Commentaire littéraire : Dom Juan, Molière, 1665 La tragi-comédie Dom Juan de Molière a été écrite en 1665, mais ce n’est en aucuns cas une création originale car le Dom Juan a existé bien avant Molière et continu encore aujourd’hui. Cest une pièce est comique mais à la fois pathétique, elle raconte comment le personnage principal, Dom Juan, accompagné de son valet Sganarelle, se joue de toutes les femmes qu’il se met en tête de conquérir. Il est dans la scène d’exposition présenté par son valet lors d’un échange avec Gusman, le valet de Done
Elvire, l’actuelle femme de Dom Juan, comme étant un libertin, s’opposant aux contr encore religieuses, le comme la science. Ici l’originalité et la sing cette première scène OF4 Swip next page ales morales ou ue sur du concret, s quelle est Juan proposé dans Premièrement nous analyserons le texte et sa signification, puis, nous présenterons le portrait de ce personnage impossible et monstrueux tel que Sganarelle le décrit, enfin nous mettrons en évidence la relation maître/valet.
Dans la première tirade de Sganarelle il met sur le même plan la hilosophie d’Aristote, considéré comme l’inventeur de la logique et considérant tous les hommes comme des êtres rationnels, et le
Le valet s’exprime et parle de son maître a travers des accumulations ridicules de termes dénonciateurs : « tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un érétique, qui ne croit ni ciel ni enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bêtre brute, un pourceau d’Épicure, un vrai Sardanapale, qui ferme l’oeil a toutes les remontrances chrétiennes qu’on peut lui faire, et traite en billevesées tout ce que nous croyons Ici, nous pouvons penser que Dom Juan agit de la sorte simplement parce qu’il n’a pas foi en la religion chrétienne mais au fur et à mesure que le texte avance nous nous rendons compte que ces actions, paroles et habitudes ne sont que des provocations envers Dieu, envers la chrétienté pour justement nterroger son existence et leurs réactions probables mais encore inexistantes a ces yeux. En effet, Dom Juan utilise un des plus importants sacrements religieux, le mariage, pour interroger la présence d’un être supérieur comme le prouve l’échange entre Gusman et Sganarelle : Gusman : « Mais les saints nœuds du mariage le tiennent engagé » – Sganarelle : « Eh ! Mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois moi, quel homme est Dom Juan » ou encore dans la seconde tirade : « il aurait encore épousé toi son chien et son chat. Un mariage ne lui coûte rien à contracter [ ] Il sal 2