Complexe d’oedipe et de castration

Complexe d’oedipe et de castration

Sommaire………………………………………………………………………………………………………………. p. 1 Introduction…………………………………………………………………………………………………………… p. 2 1 Le complexe d’ »dipe……………………………………………………………………………………… p. 3 1. 1 Le Mythe………………………………………………………………………………………………. p. 3 1. Une definition du complexe d’ »dipe………………………………………………… p. 3 1. 3 L’ »dipe dans le developpement psychique de l’enfant……………………. p. 4 1. 4 Vivre le complexe d’ »dipe………………………………………………………………… p. 5 1. 4. 1 Pour le garcon……………………………………………………………………………… p. 5 1. 4. 2 Pour la fille…………………………………………………………………………………. p. 6 Le complexe de castration……………………………………………………………………………… p. 7 2. 1 Definition……………………………………………………………………………………………… p. 7 2. 2 Vivre la castration……………………………………………………………………………….. p. 8 2. 2. 1 Pour le garcon……………………………………………………………………………… p. 8 2. 2. 2 Pour la fille……………………………………………………………………………….. . 10 Conclusion…………………………………………………………………………………………………………. p. 12 Bibliographie………………………………………………………………………………………………………. p. 13 Introduction Dans le cadre de ma formation et en vue de l’obtention du diplome d’etat de moniteur educateur, je devais realise une etude mettant lien mes experiences professionnelles a de l theorie. Pour la realisation de ce dossier j’ai choisi le sujet du complexe d’ »dipe et le complexe de castration.

Travaillant dans un I. T. E. P (Institut Therapeutique Educatif et Pedagogique), j’ai lors de discutions avec d’autre professionnelles ou lors des reunions souvent entendu parler du complexe d’ »dipe et de la castration. J’ai alors pense necessaire d’approfondir mes connaissances dans ce domaine. Je presenterai ce dossier de maniere suivante, dans

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une premiere partie j’aborderais le complexe d’ »dipe en evoquant le mythe grec, en donnant une definition, en expliquant sa place dans le developpement psychique de l’enfant et en decrivant son evolution pour le garcon et pour la fille.

Dans une seconde partie deuxieme sera aborde la castration avec une definition et son evolution pour le garcon et pour la fille. 1 Le complexe d’Oedipe 1. 1 Le Mythe Le mythe grec d’ »dipe roi a etait redige par Sophocle en 200 avant Jesus Christ. « Laios est roi de Thebes. Marie a Jocaste, il a un enfant. Les oracles annoncent que cet enfant, quand il aura grandi, tuera son pere et epousera sa mere. Evidemment, Laios n’est pas d’accord et decide de tuer l’enfant.

Il confie cela a un guerrier qui, au lieu de le tuer, va le perdre dans la foret. L’enfant, les chevilles percees et attachees par une corde a un arbre provoque la pitie d’un couple de bergers qui le recueille et le confie a Polybe, le roi de Corinthe. Il recoit alors le nom d’Oedipe qui, en grec, signifie « pieds gonfles ». A la puberte, il va a la ville de Thebes, sans savoir qui il est. Il rencontre un vieillard (le roi de Thebes, son pere) qui, pour ne lui avoir pas laisse le passage, le combat. Oedipe le tue.

A l’entree de la ville, il rencontre le sphinx femelle defenseur de la cite, la terrorisant meme completement : elle a l’habitude de poser des enigmes aux habitants qui ne doivent la vie sauve qu’a une bonne reponse. Jusque la personne n’a pu repondre a ses enigmes. Le sphinx pose la devinette suivante a Oedipe : « Quel est l’animal qui marche a 4 pattes le matin, a 2 pattes a midi et a 3 pattes le soir ?  » Oedipe trouve la reponse (« l’homme ») et rentre en heros a Thebes. La ville lui propose de monter sur le trone, puisque la place est libre.

