Croissance et mondialisation depuis 1850 Avec la révolution industrielle du XIXème siècle, le monde entre dans une phase de croissance qui s’accélère avec la découverte du pétrole et de l’électricité au début du XXème siècle, et celle du nucléaire et de l’informatique à partir des années 1960. Dans les périodes de prospérité, les pays connaissent en général une croissance économique forte. Celle-ci s’est longtemps mesurée par sa production, son produit intérieur brut (PIB).
On utilise désormais l’indice de développement humain (IDH), notion de développement et non lus de croissance, qui prend en considération non seulement le revenu par habitan d’éducation. Mais cette croissanc crises ou des dépres dinstabilité et de dés org Snipe to View de vie et le niveau diquement, des dans des phases crises mettent en lumière les limites du capitalisme et les liens d’interdépendance entre les différentes parties du monde. Elles permettent au capitalisme de s’adapter et à de nouvelles puissances d’émerger.
Il en émerge des « économies-monde » successives. Quelles sont les différentes phases de croissance depuis 1 850 ? Comment se caractérisent les différentes économies-monde uccessives ? l. L’essor économique Périodes de croissance du PIB et de prospérité alternent avec des crises provoquées par des krachs boursiers. Ces
Certains economistes voient dans cette succession de périodes de croissance et de dépression une alternance de cycles économiques. Au XVIIIème siècle, le Royaume-Uni connait une première révolution industrielle. Le Royaume-Uni est la première puissance à avoir établi une « économie- monde » ( interdépendance rovoquée par les moyens de communication, les conquêtes coloniales, l’essor du grand commerce, l’influence d’une monnaie… ) couvrant une grande partie de la planète entre 1 880 et 1914. Londres est le carrefour commercial et financier du monde.
Sa population passe de 48 millions en 1851 à 6,7 millions d’habitants en 1900. Son port et sa city sont les symboles de sa domination économique. VIIIe d’Innovatlon (premier chemin de fer en 1836, premier métro en 1863, début de l’électrification en 1900), elle devient une métropole mondiale. La première guerre mondiale porte un coup fatal à Vhégémonie financière de la Grande- Bretagne. À partir des années 1830, la révolution industrielle gagne la Belgique, la France et l’Allemagne puis, les États-Unis , la Russie et le Japon.
Fondée sur l’utilisation de la machine à vapeur, elle apparait dans les régions minières, les « pays noirs » où s’implantent les premières usines, textiles et métallurgiques. Cette révolution industrielle s’accompagne d’une amélioration des moyens de transport, en particulier des chemins de fer qui constituent un énorme marché pour l’industrie et favorisent les échanges. Elle s’appuie dès le début sur le libéralisme. Les remières grandes usines apparaissent mais l’essentiel de la production est encore entre les mains de petites entreprises éparses.
Cependant les taux de croissance sont encore modérés, même dans les pays avancés car l’agriculture conserve un poids important. À la fin du XIXème siècle À la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, de nouvelles sources d’énergie (pétrole, électricité) et de nouvelles techniques (moteur à explosion inventé en 1885) créent de nouvelles branches d’activité. L’ensemble des pays d’Europe occidentale, les États-Unis puis le Japon entrent dans l’ère des ydrocarbures et de l’électricité. La grande entreprise devient alors dominante.
La production industrielle se diversifie et multiplie les biens matériels : appareils ménagers, postes de radio et surtout automobiles. Parallèlement, de nouvelles méthodes de production apparaissent : la machine remplace de plus en plus fhomme et le taylorisme organise scientifiquement le travail à la chaine. Ces méthodes, complétées par la standardisation, augmentant la productivité ( Rapport entre la production réalisé et le temps de travail nécessaire pour le réaliser ) et permettent de baisser les prix des produits.
