La Dissertation explicative : rappel de la structure d’ensemble Sni* to View Introduction Sujet amené Sujet posé Sujet divlsé Développement Idée secondaire 1 Explication Élément de fond commentaire Élément de forme Commentaire Idée prlncipale A Idée secondaire 2 Phrase de transition Idée principale B org l’œuvre ? L’auteur : quand a-t-il vécu et où ? Qu’a-t-il écrit d’autre ? Quels sont les thèmes majeurs qui marquent son œuvre ? e genre littéraire : s’agit-il d’un poème, d’une chanson, d’une nouvelle, d’un roman, d’une pièce de théâtre ?
Le courant littéraire : cette œuvre peut-elle être rattachée à un ourant précis ? 2. Comprendre le sujet imposé Chercher le sens des mots dans le dictionnaire. Noter les définitions des mots et trouver des synonymes. Reformuler le sujet tout en lui restant absolument fidèle. Trouver le thème autour duquel s’articule le sujet (essentiel pour concevoir un bon sujet amené en introduction et une bonne ouverture en conclusion). 3. Faire l’analyse des extraits Un seul extrait Élaborer un tableau du fond et de la forme (De quoi le texte parle-t-il?
Comment en parle-t-il? ) rouver l’idée directrice du texte, sa colonne vertébrale. Deux extraits à comparer Il faut ajouter l’opération suivante : Élaborer le tableau des
Circonscrire plus précisément le sujet (il peut reprendre plus ou moins textuellement l’énoncé qui vous a été imposé). Sil est reformulé, il faut s’assurer que le sujet posé tient compte de tous es aspects définis dans le sujet imposé (énoncé de départ). 3. Le sujet divisé • Annoncer les étapes du développement (idées principales). Cl Éviter les formules scalaires de e («nous verrons d’abord.. puis nous adéquate de l’une des idées exposées dans le sujet divisé (intro).
L’ordre des idées annoncées dans l’introduction doit être respecté dans le développement. 2. Les idées secondaires et les explications À la suite de l’idée principale s’ajoutent les idées secondaires. ces idées sont en fait une explication de l’idée principale; elles l’étayent, la onsolident, prouvent sa pertinence. 3. Les illustrations es illustrations servent à appuyer les idées secondaires. Elles doivent être adéquates, cohérentes, justes, bien intégrées et pas trop longues.
Elles reposent sur l’analyse du fond et de la forme et se terminent par un commentaire. L’analyse doit montrer que l’idée secondaire (qui est elle- même au service de l’idée principale) est pertinente non seulement dans le fond, mais aussi dans la forme. Le commentaire met en relief le résultat de l’analyse, ce qu’elle permet au lecteur de voir ce qu’il n’a peut-être pas vu lors de sa ecture du texte. 4. La clôture La clôture résume en une phrase (ou deux) l’argumentation.
En ce sens, elle rappelle de façon évidente et non répétitive que les idées secondaires sont là pour prouver la véracité de l’idée principale. Un paragraphe est constitué de 300 mots environ. 4 La conclusion des synonymes. 2. La synthèse du sujet Il faut, ici, rappeler les idées secondaires qui ont conduit ? prouver que la consigne était véridique. Il faut aussi tenter (très brièvement, i. e. de façon synthétique) de montrer les grandes lignes des commentaires, sans pour utant entrer dans les détails.
