sychologie du développement 2 : de l’adolescence à l’âge adulte l- Perspectives développementales de l’approche Life Span et processus psychologique liés au développement Le développement et son contexte à travers les âges de la vie 1- Bref historique Capproche vie entière vise à étudier les changements et les continuités durant la vie entière, elle occupe une place importante dans la psychologie. Au départ, on ne s’intéresser qu’à l’enfant et l’adol on considère que le 1 intéresse en réponse ur:œ. page explication et optimis à la mort 0 life-span ne 400 d’année te pas et on s’y Description, de la conception gy : « psychologie développemental de l’empan de vie » ou approche « vie entière Les auteurs fondamentaux • L’idée de considérer le dvp comme un processus ininterrompu de la naissance à la mort n’est pas nouvelle. Au cours du XX0 siècle, 3 figures fondatrices de l’approche life-span se détachent : Avant 1970 : Charlotte Bülher et Erik H.
Erikson Charlotte Bülher (1893-1974) : psychologue autrichienne, elle émigre aux EU pendant le nazisme. En 1933, elle publie un premier ouvrage. A partir des années 40, elle travaille avec Maslow et Rogers et fonde en 1962 1’Association of Humanistic sychology. La
Elle se démarque de la tradition béhavioriste et prend des distances avec a psychanalyse qui est dominée par des forces irrationnelles, inconscientes, et qui considère la personne comme répondant passivement aux stimuli provenant de l’environnement. La méthode de recherche s’appuie sur des études de trajectoire de vie, de biographie, etc… elle envisage la personne humaine comme libre et créatrice. Conception du développement de Charlotte Bülher : l’homme, comme tout être vivant est confronté à des besoins fondamentaux de différentes natures.
Pendant toute sa vie, il poursuit l’objectif de les satisfaire. A chaque besoin correspondent des phases de la vie où ce besoin est réactivé avec une signification particulière liée à Pâge de l’individu. Elle s’intéresse aux situations concrètes de la vie qui sont sensibles au contexte. (Tableau : orientation principales et développement du soi. Exemple de tendance dominante : satisfaction des besoins élémentaires : 0-18 mois : confiance et amour, émergence et écouverte de l’identité de soi. 2-18 ans : besoins sexuels et identité sexuelle. 80 ans et plus : régression à la satisfaction des besoins élémentaires). Ces étapes remplacent les stades de Freud. Erick H. Erickson (1902-1994) : Le développement comme une longue quête de l’identité au cours de laquelle chaque personne doit accomplir, dans un ordre établi, des tâche qui se présentent toutes sous forme de dilemmes provoquant une crise. Chaque tâche est axée sur le développement d’une facette particulière de l’identité. Il établit une série de 8 stades psychosociaux.
Chaque stade est marqué par une crise psychosociale majeure et à chaque stade, des éléments positifs et négatifs sont présents, leur prévalence et l’issue de la crise dépendant de la régulation qui s’effectue dans l’interaction entre Iz personne et son entourage (Tableau polycop td). 31 dans Pinteraction entre Iz personne et son entourage (Tableau polycop td). Début 1970 : paul Baltes Paul Baltes (1939-2006) : le courant « life-span » proprement dit a été initié à partir des années 1970 par un réseau de chercheurs dont Paul Baltes peut être considéré comme le chef de file.
Is proposent les bases de leur conception du développement humain dans le premier livre de la série life span developmental psychology (Goulet Définition du courant « l’fe-span » 1987: « l’étude de la constance et du changement qui se manifeste dans la conduite humaine au cours de l’ontogenèse, de la conception à la mort principes généraux concernant la nature du développement, les différences interindividuelles et les similitudes entre les personnes ainsi que les conditions qui régissent la plasticité intra-individuelle.
