Longtemps considéré comme un message divin voir prémonitoire, aujourd’hui le rêve apparaît pour certain dépourau de sens, ou au contraire comme un immense univers ? analyser et à comprendre, voir même un chemin à suivre pour d’autres. On peut considérer qu’il témoigne d’une production psychique survenant pendant le sommeil où celui-ci lui permet de s’exprimer.
Parfois partiellement mémorisé, il est aussi une représentation plus ou moins idéale voire chimérique de ce que l’on souhaite réaliser, ou de ce que l’on désire. Le rêve est alors, une activité partagée rêvent. Certain s’effo n sont également c Au premier abord, le abstraite, cependant ro 1 p g es êtres humains er que les animaux ne notion assez e en chaque individu.
Le rêve peut servir à se donner une ligne de conduite, se fixer des objectifs «Aller au bout de ses rêves», où bien même offrir la possibilité de s’immerger dans un monde où tout est possible, comme en témoigne le Rêve Familier de Paul Verlaine par exemple « j’ai fait un rêve étrange et pénétrant d’une femme inconnue, et que j’aime et qui m’aime comme permettre de mieux se connaître puisque d’après Freud « L’interprétation des êves est la voie royale de la connaissance
Pour cela nous étudierons tout d’abord l’univers « ?trange et familier » que tisse le rêve durant notre sommeil avant de voir dans quelle mesure la nuit peut-elle porter conseil et prolonger l’omniprésence du rêve au quotidien et quelles peuvent en être les conséquences. Évocateur de sensation mais aussi de sentiments, le rêve convoque tous nos sens. Cet aspect lui accorde alors un semblant de réalité auquel il est très difficile de redonner un caractère onirique au moment où il se déroule.
Il crée un espace perturbant par son caractère réel mais dans lequel nous nous retrouvons pourtant si loin de la réalité. L’étrangeté de son contenu n’est ourtant pas la chose dont nous nous apercevons en priorité lorsque nous sommes entrain de rêver. Cependant, il peut nous arriver de changer d’espace d’un moment à un autre sans notion précise de temps ni de distance, comme nous pouvons également interagir avec des personnes qui physiquement ne ressemblent pas du tout à la personne dont nous sommes convaincu qu’elle est à ce moment précis.
Des scènes le plus souvent incohérentes qu’il reste difficile d’expliquer et qui une fois remémorées deviennent rapidemen Il incohérentes qu’il reste difficile d’expliquer et qui une fois emémorées deviennent rapidement questionnantes et traduisent un véritable impact émotionnel. Depuis longtemps mais encore actuellement, le rêve est une thématique qui se prête à de nombreuses recherches. A la fois dans le domaine scientifique où des neurobiologistes cherchent à trouver l’essence des nombreuses sensations que nous communique le rêve.
De ce point de vue, ce dernier serait la manifestation instinctive et génétiquement déterminée d’une pulsion à laquelle on ne peut résister qui nous maintiendrait en forte activité durant notre sommeil. Michel Jouvet ajouta même ue le rêve représenterait une phase de sommeil spécifique qui nécessiterait une quantité d’énergie égale à celle de l’éveil. un point de vue plutôt contradictoire à celui de la psychanalyse où Freud maintiendrait que le rêve à pour fonction de plutôt prolonger le sommeiL.
D’apparence premièrement incohérent et absurde, Freud démontre que le rêve n’est pas aussi perturbateur qu’il en a l’air, mais qu’au contraire, chaque rêve à un sens qui permet de prolonger le sommeil. Cette théorie parait parfaitement s’appliquer au phénomène d’énurésie par exemple, où l’enfant ait pipi au lit tout en étant persuadé qu’il va aux toilettes. Ici le rêve lui permet de satisfaire la réalisation de son désir et lui permet donc de prolonger son sommeil de quelques instants. Pour lui le rêve serait un moyen de satisfaire ses désirs en vue de protéger le sommeil. n travail interne qui serait alors ses désirs en vue de protéger le sommeil. Un travail interne qui serait alors dicté à la fois par ce que l’on appelle en psychanalyse le ça (représentation du plaisir à tout prix), le moi (représentation de notre conscience) et le surmoi (qui s’impose à l’individu de açon inconsciente comme des règles voir des interdis), qu témoigneraient des compromis entre la partie émergente de notre personnalité et nos désirs / pulsions interdites qui représenteraient à la fois notre raison de vivre et ce qui nous caractérise.
De cette façon, les rêves influeraient alors sur notre existence par le questionnement qu’ils instaurent. Il est ainsi possible de percevoir le rêve comme un espace qui s’ouvre en nous, une représentation de nous même, de ce que l’on vit et de ce qui nous entoure. Celui-ci serait alors nourrit de notre propre expérience, de notre imagination, de notre vie et estituerait une sorte d’autoportrait de nous même. La nuit nous permettrait ainsi requestionner ce que l’on a vécu le jour.
