Concurrence pure et parfaite Un article de Wikipedia, l’encyclopedie libre. Aller a : Navigation, rechercherUn marche de concurrence pure et parfaite est un marche qui satisfait 5 conditions : atomicite des agents, homogeneite des produits, transparence, libre entree et libre sortie, libre circulation des facteurs de production. Developpement [modifier] Les cinq conditions de la concurrence pure et parfaite ont ete explicitees par Frank Knight[1] en 1921. La concurrence pure et parfaite represente un des deux cas extremes de structures de marche etudies par les economistes neoclassiques, le second etant le cas de monopole.
La concurrence parfaite est censee permettre l’equilibre sur tous les marches sous des conditions suffisantes tres particulieres. Chaque marche doit remplir les trois conditions suivantes : l’atomicite : le nombre d’acheteurs et de vendeurs est tres grand donc l’offre ou la demande de chaque agent est negligeable par rapport a l’offre totale ; aucun agent ne peut fixer les prix. Cette hypothese exclut notamment la possibilite de rendements croissants a la production, dans la mesure ou ils conduisent a la formation de monopoles naturels, pourtant possibles en pratique. ’homogeneite des produits : les biens echanges sont semblables en qualite et en caracteristiques, et donc substituables ; un produit de
On suppose l’absence d’echange de gre a gre. Les consequences de ces trois hypotheses sont que d’une part le prix est la seule motivation pour echanger ou renoncer a echanger sur le marche (et non la qualite par exemple) et, d’autre part, le prix est fixe par le marche et s’impose a tous les protagonistes, il n’existe alors qu’un seul prix pour un seul bien quel que soit le lieu d’achat. Il faut ajouter deux hypotheses qui lient les marches entre eux : a libre entree et sortie sur le marche : il ne doit y avoir aucune entrave tarifaire (protectionnisme), administrative (numerus clausus), technique a l’entree d’un offreur ou d’un demandeur supplementaire. la libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : la main-d’? uvre et les capitaux se dirigent spontanement vers les marches ou la demande est superieure a l’offre ; il n’y a pas de delai ni de cout dans leur reconversion.
Ces deux dernieres hypotheses permettent une convergence sur le long terme des taux de salaire et de profit entre les differents secteurs economiques et les differents pays. Il s’agit donc d’un cadre tres contraignant. Pour repondre a la question de la fixation des prix, les neoclassiques ont developpe dans la theorie de l’equilibre general l’idee d’une convergence progressive des prix vers le prix d’equilibre ; Leon Walras a introduit un mecanisme de tatonnements. Le concept est different de la main invisible d’Adam Smith, [2] et semble plus proche de la notion d’ordre que l’on trouve chez Malebranche[3].