêt en philosophie, et ce, depuis des siècles. En effet, le fondement des choses est souvent plus ? l’étude que celles-ci même, car celui-ci nous révèle, pratiquement toujours, les vérités ainsi que les raisons qui poussent les choses à être comme elles sont actuellement.
Pour être en mesure de poser une théorie afin d’expliquer la société moderne, l’état civil, la considération en définissant « État dans laquelle l’huma e la société à laquell globalement fin*O. C or 11 Sv. ivx to It être primordiale, la situation nt l’émergence celle-ci met ent hypothétique, a été considéré par plusieurs philosophes au fil du temps, dont particulièrement Jean Jacques Rousseau et Thomas Hobbes.
Ces deux philosophes, résonant pourtant sur la même matière, en sont venus à deux conceptions complètement opposées relatives à l’état de nature. Afin d’expliquer les institutions civiles en place, l’étude de cet état se voit primordial, de là cette question fondamentale qui persiste au cours des âges : La domination est- lle naturelle, et par ce fait même, présente à ‘état de nature? Hobbes affirme que oui, à l’aide, principalement, du concept des lois
Après mon analyse de leur théorie philosophique respective, j’en suis venue à accorder ma vision avec celle de Rousseau selon laquelle la domination de quelqu’un sur autrui se trouverait être tout sauf naturel. Ma prise de position repose sur le fait que l’état de nature se trouve être un état de paix, sans domination dite « naturelle » en plus de concevoir le pouvoir politique et social oderne comme étant tout sauf naturel, dû à sa provenance, soit la propriété. *O Wikipédia, État de nature, http://fr. wikipedia. rg/wiki/%C3%89tat_de_nature Premièrement, les hommes ne sont pas naturellement dominateurs ou dominés à l’état de nature, à leur état le plus prlmaire imaginable. Cette mentalité ne se trouve pas chez eux, du moins pas avant toute dénaturation. Jean Jacques Rousseau appuya ce point, en avança la conviction que fétat originel des hommes serait un état de paix. En effet, dans un état ou aucune sorte de raisonnement poussée ne serait encore développee û à une absence de lane cune habilité sociale, il PAG » 1 seul en ne dépendant que d’eux même pour leur survie.
N’ayant aucune connaissance approfondie du monde qui l’entoure, l’homme sauvage ne serait être un homme intrépide cherchant ainsi le combat, en effet « rien n’est plus timide que l’homme dans l’état de nature » *1 affirme Rousseau, croyant également que « Errant dans les forêts sans industries, sans paroles, sans domicile, sans guerre, et sans liaisons, sans nul besoin de ses semblables, comme sans nul désir de leur nuire(.. l’homme sauvage est sujet à peu de passion »*2 et du fait même, oumis à peux si ce n’est pas dire à aucun sujet de discorde qui provoquerait la domination à l’état de nature. Thomas Hobbes s’oppose à cette manière de percevoir l’état de nature, soit comme un état paisible. Selon lui, cet état ne serait autre qu’un état de guerre continuel.
Hobbes avance la conviction que tous les hommes à l’état de nature auraient une chose en commun, soit une égalité de capacité « La nature ? fait les hommes si égaux pour ce qui est des facultés du corps et de l’esprit que, quoiqu’on puisse trouver parfois un homme manifestement plus fort corporellement, ou d’un esprit plus vif, ependant, tout compte fait, globalement, la différence entre un homme et un homme n’est pas si considérable En raison du concept d’égalité, chaque homme serait également pourvu d’une liberté acquise, définissant liberté comme » l’absence d’obstacles extérieurs, lesquels obstacles peuvent souvent enlever une part du pouvoir d’un homme En d’autres mots, les hommes sauv PAGF30F11 peuvent souvent enlever une part du pouvoir d’un homme (.. ) »*4 En d’autres mots, les hommes sauvages possèderaient la capacité d’agir sans contraintes afin de protéger leur propre vie.
De ces fondements Hobbes en tire le premier droit qui serait acquis de ous, soit le droit naturel. Celui-ci se résume à liberté que chaque homme a d’user de son propre pouvoir pour la préservation de sa propre nature, c’est-à-dire sa propre vie. Les hommes ? l’état sauvage seraient également pourvus de la ruse, soit de la capacité d’effectuer un calcul rationnel dans le but de s’assurer le droit de nature, ainsi de minimiser la déplaisance et d’accroitre la jouissance. Les biens dans cet état étant d’une rareté évidente selon Hobbes, les sauvages n’auraient d’autres choix de les convoiter à plusieurs, les Jugeant tous bénéfiques, disposés ? créer une jouissance selon leur calcul rationnel, leur calcul dutilité.