Il epouse Jocaste, en a des enfants et durant 15 ans vit le bonheur. Puis la peste ravage la ville qui demande pourquoi a l’oracle : « la peste est la punition des Dieux vis a vis d’un parricide et d’un inceste ». Oedipe decouvre qu’il s’agit de lui. Il se creve les yeux de desespoir, Jocaste se pend. Antigone sa fille l’accompagne hors de la ville qui l’a chasse. Ils partent tous les deux trouver asile a Athenes. » Ce mythe a permis a Freud d’illustrer un conflit psychique tres particulier du jeune enfant. . 2 Une definition du complexe d’ »dipe C’est en 1897 que Freud decouvre le concept d’ »dipe. Il evoque dans cette theorie l’attachement intense et amoureux du petit garcon pour sa mere, alors que le pere est percu comme un obstacle dans cette relation privilegie mere-fils. D’ou le sentiment d’hostilite et de competition qui viendront ternir la relation du fils envers le pere, ainsi que l’apparition d’un desir d’eliminer ce dernier afin de retrouver le plein acces a la mere.

La resolution de ce conflit, exigera la fin de la relation privilegie mere fils et passera finalement par une identification au pere. « J’ai trouve en moi comme partout ailleurs, des sentiments d’amour envers ma mere et de jalousie envers mon pere, sentiments qui sont je pense, communs a tous les jeunes enfants ». [1] Pour Freud, ce complexe d’Oedipe est present chez tout les hommes quelle que soit leurs cultures. Cependant, plusieurs auteurs ont questionne cette theorie Freudienne. Ils evoquaient le lien entre psychisme et culture.

Beaucoup de theories sont venues s’ajouter a celle de Freud, telles que «  le complexe d’Oedipe complementaire » de Devereux, celles de Melanie Klein : «  les angoisses precoces », celles de Ronald Britton : « le lien manquant : la sexualite des parents dans le complexe d’Oedipe »… Malgre tout, le complexe d’ »dipe est percu comme un element de la structuration du psychisme de l’etre humain, un moment clef du developpement de l’enfant, ou celui-ci en arrive a definir davantage son identite et son individualite en reference a chacun de ses deux parents. 1. L’ »dipe dans le developpement psychique de l’enfant « L’Oedipe n’est pas une affaire de sentiment et de tendresse mais affaire de corps, de desirs, de fantasmes et de plaisirs[2] ». L’Oedipe est un desir sexuel d’adulte, vecu dans la tete et le corps d’un enfant de 4 ans et dont les parents font l’objet. L’enfant sexualise ses parents, fait d’eux les personnages de ses fantasmes, mime sans pudeur, ni sens moral leurs actes et gestes sexuels. C’est la premiere fois que l’enfant ressent une sensation grace au corps de l’autre. L’enfant est heureux de ressentir ce desir et ce plaisir.

Cependant, il eprouve aussi une peur, une peur d’un danger, d’etre puni ou de ne pas pouvoir se controler. Il n’a d’autres possibilites que d’oublier, de mettre de cote ses envies. Il cesse alors de considerer ses parents comme des objets sexuels et peut se tourner vers de nouveaux objets de desirs qui seront legitimes. C’est ainsi que progressivement, il va decouvrir la pudeur, la culpabilite, le sens moral et fonder son identite sexuelle d’homme ou de femme. L’Oedipe re apparaitra par la suite lors de l’adolescence et pourra de nouveau survenir a l’age adulte.  L’Oedipe est un douloureux et initiatique passage d’un desir sauvage a un desir socialise, et l’acceptation tout aussi douloureuse que nos desirs ne sauront jamais se satisfaire totalement[3] ». Cette experience s’enregistre dans l’inconscient de l’enfant et perdurera en tant que fantasme qui definie l’identite sexuelle du sujet, determinera de nombreux traits de personnalite, et fixera son aptitude a gerer les conflits affectifs. 1. 4 Vivre le complexe d’ »dipe. Le complexe d’Oedipe a lieu vers 3, 4 ans. Il s’execute lors du stade Phallique. Avant cet age, les lieux de plaisirs sont la bouche (stade oral) puis l’anus (stade anal).

On parle de stade « phallique » car le « phallus » est le penis fantasme, idealise, symbole de la toute-puissance. Il ne s’agit pas du penis en tant qu’organe. A cet age, tous les enfants, filles et garcons pensent que tous les etres vivants ont un phallus et qu’ils sont aussi puissants qu’eux. Mais l’apprentissage de la realite va induire, pour la fille, la douleur d’avoir perdu cet attribut universel et pour le garcon l’angoisse de le perdre. 1. 4. 1 Pour le garcon Si vers 3 ans apparaissent chez lui des sensations de plaisirs liees au penis, l’enfant prend soudain conscience des relations sexuelles susceptibles de les provoquer.

