Une crise economique et financiere se traduit par un profond retournement de la situation economique d’un pays, d’une nation ou bien encore d’une zone geographique plus importante. Une crise debute le plus souvent suite a un Krach boursier, soit l’eclatement d’une bulle speculative. Nous faisons face aujourd’hui a une crise economique et financiere, qui a debute au Etats-Unis avec la crise des « Suprimes » puis elle s’est etendue a l’ensemble du monde. Nous allons chercher a comprendre en quoi cette crise peut trouver un traitement politique.
Afin de trouver une reponse, pour commencer, nous etudierons les consequences de cette crise, puis nous verrons les solutions envisageables pour la resoudre. Le krach de 1929 est une crise boursiere qui s’est deroulee a la bourse de New York entre le 24 et le 29 octobre 1929. Cet evenement avait marque le debut de la grande depression. Cela a ete la plus grande crise economique du XXeme siecle. Les industries avaient annonce la baisse de leur benefice, ce qui a pousse les speculateurs a vendre leurs actions alors que le cours de Wall Street etait encore eleve.
L’apogee de ce phenomene a donc eu lieu dans la journee du 24 octobre, la ou plus de
L’etat n’etait pas intervenue dans cette crise, les banques ont du trouver seules un moyen de s’en sortir ce qui n’a fait qu’empirer la situation. Elles ont du stopper leurs prets a l’etranger et reclamer le remboursement de ceux deja effectue. La crise economique et financiere mondiale a laquelle nous assistons a commence aux Etats-Unis suite a la crise des subprime. En l’espace de 18 mois, le marche immobilier americain a chute de 20%. Toutes les personnes qui avaient fait des emprunts a taux variables ont vu leurs mensualites monter a une vitesse fulgurante.
Les plus faibles ont eu de gros soucis de remboursements. Ce defaut de paiement est normalement reguler par un organisme creancier, le temps que la situation redevienne normale. Cependant, cette fois-ci les taux de non-remboursements par rapport a ces credits immobiliers s’etaient eleves a 15%. Vendre les biens n’a plus suffi a couvrir les pertes. L’afflux de mises en vente des biens saisis a meme aggrave le desequilibre du marche immobilier ou les prix se sont effondres. En aout 2007, un site specialise faisait etat de plus d’un million de defauts de paiement constates.
Le president de la Commission bancaire du Senat des Etats-Unis estime que suite a cette crise, un a trois millions d’americains pourraient perdre leur logement. L’etendu de cette crise economique et financiere au niveau mondial se traduit d’abord une situation economique reelle liee au mode de croissance des Etats-Unis, les desequilibres mondiaux et les besoins d’ajustement massifs qui en resultent. De nombreuses solutions sont cherchees aujourd’hui pour resoudre cette crise economique. La question majeure est de savoir si une intervention de l’etat est necessaire.
Deux theories s’opposent entre les politiques de gauche et de droite. Selon la politique de gauche, une intervention de l’etat est indispensable pour aider a relancer l’economie. Selon la politique de droite, l’etat ne doit pas intervenir, les banques doivent s’en sortir seules. Cependant, la crise economique et financiere actuelle est trop grave. L’economie semble ne pas pouvoir etre relance sans aide de l’etat. En France nous avons un gouvernement liberal, il semblerait normal que l’etat n’intervienne pas, mais le president Nicolas Sarkozy a pris conscience de la gravite de la situation et a remis en cause sa politique.
Il lui semble indispensable d’intervenir pour aider son pays a avancer. Etant aussi president de l’union europeenne, il se doit d’aider les autres pays a s’en sortir. Afin de trouver une solution, il a organise une reunion, le G20 qui s’est deroulee a Washington le samedi 15 novembre 2008. Cette reunion aurait apporte des reponses a la crise. Les Etats-Unis ont accepte de prendre en consideration des sujets qui jusqu’a present ne souffraient aucune discussion dans toutes les administrations americaines (regulation des marches, gouvernance mondiale, protectionnisme).
Les dirigeants des pays presents se sont engages a favoriser la relance mais aussi a surveiller la finance mondiale. Quatre grands principes ont ete edictes : une relance coordonnee et concertee de l’action economique, une nouvelle regulation des marches pour qu’une telle crise ne puisse plus se produire, une nouvelle gouvernance economique mondiale et le refus du protectionnisme. Nous avons donc vu que cette crise economique et financiere mondiale ne pourra pas se resoudre sans une intervention de l’etat.