Corrige ALL BAC PRO 2014

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BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL Série : PROFESSIONNELLE Épreuve : FRANCAS Session 2014 PROPOSITION DE CORRIGÉ EVALUATION DES C Question 1 : Présent son unité malgré ses différences. (3 po Sni* to View lignes en expliquant Le corpus présente trois documents : un extrait de roman de Dominique gona, auteur du XXème siècle ; un extrait de Germinal de Zola daté de la fin du XIXème siècle, et une photo de Martin Luther King pendant son discours du 28 août 1963. On remarque, outre la différence de date ou de support, qu’il s’agit de trois allusions à un discours argumentatif.

Mais dans le premier texte, il st au style direct, dans le deuxième au style indirect libre : ces deux documents ont pourtant en commun de présenter un texte de fiction. Le troisième document n’est pas un texte, et il fait allusion à une réalité : le discours de Martin Luther effets : il prend une mesure de silence et ne bouge pas (« immobile »), la nuit ajoute au dramatique (dans le sens de théâtral) de la situation (« ténèbres « noir « ombres puis il prend une posture d’orateur il leva un bras dans un geste lent « et surtout il change de

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ton et dépassionne sa voix il avait pris le ton froid…

On remarque ensuite que son iscours est très organisé, Zala insistant sur sa structure par des connecteurs logiques. Enfin, il termine son discours par une question qui demande réflexion. On imagine cependant que la foule va reprendre de l’énergie après « son souffle désespéré » , puisque le héros poursuit ensuite d’une « voix changée Question 3 : Textes 1 ou 2 et document 3. Expliquez quel texte pourrait illustrer le mieux la photographie. 3 points) Le texte qui correspond le mieux à la photo est plutôt le texte 1 en effet, il y est question de la défense du peuple noir fasse à l’oppresseur colonial, ce pourquoi ombattait aussi Martin Luther King. « Il dit haïr le Code Noir écrit D. Bona : or, c’est bien à l’encontre de ces inégalités que s’élève Martin Luther King. En outre, 2 on remarque un talent d’orateur : « enchaînant, soulignant, élevant… » ; il ménage les effets de son discours. De plus, on note aussi sa « fougue », soulignée par « ses mains [qui] esquissaient d estes qui semblaient Martin Luther King.

Enfin, « l’espérance brûlait dans son discours » rapproche encore le texte de la passion que mettait Martin Luther King à s’exprimer, ce que nous montre son attitude sur l’image ; espérance ont les « ailes de prédateur » l’emporteront puisqu’il sera assassiné pour le danger de ses idées et de sa conviction cinq ans plus tard. ÉVALUATION DES COMPÉTENCES D’ÉCRITURE Selon vous, une parole pour convaincre dans la défense d’une cause politique est-elle plus efficace quand elle est portée avec fougue ou quand elle est dite posément ?

Vous répondrez à cette question, dans un développement argumenté d’une quarantaine de lignes, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur vos lectures de l’année et sur vos connaissances personnelles. Introduction Idée que parler, c’est agir sur fautre. Un discours est toujours ntre parole et spectacle, tout politique soit-il. Son but est d’emporter radhésion de l’auditoire. Efficacité fougue 1) Sincérité du locuteur La fougue est le symbole de l’emportement du locuteur, de sa sincérité aussi : il ne craint pas de montrer ses sentiments, ses émotions.

On peut attendre de lui des qualités humaines, qu’il soit proche des gens que son discours défend. Et qu’il ait l’énergie de défendre sa cause. Il cherche à provoquer l’enthousiasme, et Fadhési prononcé avec fougue insiste sur la fonction de persuasion : il cherche à prendre l’auditeur par ses sentiments, par adéquation de réaction. Il fait appel ? l’émotion. Une sorte de catharsis inévitable s’opère : l’auditeur est ernu a la mesure de l’émotion qui semble s’emparer de l’orateur.

On peut citer le discours d’André Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964 : sa parole vibrante d’émotion sollicite les souvenirs horribles de la 2ème Guerre Mondiale chez ses auditeurs. Efficacité parole posée 1) Maitrise du locuteur Une parole posée met en avant la capacité de réflexion de l’orateur, mais aussi son sang-froid, sa maîtrise — du sujet comme de lui-même. On peut donc attendre de lui les capacités d’un chef.

C’est le ton qu’emploient les présidentiables à la République en période pré-électorale, lorsqu’ils sont d’un parti qui est proche du centre, et d’autant plus lorsqu’ils s’expriment à la télévision, où la parole se doit d’être plus mesurée qu’à une tribune. 2) Convaincre l_Jn discours posé cherche à convaincre : il fait appel avant tout ? la raison de l’auditeur. Il considère les gens qui l’écoutent comme responsables et dignes de réflexion, et présente les faits comme des évidences.

C’est ainsi que s’achève le film pu souscrire auparavant (dans un discours pastiche tout aussi remarquable) puisqu’il ait appel à la raison et à l’évidence. Le juste milieu de la rhétorique 1) Défauts fougue et Défauts parole posée Les défauts de la parole portée avec fougue comme de la parole posée sont les mêmes : l’ennui d’abord, de l’auditeur, face à un ton monocorde, qu’il soit dans l’extrême de la passion comme dans la tranquillité de la parole calme.

C’est d’ailleurs ainsi qu’est toujours pastiché un discours, par [excès de l’un ou de l’autre, comme l’illustre par exemple la scène du pot de retraite dans le film Mammuth de g. Delépine et G. de Kervern. Mais surtout, ce ton uniforme ne mettant pas en valeur les effets, t l’importance de certaines parties du discours par rapport à d’autres, le risque en est tout simplement l’absence d’adhésion du public par incompréhension car toutes les informations sont traitées au même niveau.

On peut citer ainsi le personnage de La Peste de 4 Camus, le docteur Rieux qui se méfie de l’éloquence, ennemie selon lui de l’efficacité : « Chaque fois, le ton d’épopée ou de discours de prix impatientait le docteur » 2) Une efficacité mesurée En fait, tout est dans la mesure de ces deux types de paroles : leur alternance juste révèle leur maîtrise, ainsi q Etienne Lantier lors de