Jean Jacques Rousseau (1754) Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes P34 l’inégalité parmi les P35 *3Thamas Hobbes (1651) Léviathan : 1er partie : De l’homme Pl 05 *4 Thomas Hobbes (1651) Léviathan : 1er partie : De l’homme p Ill par la suite, ceux qui ont réussi à s’accaparer des biens durent, par simple calcul rationnel, arriver au fait que leur capacité de protéger leurs biens serait égale à la capacité des autres de leur enlever du à leur éga PAGFd0F11 de protéger leurs biens serait égale à la capacité des autres de eur enlever du à leur égalité de capacité, créant ainsi un climat d’appréhension de conflit continuel. L’état de nature serait un état de conflit continuel en raison du calcul que chacun fait de la puissance d’autrui, de la possibilité d’attaque comme le dirait Hobbes » la nature de la guerre ne consiste pas en un combat effectif, mais en une disposition connue au combat, pendant tout le temps où il n’y a aucune assurance du contraire »*5 Il est facile de répondre à cette opposition que la nature est d’une bonté généreuse, créant assez de choses du même type pour tout le monde. Elle ne saurait crée d’injustice, du même fait ucun conflit sur l’acquisition de biens ne saurait exister.
De plus, Rousseau répondrait que l’être sauvage est doté d’une chose qui l’empêcherait d’agir de la sorte, sois d’attaquer les autres, ceci étant la pitié naturelle » Il est donc certain que la pitié est un sentiment naturel, qui, modérant dans chaque individu l’activité de l’amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l’espèce(… ) C’est elle qui, dans l’état de nature tient lieu de lois, de mœurs, et de vertu C’est elle qui détournera tout sauvage robuste d’enlever à un faible enfant, ou à un vieillard nfirme, sa subsistance acquise avec peine » *6 Cette pitié pour autrui empêcherait les sauvages de s’attaquer volontairement dans le but de se nuire. Après considération de ces deux facettes possible de l’état de nature, je considère celle de Rousseau qu s 1 considération de ces deux facettes possible de l’état de nature, je considère celle de Rousseau qui appui ma position comme étant beaucoup plus probable.
L’état de nature décrit par Hobbes laisse sous-entendre une dénaturation déjà présente, dû au calcul rationnel dont les hommes sauvages useraient prétendant ainsi une raison déjà développer. En revanche, la question se pose de savoir si la conception de l’état de nature par Rousseau serait aussi naturelle qu’il le prétend? Sa conception semble ressembler à une idéalisation de cet état. *5 Thomas Hobbes (1651) Léviathan : 1er partie : De l’homme p 1 08 *6 Jean Jacques Rousseau (1754) Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes P32 Deuxièmement, le pouvoir politique et social n’est en aucun cas naturel dû à son fondement, la propriété privé.
Comme le dirait Rousseau, le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le roire, fut le vrai fondateur de la société civile. La nécessitée des lois selon Rousseau ne serait a aru u’au terme de 3 grands chaneements, révolutions nt les relations entre avec les autres dans une optique de survie WÀ mesure que le genre humain s’étendit, les peines se multiplièrent avec les hommes. La différence des terrains, des climats, des saisons, put les forcer à en mettre dans leur manière de minces contacts, en grande partie forcés par les intempéries de la nature ne devaient être que très basiques. ar la suite, les premiers progrès qu’ils furent, sois la maîtrise des armes rudimentaires, la onstruction de pièges utiles à la subsistance ainsi que la création de lieux d’habitations provoquèrent un autre changement majeur, soit la vie commune » Ces progrès mirent enfin l’homme à portée d’en faire faire de plus rapides. Plus l’esprit s’éclairait, et plus l’industrie sa perfectionna Ce fût là l’époque d’une révolution qui forma l’établissement et la distinction des familles » Ce doit être à cette époque que les sentiments amoureux se développèrent. C’est également en ce temps que la sensibilité naturelle des hommes, l’amour de soi dû se transformer en amour propre. L’amour de soi, qui passait par la réponse ux besoins primaire du en arriver à n’être qu’un amour de leur personne. Du à ces nouvelles relations, soit les relations amoureuses, les distinctions et comparaison entre les hommes ont du faire leur apparition.