La tentative de Baltes et collaborateurs ne marque peut-être pas la aissance d’une théorie, mais certainement celle d’un courant de recherche. 2- Buts et concepts de base de l’approche du développement tout au long de la vie Vie-entière : pas de palier de stabilité, maturité, stabilité. Point de vue périodiste : les différents âges de la vie ont le statut de phases de changements et de restructurations psychologiques (=étapes développementales). Ily a un effort pour dépasser cette périodisation et appréhender l’enchainement continu des changements.
Discontinuité : à l’échelle de la vie entière es changements psychologiques n’apparaissent ni synchrones, ni monotones, ni nidirectionnels, ni nécessairement liés à l’âge chronologique. Déclin ou non : tout proce emental est constitué à la par la croissance et le déclin et entraine des gains aussi bien que des pertes. Compensation : annulation des effets négatifs du vieillissement grâce aux effets positifs de l’expérience sur d’autres composantes de cette même productivité.
Optimisation (optimalisation) sélective : spécialisation sur un nombre restreint d’activités où l’on atteint des performances optimales. Plasticité : se démarque d’une conception faisant de l’enfance la ériode exclusive de la plasticité et de la capacité de changement. « Processus phylogénique et ontogénique par lequel on développe sa capacité de modifier son comportement pour s’adapter aux demandes d’un contexte particulier » (Lerner, 1984). Multidimentionnalité : conception multidimensionnelle des fonctions psychologiques.
A l’intérieur d’un domaine que l’on pourrait croire homogène, plusieurs dimensions peuvent être distinguées. Ces différentes dimensions ne suivent pas la même direction de développement (les mêmes courbes de déclin ou de gain) à travers les âges. Action en contexte : accorde une part importante ? l’environnement dans le déroulement du développement de l’individu. Un modèle d’influence mutuelle, d’interaction entre la personne en développement et son environnement (qui n’est pas statique).
La personne est, à un certain degré « agent de son propre développement » (en intervenant sur son environnement). 3- une conception du développement comme multilinéaire et déterminé de manières multiples Une conception du développement tout au long de la vie comme . (vandenpIas. Hans, 1998) : Multilinéaire dans la mesure où il n’y a pas de période priviégiées e maturité : certaines capacités se développent avec l’âge, d’autres déclinent.
Au cours de la vie croissance et 4 31 certaines capacités se développent avec l’âge, d’autres déclinent. Au cours de la vie, croissance et déclin, gains et pertes s’enchevêtrent dans un processus dynamique. Déterminé de manière multiple (multidéterminé) par l’action conjointe et interactive de différents facteurs… Liés à l’âge : chagements biologiques et attentes normatives de la société. Liés à l’histoire : dépressions économiques, guerres, mouvements sociaux.
Liés aux évènements marquants de la vie : mariage, insertion, rofessionnelle, deuil, retraite… ll- Histoire et définition de la notion d’Adolescence : théories de l’adolescence 1- Approche historique et sociologique de la notion Rome antique à partir du 20siècle après JC, on se rend compte de la Puberté physiologique qui est célébrée. Le jeune garçon dépose ses vêtements d’enfant pour enfiler les vêtements d’homme (la toge Viril, habit du citoyen) et est à ce moment-l? reconnu comme capable d’agir.
L’adolescence est de 17 à 30 ans. Ce terme n’existe pas pour les femmes (enfant-épouse). Dans la société traditionnelle (du moyen âge à l’époque réindustrielle), il n’y a pas de rupture nette entre les âges. A partir de 7-8 ans, on peut commencer à se suffire à soi- même sans vraiment de transition car il travaille déjà, il est en apprentissage. La période de la jeunesse dure de 7-8 ans à 20-25 ans 0 transition entre une semi-dépendance à l’intérieure de laquelle on ne distingue pas de sous-stade (pas de rupture).
Le travail et l’école ne suivait pas un ordre temporel rigide. On considère que l’adoescence est née environ au 190siècIe avec toute-fois quelques prémices au 180s dans le discours des intellectuels comme J Rousseau qui évoque la période de ‘adolescence quand il parle de l’éducation, comme IJ Rousseau qui évoque la période de l’adolescence quand il parle de l’éducation, il enchaine 3 idées il y a un moment de crise, un âge critique qui représente : un danger pour le sujet et la société.
