Les anciens Présidents de la cinquième République (Statut et conceptions du pouvoir des personnalités qui ont exercé la fonction présidentielle) La France a connu plusieurs régimes politiques ainsi que plusieurs Constitutions différentes. Elles se sont toutes vouées ? des échecs du fait du contexte dans lequel se trouvait le pays. La quatrième République n’a pas su faire face aux soulèvements de la guerre d’Algérie. Il faut alors écrire une nouvelle Constitution en prenant en considération les erreurs du passé. Le 28 septembre 1958, une nouvelle C par référendum par or 12 le peuple français.
Le oct doptée par les franç . Lan cinquième Républiqu une majorité écrasan tt onstitution est tian ainsi que la euple français avec Etant la norme suprême du système juridique français, la Constitution du 4 octobre 1958 a connu plusieurs révisions depuis sa promulgation. On compte à ce jour 24 révisions de la Constitution, dont la dernière date du 23 juillet 2008. Ces révisions ont été faites soit par la voie du pouvoir constituant, le Parlement réunis en Congrès, ou par le peuple français par le biais d’un référendum.
Ces révisions ont été prévues par les constituants avec Farticle 89. Ainsi, la Constitution peut être odifiée et évoluer avec
Ils y exerceront une influence personnelle. Depuis 1958, 6 présidents se sont relayés à la tête de l’Etat français. Le statut et la conception du pouvoir du chef de l’État, ont-ils évolués avec les différents présidents de la cinquième république ? Les constituants de la cinquième république ne veulent plus commettre les mêmes erreurs du passé. La nouvelle Constitution entraîne un changement de régime qui passe du parlementaire au régime semi-présidentiel Les fondateurs de la cinquième république ont voulu accentuer le pouvoir de l’exécutif (Il). . D’un régime parlementaire, à un régime semi-présidentiel La cinquième république est à la base un régime parlementaire dans lequel les pouvoirs exécutifs sont renforcés. Charles est fun des fondateurs de cette république (A). Il souhaitait qu’il y ait un pouvoir exécutif assez fort entre les mains du président de la république. Michel Debré à qualifié le président de la république comme étant « la clé de voûte » des institutions de la cinquième république (B). A.
Le Gaullisme, fondement de la cinquième république Le 16 juin 1946, lors du discours de Bayeux. le général de Gaulle s’exprime sur la future forme que doit prendre la Constitution. Les constituants vont s’inspirer de son discours pour élaborer la nouvelle Constitution française. Le général de Gaulle durant son iscours affirme son idéal pour un arlement bicaméral, ainsi qu’un pouvoir exécut 12 Gaulle durant son discours affirme son idéal pour un parlement bicaméral, ainsi qu’un pouvoir exécutif qui émanerait directement du chef de l’Etat.
La Constitution qui est promulguée le 4 octobre 1958 a repris plusieurs idéaux énoncés par le général de Gaulle lors de son discours à Bayeux. Le gouvernement est composé de deux chambres exerçant le pouvoir législatif. Entre autres, le chef de l’Etat sera un arbitre au-dessus des partis. Le président de la République nomme son Premier ministre. Le chef de l’Etat prend es décrets et promulgue la loi. Il est le garant de Vindépendance nationale. Le président de la République préside le Conseil des ministres et discute et ratifie les traltés.
Le général de Gaulle sera élu par un collège électoral président de la République française le 8 janvier 1959. Il est le premier président la cinquième République dont il est l’un des fondateurs. Charles de Gaulle a contribué au bon commencement et à la bonne intégration de la cinquième République. Plusieurs réformes ont été menées sous son mandat. Il a raffermi les institutions. L’instauration du nouveau franc s’est faite durant son eptennat. Il modernise l’industrie. Charles de Gaulle voulait que sa présidence s’appuie sur le peuple.
En 1962, il décide de mener une révision de la Constitution. Pour renforcer son pouvoir, il souhaite que le président de la République se fasse élire directement par le peuple français. Il modifie la Constitution le 6 novembre 1962, le président de la République sera dès à présent élu au suffrage universel direct. Le soutien du peuple français est la garantie d’une légitimité de la démocratie et du pouvolr du présldent de la République. 19 est la garantie d’une légitimité de la démocratie et du pouvoir du résident de la République.
