Compte Rendu D Une Femme D Annie Ernaux

Compte Rendu D Une Femme D Annie Ernaux

Affection muette Publié en 1988, Une femme est le 5è ouvrage d’Annie Ernaux. Il fait partie d’une trilogie parentale avec La place, récit de la mort de son père, et La honte, où l’auteur revient sur la tentative de meurtre de son père sur sa mère. Une femme est un petit livre d’à peine cent pages. Dans ce bref ouvrage écrit juste après le décès de sa mère atteinte la maladie d’Alzheimer, se prenant pour témoin, Annnie Ernaux raconte avec des mots et des phrases simples les grandes lignes de sa vie : depuis son en org maladie, jusqu’à sa m .

E et dépourvue de tout touches le parcours sans fard, sans détou ntime. n veuvage et sa ure plate, objective po etracer à petites ont elle essaie, ‘approcher la vérité Le début de ce roman me fais penser à un autre livre d’Albert Camus – L’étranger qui commence aussi par le fait de la mort d’une mère. Pas comme Meursault qui ne peut même pas confirmer le jour exact , ici, dans ce roman la narratrice précise non seulement le jour, mais aussi la date, le lieu, la ville et même l’heure où l’infirmière lui téléphone pour l’en avertir.

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sont les choses routine suivant la mort d’une personne : formalités administratlves, choix du cercueil aux pompes unèbres, cérémonie rel SWipe page religieuse et enterrement en Normandie avec toute la famille. Bien que la narratrice décrive tous cela dans le détail avec un ton plate sans grand rebondissement, se manifeste nettement un sentiment de déroute suite à cet événement dramatique mais aussi de culpabilité latente. Souffrant des sentiments douloureux après l’enterrement de sa mère, la narratrice se décide à écrire sur sa mère qui est la seule femme précieuse pour elle.

Son objectif consiste à trouver la vérité de sa mère par l’intermédiaire de la littérature, tout en oignant du familial et du social. Ce serait un projet de nature littéraire, mais à la fois au dessous de la littérature. Le récit se déroule alors comme un flash-back où l’enfance de sa mère se passe à une ferme à Yvetot. La petite fille de campagne va à l’école communale, pourtant l’enseignement passe devant elle sans laissant des traces sauf pour la religion. A douze ans et demi, en suivant la règle commune de quitter l’école, elle est embauchée dans une grande usine.

En se sentant plus civilisée que les autres filles qui restent à la ferme avec les vaches, elle est fière de son travail à l’usine. Puis en 1928 elle se marie avec un jeune homme c’est bien le père de la narratrice. Ils achètent en 1931 une alimentation ? Lillebonne, cependant à cause de la crise économique, elle ne leur gagne presque rien. La mort de leur petite fille de la diphtérie en 1938 les plonge dans un profond chagrin. Heureusement, seulement deux ans plus ta diphtérie en 1938 les plonge dans un profond chagrin.

Heureusement, seulement deux ans plus tard la mère redevient enceinte et ils ont une autre fille. Ils veulent lui donner tout ce qu’ils n’avaient pas pendant leur enfance, en particuler un bon enseignement. Après la guerre, ils déménagent à Yvetot où le couple rachète un café-alimentation à et trouve une certaine stabilité. La mère y travaille du matin au soir chaque jour et n’a pas de temps pour s’occuper d’autres choses, y compris sa fille. Pendant l’adolescence de la narratrice, elles s’éloignent peu à peu de la famille. Elle fait ses études à Rouen et puis à Londres. ne distance tant sociale qu’intellectuelle se creuse entre la fille et la mère. Quand elle se marie avec un homme riche et intellectuel de la bourgeoisie, les deux se voient seulement une fois par an. En 1967 meurt le père et la mère reste toute seule. C’est pourquoi sa fille lui propose d’aller vivre chez elle, ce qui lui cause de la joie, parce qu’ainsi elle peut s’occuper de ses deux petits-fils et aider sa fille à faire le ménage. En 1979 elle est malheureusement fauchée par une voiture. Quoiqu’elle se rétablisse bien, elle change beaucoup.

Elle a des problèmes avec la mémoire et finalement elle est démente. Enfin, la narratrice est obligée de la placer à la maison de retraite de l’hôpital pendant deux ans jusqu’à sa mort. Née le 1 er septembre 1940 à Lillebonne, en Seine-Maritime, Annie Ernaux a grandi à Yvetot, en Normandie, où ses parents enai Lillebonne, en Seine-Maritime, Annie Ernaux a grandi à Yvetot, en Normandie, où ses parents tenaient un café-épicerie. Issue d’un milieu modeste, ses parents sont ouvriers avant de devenir commerçants, Ernaux est une bonne élève, ce qul lui promet une réussite sociale plus élevée.

Ses parents la soutiennent, ils la placent dans une école privée pour qu’elle fasse de bonnes études. Elle poursuit ses études à l’université de Rouen. Ses années d’étude montrent à Annie Ernaux les différences sociales importantes entre l’école où elle étudie et le milieu familial dont elle est issue. D’abord Ernaux exerce en tant qu’institutrice,’ elle se marie en 1964 avec un homme de la petite bourgeoisie mais divorce dans les années 1980; ils ont eut ensemble deux fils. Dans les années 1970, elle enseigne à Annecy, dans le collège d’Evire et en 1971, elle est agrégée de lettres modernes.

Ces oeuvres évoquent surtout sa jeunesse, sa famille, ses blessures et ses emotions de jeune fille et de femme. Mais elle y soulève également des problématiques plus sociologiques comme l’exclusion sociale et la violence familiale. Écrit à la première personne, Une femme est un mélange de escriptions sociologiques et de souvenirs personnels. La mère d’Annie Ernaux grandit dans des conditions peu favorables. Dès l’âge de douze ans et demi, elle est obligée de travailler dans une usine.

Cependant elle se dresse dans sa vie avec une volonté ferme de sortir de sa classe ouvrière, de se cultiver, de donner une me PAGF vie avec une volonté ferme de sortir de sa classe ouvrière, de se cultiver, de donner une meilleure vie à sa fille. Sous la description d’Annie Ernaux, sa mère possède une figure forte et lumineuse malgré une situation défavorable. Successivement la quatrième enfant de ses propres parents, ne jeune mariée heureuse et fière, une commerçante, enfin une vieille femme touchée par la maladie d’Alzheimer, c’est une femme qui s’est établie sa vie elle-même en partant du zéro.

En tant que femme, elle essaie toujours de faire le meilleur de ce qu’elle a. Elle ne se décourage jamais pour se perfectionner; pour elle, il y a toujours de l’espoir et la vie sera de plus en plus belle. En même temps, elle est affectueuse et généreuse, tout en sacrifiant tant pour sa fille, dans le but de lui donner un future brillant, de créer une nouvelle génération plus heureuse. L histoire d’Une femme se passe au XXè siècle.

Cette époque, comprenant les deux Guerres-Mondiales, connait l’essor de l’industrialisation et de l’urbanisation et les Eernaux (surtout la mère) sont confrontés aux nouveaux phénomènes sociaux qui en résultent : la prospérité, le rang social, le fait d’être cultivé, l’amélioration de la vie. Évidemment, fauteur ne se contente pas de dessiner pour elle seule un portrait de sa mère, elle va au-dessus d’un portrait individuel en replaçant sa mère dans son contexte historique et social concrète : « J’essaie de ne pas considérer la violence, les débordements de ma mère comme seulemen