Ses fantasmes lui donnent du plaisir. Il desire posseder sa mere, etre possede par sa mere et supprimer son pere. Le petit garcon veut posseder le corps de sa mere, il veut etre l’objet de ses desirs et veut eliminer le pere, son rival. On parle de desir incestueux. Cependant, ces fantasmes creent aussi en lui des angoisses. Il a peur d’etre puni. Nait en lui l’angoisse de castration, il a peur que son organe qui le rend puissant soit mutile. Puis un jour le petit garcon voit le corps d’une femme ou d’une petite fille. Il constate qu’elle n’a pas de penis. Cette vision intensifie son angoisse de castration.

Il peut alors voir son pere comme un interdicteur, un abuseur, ou un rival qui est craint. L’agent de menace est le pere et l’objet menace est le penis, le phallus ou son derive, la virilite. «  Ecarteles entre ses fantasmes de plaisir et ses fantasmes d’angoisse, partage entre la joie et la peur, le garcon est finalement deborde par la peur. L’angoisse, plus forte que le plaisir, dissuade l’enfant de poursuivre sa quete incestueuse et le conduit a renoncer a l’objet de ses desirs. [4] » Avec le renoncement aux parents et la soumission a la loi de l’interdit de l’inceste, s’acheve ainsi le complexe d’Oedipe masculin.

Ses parents deviennent alors des objets d’identifications. Le complexe d’Oedipe masculin aura 2 consequences decisives dans la structuration de la personnalite future du garcon. D’une part, la naissance d’une nouvelle instance psychique : le surmoi et d’autre part, la confirmation d’une identite sexuelle. 1. 4. 2 Chez la fille Pour la fille, le premier desir incestueux est celui de posseder la mere.  »dipe signifie un attraie erotique de l’enfant pour le parent du sexe oppose. La petite fille desira posseder sa mere n’est donc pas dans l’ »dipe. Selon Freud dans une phase pre’ dipienne.

Durant ce stade la fille tout comme le garcon pense detenir un phallus. Elle veut avoir sa mere exclusivement pour elle. Cependant un jour la fille constate la difference entre son sexe et celui d’un garcon elle est terriblement decue. Elle n’a pas le phallus qui a la forme du penis. Elle souffre d’avoir ete privee, c’est ce que l’on appelle fantasme de douleur de privation. Sa mere qui etait si puissante se retrouve impuissante a lui donner un phallus. La fille rejette alors sa mere. « Le phallus pour la fille ce n’es pas le penis mais l’image de soi[5] » Blessee, elle se retourne vers son pere detenteur su phallus.

Elle desir son pouvoir et sa puissance. Cependant son pere impose un refus sans appel. Elle comprend qu’elle n’aura jamais le phallus de son pere. Alors elle part dans une nouvelle quete, celle d’etre la source du pouvoir de son pere. C’est en desirant ainsi son pere qu’elle rentre dans l’ »dipe. A ce moment la mere reprend une place. Elle devient une femme sensuelle, modele de feminite. Mais le pere refuse aussi que sa fille soit sa source de pouvoir. Le premiers refus du pere a permis a la fille de ce rapprocher de sa mere et de s’y identifier, le second refus conduit la fille a s’identifier a son pere.

La fille ne s’arrete pas la puisse qu’elle ne peut pas etre l’objet sexuel de son pere, elle veut etre comme lui. Elle adopte des attitudes des gestes des valeurs morales qui caracterisent son pere. « Identifiee au trais masculin du pere apres s’etre identifier au trait feminin de la mere, la fillette quitte enfin la scene ‘ dipiennes et s’ouvre desormais au futur partenaire de sa vie de femme ». [6] Le garcon quitte l’ »dipe tres rapidement. Il n’en est pas de meme pour la fille. L’Oedipe traine plus longtemps car il n’y a aucune menace exterieure pour l’obliger a arreter la seduction vers le Pere.

Chez la fille, le complexe d’Oedipe ne disparait jamais tout a fait et ses effets se feront sentir dans toute sa vie de femme. L’enfant  »dipien (enfant imaginaire) est un fantasme qui restera tres longtemps chez elle. La sortie de l’Oedipe demeure en effet problematique, risquant de plonger la fille soit dans une revendication infinie d’amoureuse blessee, soit dans un renoncement mortifere ou encore de la renvoyer a ses premiers amours pour la mere. Le point commun entre le complexe d’ »dipe masculin et le complexe d’ »dipe feminin est la castration.

