Corrigé d’une explication d’un passage

Corrigé d’une explication d’un passage

Après tout le libre arbitre se produit alors comme s’il s’agissait d’un choix et masque l’existence ‘une dimension créatrice inhérente à l’acte libre. Ainsi il nous appartiendra de voir en explique swaps toi vie nixe page expliquant ce texte comment bergers parvient à défendre une conception de la liberté qui n’est pas celle du déterminisme et du libre arbitre. [Plan du texte étudié] Dans un premier temps bergers expose sa thèse. Puis il présente l’objection déterministe du caractère comme une objection prenant racine dans la faiblesse des théories du libre arbitre.

AI montre comment ces théories rendent invisible la modification effective du caractère. Enfin il revient à sa hase éclairée par sa théorie de la modification du caractère. – EXPLICATION LINÉAIRE. Sa thèse sur la liberté est originale en ce qu’elle insiste par le choix même de l’exemple de l’artiste sur deux aspects assez peu mis en valeur dans les discussions sur la liberté. Premièrement, bergers entend montrer que la liberté ne consiste pas en un choix entre des possibles prédisons mais qu’elle est créatrice de ce qu’elle met en ?ouvre.

Un artiste lorsqu’ produit une ?ouvre importante modifie en quelque sorte notre perception du monde : il crée une

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nouvelle façon de percevoir notre monde. Plus largement toute ?ouvre artistique authentique porte la trace du moment créateur où une originalité plus ou moins intense a surgi après de nombreuses recherches. C’est certainement entre autre parce que l’?ouvre est la trace d’un acte créateur et non pas l’acte créateur de l’artiste en tant que tel qu’il n’ a qu’une ressemblance indéfinissable entre l’?ouvre e 2 l’artiste en tant que tel qu’il ne a qu’une ressemblance indéfinissable entre P?ouvre et l’artiste.

Deuxièmement, l’inspiration modifie autant la personne de l’artiste qu’elle contribue à l’originalité de son ?ouvre. L’?ouvre originale créée n’est pas simplement faite de la somme de ce qu’est l’artiste ? ce qui émane de la totalité de ce qu’est un homme n’est pas la simple somme de ses parties. Celui qui exprime sa personnalité toute entière dans un acte créateur transforme sa personnalité par là-même : l’acte de créer une ?ouvre originale implique la création d’un style qui imprègne la personnalité de l’artiste.

bergers évoque alors une objection éventuelle à son propos selon laquelle notre caractère influencerait nos actes. Selon lui cette objection est vaine. [comparaison doctrinale 1] D’après espions lui-même une action est libre si elle n’est pas le fruit d’une cause extérieure. En partant de là espions estime que seul Dieu ou la nature est libre car il n’ pas de cause en dehors de lui-même. Seulement pour espions l’individu n’est pas un empire isolé au sein de l’empire de la nature donc il subit des causes externes.

bergers ne semble-t-il pas ignorer cette dimension du caractère qui peut être le fruit d’un processus de la nature en nous ? Toutefois espions lui-même pense que si on a l’intuition singulière de notre corps en cet instant comme le résultat du recousues de l’univers, on deviendra une expression 3 notre corps en cet Instant comme le résultat du processus de l’univers, on deviendra une expression consciente d’une autodétermination individuelle du tout de la nature.

Ce point rapproche la position déterministe de la conception de facette libre selon bergers. Là où espions pour nous libérer des méfaits de l’imagination qui ignore le déterminisme nous invite à envelopper consciemment les causes qui nous déterminent à partir d’une conscience de la nécessité de notre corps, bergers nous invite à agir en enveloppant notre personnalité toute entière. En affirmant que le caractère c’est encore nous, bergers montre qu’il n’est pas une cause extérieure. Fin de la comparaison doctrinale 1] De fait l’objection évoquant l’influence du caractère ne vaut qu’ cause de la mauvaise représentation de la conscience libre qu’offrent la plupart du temps les penseurs du libre arbitre. [comparaison doctrinale 2]Si les penseurs du libre arbitre ne scindaient pas le moi en deux, personne ne songerait à faire une telle objection. Dessertes en effet ne manque pas de distinguer par exemple la conscience sujet et ses objets contenus en elle. Certes Dessertes parvient à son idée de volonté infinie qui nous confère le libre arbitre suite à l’expérience du doute.