La création des sentiments relatifs à la fierté, la jalouse ansi que de la haine aurait eu également lieu en ces temps. Ce dû également être l’ère de l’apparition du langage, et donc, conséquemment, de la raison. La troisième et dernière étape qui a PAGF70F11 l’apparition du langage, et donc, conséquemment, de la raison. La troisième et dernière étape qui amena la nécessité de la ropriété fût, sans aucun doute, l’avancement de la métallurgie ainsi que de l’agrlculture « Ce sont le fer et le blé qul ont civilisé les hommes et perdu le genre humain »*8 Car de la culture des terre s’ensuit nécessairement leur partage, d’où la propriété. Les lois apparurent, obligatoirement, au même moment.
Dès qu’un homme s’approprie quelque chose des lois sont obligatoires pour protéger son bien, elles sont nécessaire pour protéger la propriété de chacun. Elles sont nécessaires, mais pas pour autant justes, car elles ne protègent que l’intérêt du propriétaire. Ces lois mettent les plus riches en position de supériorité face aux pauvres, créant ainsi des inégalités sans pareille. Inégalltés absentes à l’état de nature au même titre du concept de riches ou de pauvres. Le pouvoir politique et social en place est régit par des lois formés afin de protéger la propriété privé. Celle-ci étant résultat d’une dénaturation profonde de l’être à l’état de nature, les pouvoirs qu’elles régissent ne peuvent se dire d’une domination naturelle. 7 Jean Jacques Rousseau (1754) Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes P38 8 Jean Jacques Rousseau (1754) Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes P41 Hobbes s’oppose à cet argument, argument selon lequel le pouvoir politiq B1 les hommes pal pouvoir politique et social ne serait basé qu’exclusivement sur la propriété Selon lui, ce pouvoir est basé sur le transfert d’une partie de la liberté de chaque individu de la société vers lui, vers le contrat social » La transmission mutuelle du droit est ce que les hommes appellent contrat’ ‘*9 La justification de ce contrat ainsi que du transfert d’une partie de la liberté de chacun se fait à l’aide des lois naturelles. Thomas Hobbes conçoit ce contrat civil comme étant le seul moyen de sortir les hommes sauvages de l’état de guerre. Les deux lois naturelles par lesquelles il justifie la légitimité du contrat stipulent, premièrement, que tout homme doit s’efforcer à la paix. ui est pour tous favorable à l’état de guerre en plus d’affirmer que chacun devra se démettre d’une partie de sa liberté, lorsque les autres le feront, dans le but de Fobtention de cette paix. Rousseau conçoit cet argument, ce pouvoir en place basé sur les lois naturelles comme n’étant point une domination naturelle. Il ustifie cela du fait que les lois naturelles seraient elles-mêmes seraient dénaturées. Il avance ce point, car elles procèdent de déductions logiques dont l’humain naturel, l’homme sauvage se verrait incapable avant toute dénaturation. La raison n’était point naturel, ces lois le sont tout autant empêchant ainsi le contrat basé sur elles de l’être.
Pour ce philosophe, ce qui décrit l’homme à l’état de nature se trouve être sa liberté. En aucun cas il philosophe, ce qui décrit l’homme à l’état de nature se trouve être sa liberté. En aucun cas il conçoit que quelqu’un serait prêt ? donner une partie de celle-ci afin de se faire contrôler. Ce ne serait qu’inconcevable qu’un homme serait prêt à se départager d’une partie de ce qui le représente sachant pertinemment qu’en posant cet acte il perdrait par la suite complètement ce qui le représente, soit sa dite liberté. En comparant ces deux visons de la provenance politique, celle de Rousseau me paraît, encore une fois, la plus probable.
Je conçois mal le fait que des individus caractérisés par leur liberté décideraient délibérément de se départager de celle-ci dans le but de se falre contrôler, comme le propose Hobbes. Considérant le point de Rousseau, il m’est également ardu de supposer que les lois sur lesquels le pouvoir politique repose ne seraient qu’écrites dans le but de protéger la propriété. Si les lois ne protègent que le côté économique de la société, alors comment expliquer les lois condamnant la violence, les meurtres ainsi que les viols? Ces infractions ne relèvent évidemment pas du côté économique. Il m’est alors compliquer d’appuyer totalement le fait que le pouvoir politique et social soit basé qu’uniquement sur Thomas Hobbes (1651) Léviathan : 1er partie : De l’homme p114 11