Commentaire On ne badine pas avec l’amour acte III scène 8

Commentaire On ne badine pas avec l’amour acte III scène 8

ON NE BADINE PAS AVEC L’AMOUR Alfred de Musset acte III, Scène 7 à 8 Introduction : Il s’agit d’une comédie proverbe en trois actes. Cette scène est le dénouement de l’histoire. Camille et Perdican sont destinés l’un à l’autre par leurs parents. Mais par l’orgueil, Camille ne cesse de repousser Perdican. De dépit, celui-ci séduit une jeune paysanne Rosette, soeur de lait de Camille, à laquelle il promet le mariage. Camille cherche alors à reconquérir Perdican. A la fin de la pièce, les amoureux se retrouvent dans un oratoire.

Ici c’est le conflit d’or mants. Ce dispositif personnage. Musset plutôt à l’effet produi A La composition du Swipetoview nextp g i sépare les deux ar la curiosité du aisemblance mais 1ère partie : la déclaration d’amour. Reconnaissance réciproque, disparition de l’obstacle, résolution : les deux amants sont unis. 2ème partie : séparation des deux amants. û- retournement de situation dû au fait que dans une même scene, on a une ébauche de dénouement heureux et dans un second temps, de sa destruction.

Duo, dialogue, choral Didascalies = rapprochement physique. DEmploi du pronom « nous ». DChamp lexical du bonheur. ûReprise en écho « nous, nous aimons ». 0Discours métaphorique bijoux préciosité de l’amour. n= lié au

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divin : « céleste, ce dieu… i’. La séparation est aussi montrée par Des didascalies : « chacun de son côté », côté », « adieu » . 0- Les pronoms « je », « elle », « tu » . 0- Le champ lexical de la mort : « sang, cruel, froid, mortel, meurtrier, la mort, faute, morte ». û- Le refus de Perdican d’aller voir Rosette avec Camille : « non ». 11 n’y a plus de métaphore du bonheur rêvé, c’est la réalité e la mort. û= La mort sépare les deux amants au moment même où ils sont parvenus à surmonter leur amour propre. B. Moment culminant du texte pathétique. e spectateur est amené à éprouver de la sympathie et de la peine pour Camille et Perdican. 211s ont fait le mal malgré eux : cela se note par les termes « enfant » et « jouet », qui montrent qu’ils sont inconscients. Dlls sont capables d’amour, de bonté. Il y a de la compassion de Camille pour Rosette « pauvre enfant », « cruel » elle veut lui porter secours. ? ‘elle sera heureuse », « notre coeur ur » spectateur va s’identifier aux personnages puisqu’il vit le renversement de situation en même temps qu’eux, et aussi intensément qu’eux. ûll va éprouver de la pitié, de la compassion. Esthétique du choc – Le rythme s’accélère à partir du cri de Rosette. La dernière réplique est une asyndète, qui vise à faire un effet intense. û- Les répliques sont brèves. Brutalité du dénouement en une seule réplique elliptique (z il manque un verbe et un actions sont radicales, paroxysmiques. DRetrouvailles, aveu, déclaration, cri, mort, séparation.

Le dénouement est fondé sur le rebondissement. On peut parler de concentration des événements pour accentuer les effets. Une leçon de morale Une réplique de Perd 2 concentration des événements pour accentuer les effets. une leçon de morale Une réplique de Perdican et un retour sur le passé, il s’interroge – presque des exclamations. Il exprime sa stupeur de leur aveuglement. Ils étalent insensés d’avoir agi contre leurs sentiments. Cest une sorte de confession. Réflexion philosophique Dieu rend la vie précieuse par l’amour mais l’homme ne parvient as à concilier vie et bonheur. Dieu donne le bonheur, l’amour, mais l’homme ne peut les saisir à cause de la nature humaine. n On note le champ lexical de la faiblesse : « insensés, trompés, rêve, jouet, vanité, bavardages, colère ». 0Perdican et Camille ont été les victimes de leur nature humaine. 0Les mains couvertes de sang : Perdican est conscient de sa responsabilité. Conclusion . • Cest un texte pathétique qui vise à émouvoir. Le dénouement est brutal, la faute paraît irréparable et de plus les personnages e peuvent échapper à leur destin.

Cest une vision pessimiste accessible à chacun. • La structure du titre et le pronom général donnent l’effet d’un conseil (ne pas jouer avec l’amour) : le titre donne la règle et le texte en est l’illustration. • Le spectateur est impliqué car il est au même niveau que les personnages. II va éprouver de la pitié pour eux. • Emploi du dispositif scénique = coup de théâtre, registre tragique. Cela permet une réflexion morale et nous donne à voir des personnages qui sont les jouets de leur faiblesse humaine. 3