Pour monter une voiture Ford T, il faut 14 heures en 1909 et seulement 1H30 en 1925 ; en 1909, elle se vend 1 500 $ contre seulement 600 $ en 1925. Pour écouler une production croissante, les techniques de vente sont bouleversées par le recours au crédit et à la publicité. Toutes ces nouveautés transforment l’économie et la vie quotidienne dans les pays d’Europe, d’Amérique du Nord et du Japon : elles constituent ce que les historiens appellent la deuxième révolution industrielle et acheminent le monde vers une société de consommation.
En 1945, les États-Unis sont, une des deux superpuissances ondiales. Forts d’un territoire immense, disposant de deux façades océaniques, ils possèdent les trois-quarts des réserves mondial disposant de deux façades océaniques, ils possèdent les trois- quarts des réserves mondiales d’or, le dollar est devenu une monnaie de réserve pour bon nombre de pays. Ils ont été les premiers à rentrer dans la société de consommation.
Dans les années 1980, Les États-Unis produisent 20 % des de biens et services dans le monde, avec moins de 5 % de la population. Les entreprises américaines s’imposent sur les marchés mondiaux, rofitant notamment de la diffusion de l’American way of life. La disparition de l’URSS et la chute du modèle communiste en 1 991 fait des États-Unis la seule puissance mondiale à la fin du XXème siècle et montre le triomphe du capitalisme libéral. Les mouvements de cap taux et les différences de croissance entre zones entrainent des crises régulières.
La globalisation ( situation dans laquelle une même pratique économique ou culturelle s’étend à toute la planète ) s’accompagne de la prolifération des crises financières qui culmine avec celle de 2008. Il) Un exemple de phase de croissance : les Trente Glorieuses Entre 1945 et 1975, les pays industrialisés connaissent un développement inédit dans Phistoire de l’humanité. Le titre du livre de Jean Fourastié, Les Trente Glorieuses, désigne couramment cette période de prospérité.
La croissance économique atteint un taux sans précédent durant une aussi longue durée, environ 5 % par an. Le plein-emploi est assuré, le pouvoir d’achat augmente, le niveau de vie progresse. Cest le temps de la « société de consommation P. Personne n’imagine que le monde pourrait à nouveau une crise comme celle de 1929. Cette croissance exceptionnelle s’explique à la fois par ‘augmentation de la demande et par l’accroissement de l’offre. L’explosio PAGF s’explique à la fois par l’augmentation de la demande et par l’accroissement de Yoffre.
L’explosion démographique de l’après- guerre (le « baby-boom »), la reconstruction des pays dévastés par la guerre, la hausse du pouvoir d’achat, le développement du crédit, la publicité, les nouvelles formes de distribution (les supermarchés nés aux États-Unis conquièrent l’Europe à partir des années 1960), stimulent la demande. L’offre progresse parallèlement grâce aux gains de productivité ainsi qu’aux faibles oûts de l’énergie et des matières premières en provenance du tiers-monde. Le pétrole joue un rôle croissant dans l’économie.
II remplace le charbon et devient une matière première indispensable pour les matières plastlques et les textiles synthétiques. Il permet une révolution dans les transports. Une grande partie de la production de pétrole étant contrôlée par des compagnies américaines, les États-Unis disposent d’un puissant moyen de contrôle de l’économie mondiale. L’agriculture se modernise, augmente ses rendements et sa productivité. Bon nombre de secteurs industriels connaissent n dynamisme exceptionnel : l’électronique, la biochimie, les transports, l’électroménager…
Les États-Unis, l’Europe et le Japon ont davantage bénéficié de la croissance. En 1973, les six principaux pays industrialisés consomment 68 % de l’électricité mondiale alors qu’ils ne représentent que 19 % de la population du globe. Si les pays du tiers-monde ont, eux aussi, profité de la croissance, c’est à un niveau moindre. Certains États, notamment dans le Sud Est asiatique, ont réussi leur décollage économique et ont vu l’espérance de vie croitre, en vingt ans, autant que les pays européens en deux cent ans. Dans