Dernier jour d’un condamne/l’etrange

Dernier jour d’un condamne/l’etrange

Introduction : Le Dernier Jour d’un condamne est un roman de Victor Hugo publie en 1829 chez Gosselin, qui constitue un requisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort. Le livre se presente comme le journal qu’un condamne a mort ecrit durant les vingt-quatre dernieres heures de son existence dans lequel il relate ce qu’il a vecu depuis le debut de son proces jusqu’au moment de son execution, soit environ six semaines de sa vie.

Ce recit, long monologue interieur, est entrecoupe de reflexions angoissees et de souvenirs de son autre vie, la « vie d’avant ». Le lecteur ne connait ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour etre condamne, mis a part la phrase : « moi, miserable qui ai commis un veritable crime, qui ai verse du sang ! ». L’? uvre se presente comme un temoignage brut, a la fois sur l’angoisse du condamne a mort et ses dernieres pensees, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans a scene du ferrage des forcats. Il exprime ses sentiments sur sa vie anterieure et ses etats d’ame… L’Etranger est un roman d’Albert Camus, paru en 1942. Il prend place

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dans la trilogie que Camus nommera « cycle de l’absurde » qui decrit les fondements de la philosophie camusienne : l’absurde. Le roman met en scene un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algerie francaise. Le protagoniste recoit un telegramme lui annoncant que sa mere vient de mourir.

Il se rend a l’asile de vieillards de Marengo pres d’Alger et assiste a la veillee funebre, puis aux funerailles sans prendre l’attitude de circonstance que l’on attend d’un fils endeuille. Le heros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu’il ne ressent pas. Le dimanche, Meursault, Raymond et Masson se promenent sur la plage, et croisent un groupe d’Arabes, dont l’un est le frere de la jeune femme. Une bagarre eclate, au cours de laquelle Raymond est blesse au couteau.

Plus tard, Meursault marche seul sur la plage, il est accable par la chaleur et le soleil, il rencontre a nouveau l’un des Arabes, couche a l’ombre d’une source, qui a sa vue montre son couteau. Meursault sort de sa poche le revolver de Raymond, abruti par la luminosite, par la touffeur, ebloui par le reflet du soleil sur la lame du couteau, il tire et tue l’Arabe sans le moindre etat d’ame. Meursault est arrete et questionne, ses propos sinceres et naifs mettent son avocat mal a l’aise. Il ne manifeste aucun regret.

Il avoue avoir commis son acte a cause du soleil, ce qui declenche l’hilarite de l’audience. La sentence tombe : il est condamne a la guillotine. Meursault voit l’aumonier, mais quand celui-ci lui dit qu’il priera pour lui, il declenche la colere de Meursault. Apres son depart, le condamne a mort finit par trouver la paix dans la serenite de la nuit. Dans cet expose nous verrons tous d’abord la vision de la justice dans chacun de ces textes puis la peine de mort celons les deux auteurs. Pour finir, un requisitoire sur notre avis de la peine de mort.