Une façon d’analyser nos propres expériences pour nous aider, par exemple, à faire des choix ou à trouver des solutions. Il n’est cependant pas évident de se souvenir de l’intégralité de ses rêves, un travail de censure pouvant être effectué par notre inconscient qui cherche à dissimuler des désirs inavouables, ou si la phase de rêve n’étant pas réalisée dans Pintervalle du sommeil paradoxal. En parallèle, J.
Bertrand Pontalis associe par exemple le êve, à la peinture chinoise qui dans de fins dessins réussi à faire passer une ima 4 OF Il par exemple le rêve, à la peinture chinoise qui dans de fins dessins réussi à faire passer une image et une émotion intense face à ce que cela représente : un petit peu à la manière du rêve qui parvient à communiquer quelque chose de fort en, une fraction de seconde, qui révèle une histoire intense.
Le rêve est tout de même une histoire continue suggérait André Breton dans le Manifeste du surréalisme, cependant cette histoire ne nous apparaîtrait que par petits fragments, que l’on perçoit lutôt comme plusieurs anecdotes dissociées. Ne nous souvenant pas toujours de nos rêves, nous oublions alors trop rapidement ce qui nous permettrait de suivre sa continuité ; ce serait donc le fait de se les remémorer ou encore même de chercher à les résoudre qui nous permettrait de donner une cohérence à l’ensemble.
Cest alors par ses fragments impossibles à associer que le rêve, dans son aspect conscient, ne nous apparaît que comme la partie « immergée de l’iceberg ». Dans cet optique, le Manifeste de Breton explique que nous passons à côté des 2/3 de notre vie, le rêve ?tant nourrit par notre vécu, il représente notre personnalité, la perception que nous avons du monde, mais aussi de nous même. A cela Rimbaud ajouterai : « Je suis un autre ». Beaucoup de personnes ce sont essayer à cette expérience de reconstitution.
Notamment à la période surréaliste ou de nombreuses personnalités littéraires se sont tentées à l’écriture automatique de leurs songes, se laissant vagabonder, errer ? travers leur propre esprit. Cependant, tout ce trava leurs songes, se laissant vagabonder, errer à travers leur propre esprit. Cependant, tout ce travail autour de la concordance de nos êves, de leur interprétation ne peut que s’effectuer à l’état éveillé. un fait qui prouve que notre intérêt pour le rêve dépasse entièrement la phase de sommeil qui le caractérise.
Certaines personnes cherchent même à travailler leur rêves, à la façon de ceux qui s’intéressent aux rêves lucides. État où le rêveur ? conscience d’être entrain de rêver. Ce sont des moments qu peuvent arriver fortuitement, cependant ils peuvent également résulter d’un apprentissage, où le rêveur réussit par la suite ? diriger son rêve comme bon lui semble avant d’y mettre fin en se évelllant. Il existe donc d’autres formes de rêve, puisque le rêve n’est pas réservé seulement à la phase de sommeil.
On peut rêver éveillé, en toute conscience. Ce peut être le cas lorsque l’on se projette dans un futur que l’on voudrait idéal, ou bien meilleur que celui que l’on connaît. On peut utiliser le verbe rêver en imaginant que l’on pourra réaliser un projet qui est pour l’instant de Pordre du rêve parce qu’il n’est pas atteint. C’est aussi une façon de se représenter l’avenir, le futur à la manière d’un souhait qui parait inconcevable au moment où on l’exprime.
Le rêve s’inscrit alors dans nos vies, à la manière d’un but. Ce dernier peut amener des être humains à se surpasser et a accomplir des exploits afin de réaliser des choses inattendues. Et oui, tous les hommes ne cherchent t-ils pas a réaliser-leur rêves ? Da des choses inattendues. Et oui, tous les hommes ne cherchent t- ils pas a réaliser-leur rêves ? Dans ce cas, le rêve, renvoi à une représentation idéale des désirs de chacun et de ce qu’ils voudraient pouvoir réaliser.
C’est aussi un moyen qui permet de se projeter loin d’une réalité parfois monotone vers la vision d’un avenir plus serein. Le rêve est une vision à long terme, une projection de ses désirs, de ses souhaits, sur l’avenir, le futur. Un concept qui renvoie aussi, plus largement à l’idée de « production imaginaire ou encore « idéale qui viendrait nous donner des raisons de vivre et d’espérer en nous donnant des buts et des objectifs à atteindre. Cette fonction de rêve est également une composante du désir humain.
Il existe néanmoins une autre définition. Elle ne peut pas se limiter à un individu mais s’étendre à une société. Cest dans ce cas que l’on peut alors parler de rêve collectif. On peut impulser a force du rêve à tout un groupe d’individu, c’est à dire, à une petite société qui souhaite vivre des jours meilleurs, et pourquoi pas d’avoir la possibilité d’atteindre un idéal social. Une définition qui pourrait nous laisser nous interroger à la fois sur une thématique assez actuelle, la politique.