En effet la castration est une etape pour l’evolution du complexe. Pour la fille il s’agit du commencement, pour le garcon il s’agit de l’aboutissement. 2 Le complexe de castration 2. 1 Definition En psychanalyse, le concept de « castration » ne repond pas aux mutilations des organes sexuels male, mais designe une experience psychique complexe, vecue inconsciemment par l’enfant vers l’age de cinq ans et decisive pour sa future identite sexuelle. L’importance de cette experience est dans le fait que pour la premiere fois l’enfant decouvre au prix de l’angoisse, la difference anatomique des sexes.

Avec cette epreuve de la castration, il saura accepter que l’univers soit compose d’homme et de femmes, et ne vit plus dans l’illusion de la toute puissance. Le complexe de castration ne se resume pas qu’a a une simple etape momentane. Au contraire, l’experience inconsciente est sans cesse renouvelee tout au long de l’existence. 2. 2 Vivre la castration 2. 2. 1 Chez le garcon Freud decouvre, a l’occasion de son travail avec un enfant de cinq ans, le « petit Hans », ce qu’il appellera le complexe de castration.

A travers de cet analyse, mais aussi avec l’experience passe de ses patients adultes, Freud degage ce complexe, decrit pour la premiere fois en 1908. Selon J. -D Nasio, la constitution du complexe de castration masculin peut ce schematise en 4 temps : • Premier temps : Tout le monde a un penis*[7] Selon l’enfant tout le monde possederait un penis semblable au sien. Il n’y aurait pas de difference anatomique entre les organes sexuels males et femelles. Cette fiction reperee par Freud chez tous les enfants, filles et garcons, constitue le prealable oblige du processus de castration.

La decouverte de la realite d’un etre proche ne possedant pas cet organe suppose universel mettra en echec la croyance de l’enfant et ouvrira la voie a l’angoisse d’etre un jour lui-meme depossede. • Deuxieme temps : Le penis est menace C’est dans cette periode que se font entendre certaine menace, afin d’interdire a l’enfant ses pratiques auto-erotiques et a l’obliger a renoncer ses fantasmes incestueux. Clairement, ces menaces previennent l’enfant contre la perte de son penis s’il continue dans ces attouchements. Mais le message cache des mis en garde parentaux est de retirer tout espoir au garcon de prendre la place du pere.

La menace de castration sont porte sur le penis, mais ses effets portent sur le fantasme du garcon qu’il devra renoncer, d’avoir son objet aime, la mere. Les mise en garde, particulierement celle du pere, progressivement interiorisees par l’enfant, seront la genese du surmoi. Les avertissements parentaux n’auront d’influence sur les enfants qu’une fois traversee l’etape du troisieme temps. • Troisieme temps : Il y a des etres sans penis, la menace est donc bien reelle C’est le temps de la decouverte visuelle de region genitale feminine. Ce que l’enfant decouvre n’est pas le vagin, mais le manque de penis.

D’abord le garcon ne montre aucun interet a ce manque, puis dans un second temps l’enfant se souvient des menaces verbales precedemment cite qui donne sens a sa perception visuelle d’un reel danger. Celui de la perte de son organe. La menace de castration parvient apres coup a faire effets. L’attachement affectif narcissique qu’il porte a son penis est tellement intense que l’enfant ne peut admettre que d’autre personne semblable a lui en seraient depourvus. C’est pourquoi l’enfant resiste fortement a l’evidence et prefere rester sur sa conviction au detriment de la realite percue du manque.