Le moi qui doute est séparé de tous les objets du doute. Un cartésien affirmerait volontiers que notre conscience de nous-même doit se tenir en marge de nos passions liées à notre c 4 volontiers que notre conscience de nous-même doit se tenir en marge de nos passions liées à notre caractère pour vraiment être assuré de sa liberté. Si je ne peux pas douter de mon caractère alors ma volonté lui sera inféodée et mon action ne sera-t-elle pas au final influencé par lui ? Tiendra un cartésien. Mais bien relire ici bergers la scission qu’il dénonce est celle du moi qui pense et du moi qui agit. Ce n’est pas celle du moi qui doute et du moi identifié sans détachement à son caractère dont le cartésien nous parle. La dimension de faction nécessite fuselage de notre corps et de notre identité complètement, en effet je ne peux pas agir en dehors de ce que je suis même si je peux penser comme le doute le montre en dehors de ce que je suis.

Le modèle cartésien du libre arbitre ne considère pas suffisamment le problème de l’action, son rationalisme ne lui permet pas e prendre en compte ce que nous sommes singulièrement. Quand Dessertes traite des passions son approche rationaliste basée essentiellement sur un usage du volontarisme n’est guère convaincant du point de vue de bergers pour qui nous ne pouvons agir pleinement qu’ partir de ce que nous sommes. [fin de la comparaison doctrinale 2] pour approfondir ce point il faut considérer comment bergers envisage la modification de notre caractère.

L’illusion encore consiste à penser la modification du caractère comme venant de l’extérieur. bergers S encore consiste à penser la modification du caractère comme néant de l’extérieur. bergers imagine alors une greffe. Une plante qui reçoit une greffe subit en effet une modification de l’extérieur mais la greffe peut ne pas prendre. Êtes elle prend ce la signifie que la plante et la greffe ont fusionné en un seul organisme. [Illustration par un exemple pertinent 1]La modification autonome d’une plante vient de sa propre poussée et non d’une greffe.

L’arbre que nous voyons aujourd’hui est constitué de l’ensemble de ses poussées. L’équivalent du caractère est dans cette image l’ensemble des poussées de l’arbre qui le caractérise. Le caractère se modifie c’est-à-dire grandit lui aussi en quelque sorte dans la durée. Quand il est influencé il reçoit comme une greffe de l’extérieur mais passionnante de l’influence est liée à la durée intérieure. L’image de la poussée de la plante plus fondamentale dans la modification que la greffe ne rend pas compte d’une dimension de la modification inhérente au caractère.

Quand une plante pousse, sa dernière poussée est comme une couche cellulaire qui s’ajoute au-dessus des couches précédentes. bergers insiste ici sur la fusion : une modification u caractère ne s’ajoute pas comme une couche externe aux anciennes couches, elle transforme en profondeur toute la durée du caractère. [fin de l’Illustration par un exemple pertinent 1] [Illustration par un exemple pertinent 2]La ré l’Illustration par un exemple pertinent 1] [Illustration par un exemple pertinent 211_a recherche scientifique évoquerait à ce sujet la plasticité cérébrale.

Notre organisation cellulaire au niveau du cortex et encroûter n’ rien de celle d’une plante où des couches se surajoutent, la temporalité conduit à des réorganisations des neurones. [fin de l’Illustration par un exemple pertinent 2] Notre moi n’est pas une conscience en dehors de la durée, il ne peut pas agir en dehors de sa durée c’est-à-dire entre autre de son caractère. Mais la durée du moi en sa pointe peut se transformer et se modifier.

ces le présent de la durée qui permet au moi de ne pas être cloisonné dans son caractère mais il est toujours en même temps son caractère en constante modification dans la durée. Du coup un acte qui émane du moi et non de quelque influence en surface est bien un acte libre car rien en dehors du moi n’ participe. Un acte est donc libre pour bergers si le moi en est intégralement l’auteur. AI – BILAN. La conception de bergers de la liberté n’est donc pas celle du libre arbitre tel qu’il est compris par exemple d’un point de vue cartésien et elle s’oppose au déterminisme.

bergers à l’encontre du libre arbitre fait de l’acte libre non pas d’abord un choix mais une création. Un choix peut me conduire à l’état de cette plante qui a reçu une greffe et qui tant qu’elle n’ pas assimilé cette greffe subit son cette plante qui a reçu une greffe et qui tant qu’elle n’ pas assimilé cette greffe subit son influence comme de l’extérieure. L’acte libre qui pose une ?ouvre extérieure originale montre plus de liberté qu’un choix car on est certain qu’elle exprime aussi une transformation créatrice de soi-même.

bergers rejette le déterminisme mais dans notre texte il admet implicitement qu’il y a différents degrés de liberté et que parfois nos actes sont influencés de l’extérieur. Ce qui surprend est au fond sa reprise subtile de certains arguments fondateurs du sponsorisé au service de sa conception d’une liberté créatrice. En effet la liberté créatrice ressemble fort à la libre nécessité du tout de la nature qui n’est causée par rien d’extérieure elle-même.