Le gong, c’est l’instrument d’un rituel quotidien qu’exécute le chapelain, l’équivalent du griot au palais du roi du dénomme. Ce personnage qui est le dépositaire de l’histoire du royaume, qui ponctue, par ses interventions, les différentes phases de l’étiquette de la cour, est violemment pris à partie par le vidais, le prince héritier. Celui-ci estime obsolète l’utilisation du gong, de même que sa présence au palais. Surpris, le chapelain tente de le convaincre du contraire, de lui montrer l’absurdité d’une telle posture.
Dialogue de sourd d’autant que le prince, présomptueux t ignorant, lui oppose son projet de modernisation de la vie au palais, un peu à l’occidentale. Excédé, il arrache à son interlocuteur le fameux gong géminé, l’empêchant du coup d’exécuter son double paroles Incantatoires Survient aussitôt le r angon et prononcer les sac , swaps v la scène, il en accuse le chapelain. Pour lui, il s’agit de deux manquements graves à la tradition séculaire, manquements considérés au surplus comme des crimes de lèse-majesté. En conséquence, son auteur, le chapelain doit être châtier par la plus sévère des peines.
Et le bourreau – le magasin – approuve été décision en décrétant « c’est un tort fait aux mânes des