I une peinture sociale 1. La description realiste de la misere Des le debut du texte, le vent et le froid , «givre» et «vent»,s’installent pour donner l’impression d’acharnement de la part des elements, comme si le malheur du mendiant n’etait opas seulement du aux hommes mais a tout ce qu’il entoure. De plus, le son v present dans givre et dans vent va revenir de facon constante comme le ferai le vvv du vent violent et glace : vitre, devant, ouvris, civile.
Plus tard il sera decrit comme grelotant de froidet poratnt des habits mouilles. Ses vetements Puis le mot «vitre» vient creer une sorte de barriere entre nous, lecteurs, symbolisees par Victor Hugo, et ce monde en quelque sorte a part, ou vit le «pauvre». Cependant le fait que ce materiaux soit transparent nous incite a nous rendre compte que nous les cotoyons tous les jours, ces «pauvres», mais que nous preferons placer unesorte de «barriere» entre eux et nous, suscitant en nous une sorte de malaise.
Ensuite, le premier contact s’etablit mais le poete garde une distance entre lui et cette personne: en effet il adopte une attitude tres neutre: il ouvre la porte «d’une facon civile». Ensuite l’auteur dresse,
Cette ‘idee que la misere a transformee cet homme au point de le deshumaniser revient: cet homme a tellement vecu dans la misere qu’il en a oublie son nom et qu’il n’existe qu’a travers la misere et qu’il l’assume entierement : «je me nomme le Pauvre». Enfin, nous pouvons remarquer que tout au long du texte, «LE MENDIANT» n’est designe que par une sucession de periphrases : «un pauvre homme», «le vieux», «brave homme», «cet homme», ce qui donne l’impression moins a ce qu’est le mendiant sur le plan de sa personne mais plus a ce qu’il represente dans sa societe.
Cependant, il lui reste une chose, le reve: «et reve». Ce mot est mis en relief a la fois grace sa sonorite -ai, ou l’on est oblige d’ouvrir la bouche pour le prononcer, et qui apparait pour la premiere fois dans le texte, au milieu de son grave et dur dits guturals et a la fois par le mot «montee» qui le precede et qui renforce cette sorte de lueur d’espoir car on l’a l’impression que c’est l’apogee de cette montee. Neanmoins, cet echappatoire est immediatement ferme par le retour des sons graves et l’apparition du mot «solitaire» qui nous replonge dans un etat de malaise et de pitie.
S’en suit un chiasme articule autour de deux cesures a l’hemistiches tres fortes : la virgule entre triste et un, et a et dans le vers qui suit. Cette opposition entre l’homme et Dieu est introduite par les contraste entre la terre et le ciel et entre les deux gerondifs tendant et joignant. L’un exprimant la charite et l’appel a une quelqonque secour, l’autre traduisant la croyance pour Dieu mais aussi quelque chose de bien plus terrible: l’impression de fin est tres presente dans ce chiasme.
En effet, lorsque l’auteur qualifie le ciel de «triste» , cela peut nous laisser suposer qu’il vient de perdre quelq’un de chere a ses yeux. Ce sentiment est accentue par le mouvement de rapprocher ses mains pour les joindre: cela ne serd plus a rien de demander l’aumone et il ne peut s’en remettre qu’a Dieu, c’est la fin d’un espoir. En outre, le verbe «passait» traduisait aussi cette impression d’ephemerite du mendiant, il est la pour l’instant mais ne sera peut etre plus de ce monde demain.