Prenons l’exemple de Martin Luther King et son fameux discours du 28 août 1963 à Washington, « Have a dream » qui associe son désir de voir coexister en harmonie les noirs et les blancs à la notion de rêve, à la fois pour faire passer son message grâce à l’anaphore qu’il introduit avec le rêve en t êve, à la fois pour faire passer son message grâce à l’anaphore qu’il introduit avec le rêve en tant que vision d’avenir.
Si l’on poursuit sur l’idée de « propagande » dans ce milieu, on constate que la dimension agréable du rêve dans sa représentation d’une société qui se devrait idéale, pousse les personnalités politiques à joindre à leurs discours une notion plus « onirique » qu’un simple état des lieux de la société actuelle. Prenons l’exemple d’une campagne électorale, cette dernière se doit également d’être porteuses d’idées nouvelles poussant les gens à croire à un avenir eilleur. Un rêve collectif se rattache à la notion d’utopie, où la plus part des écrits à ce sujet mentionnent une société idéale et harmonieuse en tout point.
L’utopie étant un thème depuis longtemps explorer par des écrivains, théoriciens etc. A la manière dont Thomas More érige dans son ouvrage Utopia, un monde imaginaire proche de son idéal, ou encore celle de Voltaire faisant allusion à un monde entièrement utopique, dans Candide, L’eldorado. Cest une notion dans qui s’est énormément répandue dans l’esprit des gens, notamment dans l’architecture ou le design par xemple ou les domaines de l’industrie. Une vision beaucoup plus neuve qui tend à des réflexions beaucoup plus poussées et imagées.
Exemple depuis le début XVIème siècle où à la fois, on cherchait de nouveaux moyens d’appréhender les différents éléments (air, terre, eau) en imaginant premièrement de nouvelles machines qui puissent permettre de se déplacer de façon nouvelle (exempl premièrement de nouvelles machines qui puissent permettre de se déplacer de façon nouvelle (exemple des créations ou idées de Léonard de Vinci) ; comme à la fois le moyen de poser un egard avant-gardiste autour de soi. Ici le rêve rejoint également l’imagination.
Cependant, dans ces domaines ci, l’utopie témoigne souvent d’un caractère inatteignable, où en architecture de nombreux projets ont été émis mais vite écarté de la réalité tant les idées étaient trop « utopiques » : Exemple d’Archigram : projet de ville volante lancé entre autre par Peter Cook. Si l’on continue à se baser sur les définitions possibles du rêve, on peut en envisager une dernière qui s’accorde parfaitement avec la notion utopique : c’est de vivre dans un monde parallèle, dans un monde d’illusions.
Le fait de nourrir des illusions ou de croire en celles-ci peut être considéré comme un rêve. Un rêve qui n’est qu’un écran c’est-à- dire une représentation virtuelle de notre propre imagination. Pour certains, le rêve semble également pouvoir libérer des réalités parfois douloureuses, monotones ou ennuyeuse et ainsi il peut aider à orienter différemment sa vie, à le redessiner ailleurs, à se donner de nouveaux objectifs.
Il permet aux individus insatisfaits d’élargir leur vision de l’avenir. Cependant, à force de s’imaginer dans un univers parallèle, ou ans un idéal de société, il faut se méfier que le rêve ne nous coupe pas de la réalité et ne nous amène pas à vivre uniquement pour ses fantasmes qui tendent à nous empêcher de mener notre vie co vivre uniquement pour ses fantasmes qui tendent à nous empêcher de mener notre vie correctement. Le rêve peut donc aussi nous détourner du réel.
Il faut alors prendre conscience que, si le rêve est nécessaire, cela ne signifie pas pour autant qu’il peut usurper notre réalité. Il faut notamment se méfier du danger du rêve refuge et consolateur contre la difficulté à vivre. Il faut également éviter e remettre toujours à demain la résolution de nos difficultés en leur préférant un univers onirique afin déviter « l’affrontement » et pour ne pas être tentés de ne vivre que de fantasmes, de chimères au point de ne plus voir les choses ou les êtres tels qu’ils sont.
Le danger est donc, qu’à trop rêver, il est possible de ne voir plus qu’un écran de projection de nos rêves au lieu de la réalité. Cest ainsi que commence l’aliénation, le sujet rêve qu’il vit, alors qu’en réalité celui ci ne vit plus, ou du moins, coupé du monde. Si le rêve nous fait vivre, il peut aussi nous empêcher ‘exister, c’est-à-dire d’affronter la réalité d’un monde « dur, résistant, hostile » d’après Sartre, où nous devons réussir ? construire notre vie.
Rêver est donc indispensable. Rêver les yeux ouverts, recréer sa vie, rêver la nuit, s’en souvenir, ne pas s’en souvenir, peu importe, rêver fait partie de notre équilibre. Chaque nuit, chacun de nous fait six à huit rêves de dix à vingt minutes, mais nous passons une bien plus grande partie de notre vie à rêver. Le rêve est un fait, il est donc nécessaire. Au sens figuré, il nous est indispensabl 0 1