Derrière la maison, orienté vers l’intérieur de l’îlot, se trouve un radar potager tout en longueur, agrémenté, si possible, d’un puits. Son réez-de-chaussée, également en pierre, comporte une entrée centrale flanquée d’une ou deux échoppes (=petites boutiques adossées à un mur) munies d’étals en pierre pour les artisans et commerçants. Plus haut dans les étages, tandis que les murs latéraux restent en pierre, les façades sur rue et sur jardin sont constituées de pans de bois sur une armature de colombes apparents, remplis de petit moellons (=Pierres à peine dégrossies noyées dans le plâtre).
Vers la fin du Moyen-Âge chaque étage qui donne sur la rue, est en encorbellement (=Saillie = En calage, avancé sur la rue) par rapport au précédent. Reconnaître les façades J. M. Lardonner éditeur : charges massif Collection : reconnaître SI amère, c’est le « fruit » (destiné à luter contre les risques de basculèrent de la façade vers la rue). Elle est percées de fenêtres dons la disposition et les dimensions peuvent être tout à fait irrégulières (baies larges ou étroites, bel alignement ou disposition fantaisiste se retrouvent souvent dans la même maison).
Un bandeau souvent orné d’une moulure simple sépare les étages. La façade
J. M. Lardonner Collection : Reconnaître Collège topographie égoutier, nouille – page 5 e style SUIVI (1660-1700) ‘immeuble parisien va su ramassions très superposées en léger relief dont les séparations horizontales sont fortement marquées. On les trouvent en générales sur le coté de la façade et de temps en temps Ur le corps de la façade de part et d’autre du porche (Des porches sobres et fonctionnels). Et les fenêtres sont encadrées.
La largeur de la façade est souvent limitée par l’étroitesse des parcelles héritées du Moyen-Âge, mais il s’étend en profondeur permettant d’avoir des pièces sur cour et sur rue à chaque étage. Deux innovations : -Les arcade qui commencent à se hausser jusqu’ englober l’entresol (=Entre réez-déchaussée et étage noble). -Le toit « à la mansarde » qui présente l’avantage d’assurer une meilleur habitabilité du grenier, souvent revêtu d’ardoises. Les lucarnes sont mieux finies.
Collège topographie égoutier, nouille – page 6 Le style lois SI & le style lois SUIVI mis cote à cote 4 FO SI rappelle l’ornementation intérieur des hôtels particuliers). Portes, fenêtres et lucarnes se cambrant et les balcons fait de courbes et contre-courbes contribuent à faire de cette époque l’âge d’or du fer forgé. Les portes cochères, souvent centrales, s’assouplissent et s’ornent de motifs et de heurtoirs de plus en plus travaillés. Les linteaux horizontaux se font de plus en plus rares et l’on voit l’apparition d’arcs surbaissés ou de pleins cintres (=Demi-cercle).
La clef de parc est elle-même souvent écorce d’un massacrons ou encore de blason, médaillon, etc…. Au réez-de-chaussée, les arcade se font de plus en plus présentes et les grands refendre lois SUIVI n’ont pas forcement disparu. Au niveaux supérieurs, les bandeaux de séparation des étages sont toujours présents et la corniche moulure est systématiquement présente, continue sur toute la longueur de la façade. La hauteur des étages est décroissante à partir du premier, tout comme la décoration de la façade.
Le toit à la mansarde s’est généralisé, et les lucarnes sons prises directement dans la charpente. Collège topographie égoutier, nouille On revient à une architecture simple qui privilégie la ligne droite. L’immeuble sous le style lois SUIVI revendique des éléments grecs : Les trois ordres classiques, Les lauriers tressés Les feuillages d’olivier Des rubans, urnes et autres vases, des pommes de pin, etc…. On trouve de profonds refendre horizontaux sur le bas de la façade, et des refendre horizontaux plus légers sur le reste de la façade. Les bandeaux de séparation des étages n’existent plus.
Les porches deviennent souvent rectangulaires et n’englobent plus l’entresol, qui tend à disparaître. Les fenêtres ainsi que les étages diminuent vers le haut. Les puis sont en fer forgé mais ont un dessin plus simple que le style lois SÈVE. Elles sont parfois surmontées d’un dais qui abrite les décorations que l’ont peut trouver entre les fenêtres superposées. Les consoles placées sous le rebord de la fenêtre constituent un élément de décoration caractéristique de ses immeubles. 6 FO SI peut être dépouillé de tout artifice (consoles, bas-reliefs, etc…. Ou surchargé d’ornement inspirés de l’antiquité ou de l’égyptien. Collège topographie égoutier, nouille – page 11 Le style Empire (1800-1815) Le style Empire fait place à l’ordre. Plusieurs caractéristiques pour le reconnaître : apparition des fenêtres en lien-cintre ou sereine (demi- cercle) incluant éventuellement l’entresol et la hauteur des étages décroît faiblement. Les israéliennes ont disparues et l’on retrouve des fenêtres rectangulaires, mais les dais et les chambranle restent fréquents autour des ouvertures.
Les persiennes font leurs apparitions ce qui donne un peu de volume à cette façade, les ouvertures prennent déplut en plus de places et sont donc de plus en plus serrées. On distingue trois types de fenêtres . – la fenêtre de base : sans encadrement ni décoration. – Le second type s’orne d’un encadrement, chambranle extérieur le troisième type est un fenêtre surmonté d’un dais. Collège topographie égoutier, nouille – page 14 e style lois-philtre (1830-1850) déplacement se font de plus en plus à cheval, carrosses, etc…. Es rues deviennent trop étroites. Rameutera prend une décision capitale, qui consiste à raboter de manière autoritaire les façades et de les reculer de deux ou trois mètres. Une autre des solutions qu’il propose est l’invention des voies plus larges avec expropriation de l’ensemble des terrains, ce qui about it à créer des Îlots entiers et cohérents. Ces sur modèle, que ses successeurs vont opérer jusqu’ la fin u siècle Il est responsable de la totale transformation de notre paysage urbain.
Collège topographie égoutier, nouille – page 15 Le style haussaient (1850-1870) napoléonien il arrive au pouvoir avec des idées très précises sur ce qu’il faut faire pour désengorge er Paris et il choisit haussant pour réaliser ses projets. Collège topographie égoutier, nouille – page 16 ‘immeuble poste-haussaient (1870-1895) Sous l’influence d’un courant rationaliste qui se réclame de violet-le-Duc, l’exubérance connaît un repris. Les fonçons disparaissent sauf au bel étage, les dais se font ares et les consoles se font plus discrètes.