Georges Pompidou a été nommé premier mlnistre par le président Charles de Gaulle en 1962. Par la suite il sera élu président de la République à son tour au suffrage universel en 1969. Il exercera sa fonction présidentielle jusqu’à sa mort en 1974 deux ans avant la fin de son mandat. Georges Pompidou est fidèle aux principes gaullistes. II confirma la prééminence de la fonction présidentielle comme le fait de Gaulle avant lui. Pompidou a donné une nouvelle dynamique à la construction européenne. Il engage une politique de modernisation de ‘économie et d’industriallsation au niveau national.
Valéry Giscard d’Estaing sera élu le 27 mai 1974 de justesse face à François Mitterrand. Gaulliste, il engage de nombreuses réformes sociétales. Parmi ces réformes, il abaissa la majorité de l’âge de 21 ans à 18 ans. La loi Veil se mit en place sous sa présidence. Elle engage la dépénalisation de l’Interruption Volontaire de Grossesse et la mise en place du divorce par consentement mutuel. Il continua à engager un régime de type présidentiel comme ses prédécesseurs. Les trois premiers présidents de la République française ont eu a même conception du chef de l’Etat.
Ils ont encré ces conceptions au sein de la cinquième République. Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing ont tenté de suivre fortement ce fonctionnement du régime semi-présidentiel qu’exploitait Charles de Gaulle. Leur présidence a rencontré moins de glorification que leur prédécesseur Charles de Gaulle. Le contexte historique ne leur a pas permis d’obtenir les mêmes louanges que de Gaulle et leur charis 2 contexte historique ne leur a pas permis d’obtenir les mêmes louanges que de Gaulle et leur charisme était moindre. La conception gaulliste des fonctions du président de la
République et du fonctionnement des institutions est restée marquée dans la cinquième République. Ce sont les fondements de cette république qui perdure toujours. B. Le Président de la République « clé de voûte » des institutions de la cinquième république Lors du discours de Michel Debré devant le Conseil d’Etat le 27 août 1958, il qualifie le président de la république comme la «clé de voûte » des institutions de la cinquième république. Le titre Il de la Constitution de 1958 pose les dispositions du président de la République. Le président est un « arbitre » et protecteur de la
Constitution et de la continuité de l’Etat (article 5 de la Constitution). Le président de la République est un arbitre, son rôle est d’éviter le développement des conflits. Pour pouvoir faire face aux conflits il dispose de pouvoir dont lui seul est le détenteur. Il peut dissoudre rAssemblée nationale au procéder à un référendum. Le président est le seul à pouvoir déclencher un référendum sur proposition (article 11 de la Constitution). Il est l’autorité supérieure qui permet de garantie l’essentiel pour le fonctionnement de l’Etat. e chef de l’Etat à des pouvoirs qui lui sont propres.
Il peut otamment par l’article 16 de la Constitution obtenir les pleins pouvoirs lorsque les instit curité de la nation sont PAGF 12 consultation du Premier ministre, des présidents des assemblées et du Conseil constitutionnel. Cette disposition a été mise en pratique une seule fois depuis le début de la cinquième République. Lors du soulèvement en Algérie, Charles de Gaulle a appliqué l’article 16 de la Constitution. Il prit les pleins pouvoirs pour lutter contre la menace de ce soulèvement. Cette disposition a durée 6 mois. Certains ont considéré que cette utilisation révélait une sorte de coup d’état du président de
Gaulle. Cet article suscita des débats. François Mitterrand lors de son mandat déclara que cet article pouvait être «une arme entre les mains d’un président de la république qui voudrait devenir dictateur En utilisant l’article 16 de la Constitution, Charles de Gaulle voulu montrer une nouvelle son attachement à un réglme semi-présidentiel. Le président de la République est celui qui nomme le Premier ministre ainsi que les autres ministres sur proposition de celui-ci. Cette conception reprise au général de Gaulle montre bien la prééminence du président de la République sur les institutions de inquième République.
A la suite de la désignation du gouvernement, celui-ci devait engager sa responsabilité devant le Parlement. Cette condition est devenue facultative. Certains gouvernements sont entrés en fonction sans inciter la confiance de l’Assemblée nationale. Le Premier ministre devait venir du Parlement. En 1 962, Charles de Gaulle nomme Georges Pompidou comme Premier ministre, il ne provient pas du Parlement. Le fait que le président de la République nomme un Premier ministre qui n’est pas issu du Parlement marque bien le fait que l’Assemblée nationale n’a plus PAGF 19