Il est donc important d’amortir cette crise et d’encadrer cette période en l’étalant dans le temps. pour par exemple que le jeune n’est pas à faire faire trop tôt à des responsabilités. Au 19 (INDUSTRIALISATION) on va développer cette représentation. Il y a donc la naissance de Padolescence dans la société occidentale et développement d’une représentation ramatique. Apparition de la période adolescence suite aux changements dans la famille, l’école et la culture.
Déclin de l’apprentissage des métiers Extension de la scolarité Et repli de la vie familiale. Au 200siècle, on voit la naissance de la famille moderne : père, mère, enfants + exclusion progressive des ascendants et collatéraux. Installation d’une période entre la puberté et le départ du foyer. Extension de cette période à la fin du siècle. Nouveau contexte pour l’adolescent du XXI siècle ? Des rites de passage en perte de sens (départ du foyer, appartement, permis… prolongement des études, l’accès à Pemploi repoussé ; mode de fonctionnement de la famille ; perspectives temporelles nouvelles : espérance de vie, coexistence de plusieurs générations ; exigence de la société sans cesse plus élevées, mondialisation. Apports d’une approche historique et sociale . Les expériences de vie, les idées dominantes, les valeurs… évoluent au cours de l’histoire… expérience de vie : avoir vécu son adolescence en 1944, 1970 ou… 2015. Les normes évoluent au fil de l’histoire. 2- Réflexions sur la notion d’adolescence L’adolescence est-elle une crise ? Une rupt ‘histoire.
Cadolescence est-elle une crise ? Une rupture ? Depuis longtemps il y a une image de période inévitablement marquée par des perturbations : Externes : opposition, conflits avec l’autorité, rébellion, agitation Interne : tumulte émotionnel, stress, ambivalences, deuil J Rousseau (Emile, 1762) Stanley Hall (1904) Anna Freud (1969) Peter BIOS (1967) : fadolescence est principalement dominée par un mecanisme de régression Crise de l’adolescence ou de la société ? es adolescents présentent des préoccupations propres à cette période : sexualité, relations avec pairs et parents, perspectives ‘avenir…
Mais cela s’accompagne rarement de perturbations sévères (Claes, Cloutier). 75% font face, 20% connaissent une croissance tumultueuse et environ 5% présentent des risques sévères. Crise de développement ou phénomène social ? C’est l’âge de la crise ?! Une série de travaux empiriques menés auprès d’adolescents « tout-venant » ont progressivement mis en question et discrédité cette vision dramatique de l’adolescence (cf Cloutier, Claes). Que disent les jeunes ? (tableau). 0 Décalage entre l’avis des enfants et l’avis des parents.
L’ado se sent lutôt bien et les parents ont un avis plus traditionnel comme quoi serait mal dans sa peau, manque de communication… Aujourd’hui les parents ont un avis un peu moins dramatique sur les adolescents. Exemple en 2013 : peuvent parler facilement avec leurs parents : oui et parents 50% oui, se sentent bien à l’école : ; sont satisfaits de leur vie : ; se sentnt souvent sous pression : 47%/81% ; reconnaissent avoir des difficultés à aller vers les autres : ; reconnaissent se sentir souvent mal dans leur à aller vers les autres : 21%/48% ; reconnaissent se sentir souvent mal dans leur peau
De l’enfance à l’adolescence : des signes qui ne trompent pas Un univers qui s’ouvre… à la planèète adolescence et se confronte aux adultes. « On évolue dans notre tête, on se Joue plus avec des jouets mais avec des personnes, on est plus dans le relationnel », « Etre ado, c’est connaître la vie des autres, savoir avec qui ils sortent, comment ils vivent en dehors du lycée ». Penser par soi-même : « Quand o commence à peser par soi- même. On joue dans les sous-entendus, quand on devient ado, on ojoue plus avec les personnes, on est plus dans la relation ? l’autre ».