Au lieu de capitule le garcon s’obstinera a attribue a la fille un organe penien. • Quatrieme temps : La mere est aussi chatree ; emergence de l’angoisse Plus tard lorsque l’enfant percoit le corps nue de la femme, la realite le rattrape et realise que sa mere na pas de penis. C’est a ce moment precis que ce revele l’angoisse de castration, mais il manque un autre facteur pour que le complexe de castration arrive a son terme. La vue de la femme nue ouvre le souvenir de l’enfant sur les menaces verbales proferees precedente de ses parents. La vision du manque de enis chez la femme plus l’evocation des menaces verbales parentales definissent les deux conditions majeures du complexe de castration. • Temps final : Fin du complexe de castration et fin du complexe d’ »dipe L’angoisse de castration permet aux garcons d’accepter la loi de l’interdit et prefere garder son penis, quitte a renoncer a sa mere comme partenaire sexuel. Le renoncement de la mere et la reconnaissance de l’autorite paternelle s’acheve la phase de l’amour ‘ dipien. L’affirmation de l’identite masculine est alors possible. La fin du complexe de castration est aussi la fin du complexe d’Oedipe. . 2. 2. Chez la fille Nous avons pu constater que le complexe de castration feminin et masculin avait 2 points commun. Le premier etant que la fille comme le garcon pense que tous les etres humains ont un penis. Le second point commun est la separation de la mere dans le processus de castration. Cependant, le complexe de castration pour une fille s’organise tres differemment de celui du garcon. • Premier temps : tout le monde a un penis. Durant cette periode, la petite fille ignore la difference des sexes. Elle se sent detenir le meme attribut sexuel que tous les etres humains.

Elle considere son clitoris comme le petit garcon considere son penis. • Deuxieme temps : le clitoris n’est pas un penis. La petite fille decouvre que le sexe de l’homme ou du petit garcon est different du sien. La reaction est instantanee, la petite fille se dit avoir ete chatree. • Troisieme temps : haine contre la mere La petite fille souffre de l’idee qu’elle a perdu son attribut sexuel. Mais petit a petit, elle finit par comprendre que toutes les femmes sont demunies de penis, sa mere y compris. La fille va alors mepriser et rejeter sa mere pour n’avoir pas su lui transmettre un penis.

La decouverte de la castration amene la fillette a se separer une seconde fois de sa mere et a choisir dorenavant le pere comme objet d’amour. • Temps final : 3 issues du complexe de castration, debut du complexe d’oedipe. La fille va alors adopter une de ces 3 attitudes. Elle peut etre si effrayee par son desavantage organique, qu’elle va se detourner de toute sexualite. Elle ne veut pas de penis. Elle peut aussi etre completement dans le denis de sa castration et esperer avoir un jour un penis comme celui qu’elle a vu. Elle peut aussi admettre et reconnaitre sa castration, reaction dite « normale » selon Freud.

Cette attitude engendre alors un changement du partenaire aime, la mere cede la place au pere. La zone erogene devient alors le vagin, l’envie du penis signifie alors desir de jouir d’un penis dans le coit. Et enfin, l’objet desire n’est plus le penis mais un enfant, c’est-a-dire l’envie d’etre mere. Conclusion Ce dossier m’a ete benefique. La lecture de plusieurs ouvrage ma permis de decouvrir les theories de Freud, celle de Lacan et de plusieurs autres psychanalystes, ainsi que leurs oppositions. Cette etude me permettra peut etre de comprendre certaine situation, certain enjeux mis en place par les enfants accueillis a l’I.

T. E. P. Bibliographie • RAZAVET (Jean-Claude). De Freud a Lacan Du roc de la castration au roc de la structure . Paris Bruxelles : edition De Boeck Universite, 2000, 265 P. • NASIO (J. D). Enseignement de 7 concepts cruciaux de la psychanalyse. Paris VI : editions Payot, 1992, 263 P. • HOUZEL (Didier). Journal de la psychanalyse de l’enfant-24-L’oedipe. Paris VIII : edition Bayard, 1999, 241 P. • NASIO (J. D). L’ »dipe le concept le plus crucial de la psychanalyse. Paris VI : edition Payot et Rivages, 2005, 230 P. ———————– [1] Freud, « Lettre a Fliess du 15/12/1997 », Naissance de la psychologie, page 196 2] J. D. NASIO, l’ »dipe, le concept le plus crucial de la psychanalyse, Desir Payot, p 16. [3] J. D. NASIO, l’ »dipe, le concept le plus crucial de la psychanalyse, Desir Payot, p 19. [4] J. D. NASIO, l’ »dipe, le concept le plus crucial de la psychanalyse, Desir Payot, p 54 [5] J. D. NASIO, l’ »dipe, le concept le plus crucial de la psychanalyse, Desir Payot, p 77 [6] J. D. NASIO, l’ »dipe, le concept le plus crucial de la psychanalyse, Desir Payot, p 85. [7] Tout au long de ce dossier j’utiliserais le terme penis sans me preoccuper de le distinguer du terme phallus.