I Chio, une belle ile devenu un sombre ecueil : —-Autrefois, l’ile de Chio etait une ile prospere et s’y trouve une belle verdure abondante. Ses «charmilles» (v,6), «ses grands bois» (v,4), «ses vignes» en font une «ile des vins» (v,2). Il y a de plus de magnifiques contructions «palais» (v,5). Ce champ lexical prouve que l’ile fut un paradis terrestre, montre que la vie y est agreable et que les « choeurs dansants de jeunes filles » (v,6) montrent que l’ile voit jour a diverses fetes, l’harmonie entre homme et nature est fusionelle.
L’auteur est egalement fascine par la splendeur de l’ile avec l’anaphore «Chio» (V,2,3,4). Tout ceci est d’autant plus accentuee avec une enumeration melee a une constante utilisation du pluriel (V4. -V5) —-Suite au massacre de Chio, l’ile offre un tout autre visage : L’ile est devenue inesthetique, la vegetation et les constructions sont detruites. L’etendue de terre entoure d’eau n’est devenue qu’un «sombre ecueil» (v,2) ou persiste uniquement des «murs noircits» par le feu (V7), de plus, le mot «ruines» (v,1) est valorise avec une dierese. Il n’y a plus de presence humaire car «Tout est desert» (v,7) «Tout est .. euil» (v,1), l’instance avec «tout» souligne que l’ile est
Le massacre en lui meme est que tres brievement decrit, en effet, il est seulement dit «Les turcs ont passes» ce qui prouve que les Turcs n’ont pas rencontre de difficultees a detruire Chio. Cependant tout n’est pas detruit : il reste en effet un semblant de vie avec un enfant ainsi qu’un aubepine. Victor Hugo va decrire l’ apparence physique et les etats d’ames de l’enfant, toujours sur le procede de l’opposition, et de l’antithese. II La description de l’enfant. — Avec sa description, Victor Hugo glorifie l’enfant. Ce dernier nous rappelle l’ancienne ile de Chio.
Le champ lexical de la beaute est utilise «bel enfant» (v,19) «au beau front» (v,23), tout comme au debut du poeme, la splendeur est mis en avant. De plus, son physique est en correspondance de la nature, autre element de l’ancien Chio son epaule est «blanche» comme l’aubepine (v11 et v21), ses yeux sont « bleus comme le ciel et comme l’onde » (v 14-15). Les couleurs «bleu» «blanche» «blonde» (v,11-14-18) s’oppose aux couleurs sombre de l’actuel Chio et la beaute de l’enfant offre un reflet du passe du Chio. —Victor Hugo nous montre une certaine pitie envers l’enfant rescape avec certaines expressions «Ah, pauvre enfant» ou «Helas» (v,13-14).
Hugo se lamente egalement sur le triste sort de l’ile de Chio. Cet enfant attire la pitie du fait qu’il soit «seul» (v7) dans cet enfer terrestre et prive d’affection, il ne lui reste comme refuge et companie simplement une aubepine, ce qui est tres precaire. il est vulnerable « pieds nus sur les rocs anguleux » (v13). Grace au dense champ lexcical de la tritesse, on peut penser que l’enfant est tres malheureux « les pleurs » (vl4), « de larmes » (vl6), « chagrins nebuleux » (v25). La beaute de l’enfant qui rappelle l’ancien Chio s’oppose a sa tritesse qui quant a elle, evoque le present de Chio.