Lycée Lautréamont, Toulouse. Devenir adolescent passe surtout par le changement de corps. Certaines expériences compte davantage pour se sentir grandir, plus investies elles sont constitutives d’une frontière entre préadolescence et l’adolescence : le premier portable, l’entrée au lycée, rautonomie vestimentaire, la mobilité et les relations affectives différencient les adolescents des plus jeunes enfants à leurs yeux » En posant la question aux adolescents, l’âge de l’adolescence est d’environ de 14 ans et de 13 ans si on pose la question aux adultes.
Le passage de l’enfance à l’adolescence araît inscrit dans un « calendrier de vie » clair et bien balisé par des étapes nécessaires : des expériences initiatiques d’une part, la réalisé d’un corps qui change d’autre part, et enfin le bouleversement des relations. Le passage à l’page adulte est beaucoup plus incertain qu’il ne l’était par le passé. – Définitions sur la notion d’adolescence Corigine du terme adolescence : adolescens « être qui grandit, qu- est en croissance » (processus en cours d’accomplissemen adolescence : adolescens « être qui grandit, qui est en croissance » (processus en cours d’accomplissement, sujet nachevé). Adultus « être qui a grandi, dont la croissance est achevée Définition de la notion d’adolescence : une phase de transition entre l’enfance et l’âge adulte (mais pas un stade universel). Un phénomène socioculturel récent / un artifice. ne période difficile à définir précisément (û des critères hétérogènes pour délimiter l’adolescence ; les changements physiologiques marquent l’entrée dans radolescence ? et critères socio-économique pour en sortir Le concept de tâches développementales : réalités nouvelles qui s’imposent à tous les individus au cours d’une même période de roissance avec une certaine urgence. Elles imposent certains accomplissements garantissant l’accès progressif à la maturité (l’échec hypothèque le développement ultérieur).
Polycop TD : Havigurst (1972), réducation à l’adolescence est fondée sur 10 tâches développementales. Ill- Le développement pubertaire et sexuel : leurs implications psychologiques à l’adolescence Les implications psychologiques à l’adolescence I- Développement physique et sexuel Deux zones Importantes du développement : A) La croissance physique Une croissance spectaculaire : La croissance osseuse (30 ?roule en plusieurs poids est liée à la croissance des os et cartilages mais aussi ? la croissance des organes internes (larynx, cœur, poumons, système respiratoire et circulatoire, cerveau). aussi perte de 30% des récepteurs de la dopamine 0 circuit de la satisfaction et motivation). B) La maturation sexuelle Concerne 2 types de caractères sexuels : Les caractères sexuels primaires : maturations des gonades (glandes sexuelle : ovaires et testicules) Les caractères sexuels secondaires : non reliées à la reproduction mais modifiant l’apparence physique (seins, voix, poils, etc… Variations (collectives) dans l’apparition de la puberté : La tendance séculaire : accélération de la puberté qui survient de plus en plus tôt (au cours du 20ème siècle).
Il existe plusieurs causes des variations : facteurs climatiques, ethniques et surtout des facteurs environnementaux : conditions de nutrition et d’hygiène de vie. Plus marquée chez les filles que chez les garçons. Les données récentes semblent indiquer qu’on aurait atteint un palier niveau de la maturation. En 1850, les premières règles étaient à plus de 15 ans, maintenant autour de 12. 5 ans.
Variations (individuelles) au niveau des âges du début et de la fin du processus pubertaire : Trouble de la croissance : excès de croissance C] gigantisme (peut être harmonieux et est souvent génétique) ou insuffisance ou du retard de croissance. Troubles de maturation sexuelle : puberté précoce/retard pubertaire et limite pathologique. (Courbe iris) Il- Répercussions psychologiques 1) Signification de l’accès à la sexualité à l’adolescence La sexualité est vécue par l’adolescent comme un phénomène physiologique (transformations physiques, activités nouvelles). Mais elle est aussi psychologique (identité se 0 1