Discours d’ouverture du congrès de la paix

Discours d’ouverture du congrès de la paix

Au moment où nous sommes, une gestation auguste est visible dans les flancs de la l’européen une y géré profond du progrès f présent distincte l’av Cette nation qui sera, ailé dans la larve reptile tri swaps ta eu,v annexant ce d’éclore. L’ovaire forme dès tulle comme l’être Au prochain siècle, elle déploiera ses deux ailes, faites l’une de liberté, l’autre de volonté. Un jour viendra où les armes vous tomberont des mains.

Un jour viendra où la guerre paraîtra aussi absurde et sera aussi Impossible entre Paris et longées, entre Petit-Bourg et berline, entre Vienne et taurin, qu’elle serait impossible et qu’elle paraîtrait absurde aujourd’hui entre Rouen et Amiens. Un jour viendra où vous France, vous réussie, vous italien, vous engrangèrent, vous allemande, us toutes, nations du continent, sans perdre vos qualités distinctes et votre glorieuse Individualité, vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure, et vous constituerez a fraternité européenne. Ne jour viendra où il n’ aura plus d’autres champs de bataille que les marchés s’ouvrant au commerce et les esprits s’ouvrant aux idées. Un jour viendra Où les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suffrage universel des peuples, par le vénérable arbitrage

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d’un grand sénat souverain qui sera ‘européen ce que le parlement est à l’engrangèrent, ce que la diète est l’allemande, ce que ‘assemblée législative est à la France !

Un jour viendra où l’on montrera un canon dans les musées comme on y montre aujourd’hui un instrument de torture, en s’étonnant que cela ait pu être ! Un jour viendra où l’on verra ces deux groupes immenses, les états-Unis d’marquée et les états-Unis d’européen, placés face à face l’un de l’autre, se tendant la main par-dessus les mers, échangeant leurs produits, leur commerce, leur industrie, leurs arts, leurs génies.

Et ce jour-là, il ne faudra pas quatre cents ans pour l’amener, car nous vivons dans un empesé rapide, nous vivons dans le courant d’événements et d’idées le plus impétueux qui ait encore entraîné les peuples, et, à l’époque où nous sommes, une année fait parfois l’ouvrage d’un siècle. Et Français, Anglais, Belges, Allemands, Russes, Slaves, Européens, qu’avons nous à faire pour arriver le plus tôt possible à ce grand jour ? Nous aimer Nous aimer ! Ce but sublime. Dans cette ?ouvre immense de la pacification. 2 Ce but sublime.

Dans cette ?ouvre immense de la pacification. Nous aimer ! Comme une torche qu’on secoue pour faire flamboyer l’avenir. Grâce aux chemins de fer, l’européen bientôt ne sera pas plus grande que ne l’était la France Moyen-Âge ! Grâce aux navires à vapeur, on traverse aujourd’hui l’Océan plus aisément qu’on ne traversait autrefois la méditerranéen ! Avant peu, ‘homme parcourra la terre comme les dieux d’honore parcouraient le ciel. Encore quelques années, et le fil électrique de la concorde entourera le globe et étreindre le monde.

Nous aurons ces grands états-Unis d’européen, qui couronneront le VIeUX monde comme les états-Unis d’marquée couronnent le nouveau. Nous aurons l’esprit de conquête transfiguré en esprit de couverte ; nous aurons la généreuse fraternité des nations au lieu de la fraternité féroce des empereurs ; nous aurons ? a patrie sans la frontière, le budget sans le parasitisme, le commerce sans la douane, l’éducation sans l’abrutissement, la jeunesse sans la caserne, le courage sans le combat, la justice sans l’échafaud, la vérité sans le dogme.