Le but est de rappeler ce qui a été fait tout en ayant l’air d’être original… 3. L’ouverture Il s’agit icl d’ouvrir vers des perspectives nouvelles, mais basées sur des considérations littéraires. Un bon truc consiste à revenir sur un élément périphérique au sujet imposé : l’actualité (littéraire) du thème, sa présence dans d’autres œuvres (du même auteur, du même courant ou du même genre), son importance dans un courant littéraire ou à une époque donnée, les influences d’un auteur, ses caractéristiques, son importance,
Il faut à tout prix éviter les clichés du genre : «Les poètes sont des gens malheureux et il en sera toujours ainsi» ou de débuter l’ouverture par «il serait intéressant de voir comment ce thème est traité par d’autres auteurs. » C] La question n’est pas exclue, mais elle doit mener le lecteur sur une piste, lui donner l’impression que le texte qu’on vient de lui faire lire contient déjà, vu sa richesse et sa com lexité la réponse à l’interrogation qu’on lui personnels de la première personne («je», «nous») et n’apostrophe jamais le lecteur («z-vous ce qu’est le symbolisme? ??; «La lecture de ce texte vous permettra de… ») 2. Utilisation du présent intemporel : On actualise le texte en en parlant au présent (pas de passé simple (un temps de narration), ni de passé composé ou d’imparfait, sauf pour respecter la concordance des temps ou l’idée précise que l’on veut emettre). Même si le sujet dont on parle concerne une époque lointaine, on utilise le présent. («Le symbolisme est un mouvement qui… » 3. ien entre les idées (T 5): Les idées doivent être liées entre elles par des transitions justes et appropriées.
Plutôt que d’écrire ?premierement», «deuxièmement», «d’abord», «ensuite» et «enfin», on emploiera des marqueurs plus judlcieux. Les marqueurs d’organisation assurent l’articulation d’un texte, ce sont des « connecteurs» d’idées : transition entre les éléments du paragraphe, progression dans les illustrations, etc. Ils ont une valeur sémantique qui doit être respectée. Le Multidictionnaire offre un tableau fort utile sur l’emploi de ces mots qui établissent un lien entre les idées (voir à l’entrée «Connecteurs» dont voici un complément. our ajouter une idée à une pour opposer une idée à une utre Et (entre 2 phrases) phrase) Pour expliquer une idée C’est-à-dire (toujours précédé d’une virgule) Ce qui (toujours précédé d’une virgule) En effet, Ainsi (en début de phrase, suivi d’une virgule) Voilà pourquoi 4. Soigner le style : On évite les verbes imprécis et les mots et tournures vagues («chose», «c’est», «cela») et l’explication par du mot à mot : «l’auteur dit… », « l’auteur veut dire que… », d’auteur pense que… ?, ala citation suivante le prouve «voici une citation qui montre que… ». Verbes souvent mal utilisés dans le cadre de l’analyse Employer, démontrer, justifier, utiliser Verbes à éviter pour enrichir le contenu d’une dissertation. Avoir, être, dire, faire, mettre et le présentatif «il y a» 6 Verbes suggérés : Appuyer, confirmer, connoter, éclairer, évoquer, expliquer, exprimer, illustrer, indiquer,manifester, mettre en évidence, mettre en valeur, mettre l’accent sur, mettre en relief, montrer, rappeler, renforcer, révéler, suggérer, symboliser…
Il ne faut pas oublier que les verbes analytiques doivent rester neutres : ils ne doivent pas impliquer l’aut ut, il s’aeit d’analyser le au long du passage et se manifeste par les ots «mort», «tuer», «arrache-cœur», «pâle» et «sang». Dans ce poème, l’auteur parle de… Ce poème de X présente.. jacques Prévert, dans ses textes, nous dit Les textes de Jacques Prévert évoquent… que…
Par exemple, dans le poème «Soir d’hiver», la Par exemple, la scène illustrée dans le poème scène illustrée… « Soir d’hiver»… Dans son livre, Camus ne crolt pas à. Le livre de Camus montre bien que son auteur ne croit pas à.. Il attaque la religion dans son roman L’Écume Son roman, L’Écume des jours, attaque la des jours… religion Les romanciers de ce temps sont des écrivains Un sentiment de révolte anime les romanciers qui sont souvent révoltés. de ce temps. . Bien formuler les idées qui touchent les courants littéraires ou les preuves formelles : Un auteur n’écrit pas «dans un courant », il n’utilise pas un courant. Un courant littéraire est généralement défini par les historiens, par les générations suivantes. L’œuvre d’un auteur fait partie d’un courant, son oeuvre s’inscrit dans un courant, un auteur est représentatif d’un courant… Bien qu’il choisisse généralement volontairement ses mots et la structure de ses