Dictees Entrainement Au Brevet Des Colleges 2

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Dictées entrainement au brevet des collèges. Comme presque chaque soir depuis le commencement de ce voyage, je suis couche sur le pont du navire, enveloppé dans ma vieille couverture de cheval, et je regarde les étoiles. Le vent de la mer qui siffle dans le gréement annonce la marée. Je sens les premiers rouleaux qui glissent sous la coque, qui font craquer la charpente du navire. Les chaînes des ancres grincent et gémissent. Dans le ciel, les étoiles brillent d’un éclat fixe. p g J. M. G. Le Clézio, Le Chercheur d’Or Personne n’aurait pu jour, par hasard, dan ot et puis on s’était habi d’années, avec un vis oirs un peu oblique Il était arrivé un ‘en aperçoive, n d’une dizaine Ile, et de beaux yeux s cheveux qu’on remarquait, des cheveux brun cendré qui changeaient de couleur selon la lumière et qui paraissaient presque gris à la tombée de la nuit. J. -M. G. Le Clézio, Mondo Son poil a senti passer Pombre d’un oiseau ! Elle ne sait pas bien ce qui lui arrive.

Elle a ouvert trop vite ses yeux japonais, d’un vert qui met l’eau sous la langue. Elle a l’air bête comme une jeune fille très

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jolie, et ses taches de chatte portugaise semblent plus en désordre que jamais : un rond orange sur la joue, un bandeau oir sur la tempe, t trois points noirs au coin de la bouche, près du nez blanc fleuri de rose contre elle, noyé en elle, roulé en escargot, sommeille son Colette, Les Vrilles de la vigne Je crois que jamais un fils n’a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là.

Mais, alors que j’essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu’elle me compromettait irrémédiablement au yeux de l’Armée de l’Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j’entendis une ois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : – Alors, tu as honte de ta vieille mère ?

Romain Gary, La Promesse de l’aube On ne peut vraiment rien trouver de plus délicieux, de plus retiré que ce petit village perdu au milieu des roches, intéressant par son double côté marin et pastoral. Tous pêcheurs ou laboureurs, les gens d’ici ont l’abord rude, peu engageant. Ils ne vous invitent pas à rester chez eux, au contraire. peu à peu pourtant ils s’humanisent, et l’on est étonné de voir sous ces durs accueils des êtres nâlfs et bons. Ils ressemblent bien à leur pays, à ce sol rocailleux et résistant, si minéral, que les routes même au soleil prennent une teinte noire pailletée d’étincelles de cuivre et d’étain.

La côte qui met à nu ce terrain pierreux est austère, farouche, hérissée. Alphonse Daudet, Sources Sages Ce que l’on peut voir au sole 2 austère, farouche, hérissée. Ce que l’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffle la vie. Par-delà des vagues de toits, j’aperçois une femme mûre, ridée éjà, pauvre, toujours penchée sur quelque chose, et qui ne sort jamais.

Avec son visage, avec son vêtement, avec son geste, avec presque rien, j’ai refait l’histoire de cette femme, ou plutôt sa légende, et quelquefois je me la raconte à moi-même en pleurant. Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose Ce miracle, M. Havard l’avait attendu jusqu’alors. Lorsqu’il vit au contraire que l’on s’arrêtait devant son cachot, lorsqu’il comprit qu’on allait ouvrir la porte, il lui apparut brusquement que les miracles n’existaient point, qu’il ne fallait pas les attendre, que sa dernière heure était venue.

La clé tourna dans la serrure. Lentement les rouages fonctionnaient. Il fallait peut-être une seconde pour que la porte s’ouvrît, cette seconde devait durer un siècle pour l’agonisant qu’était M. Havard. Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L’ampleur du ciel, l’architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées de 3