Intro : Grand auteur du XIXe siecle, Guy de Maupassant est un ecrivain realiste et naturaliste, tres connu pour ses romans et nouvelles. Dans le chapitre 9 extrait du roman intitule Bel-Ami II, Mme Walter maitresse de Mr Duroy, se retrouve apres une hallucination, nez a nez avec le Christ. Nous allons tenter de repondre a la question suivante : En quoi Mme Walter est-elle passionne par son amant ? Pour ce faire, nous parlerons de son hallucination, de sa passion tragique puis de l’inversion des diverses valeurs.
Transition : Tout d’abord, nous evoquerons en details de l’hallucination de Mme Walter grace au schema narratif, et au champ lexical du regard. I Pour commencer, le texte respecte un schema narratif bien precis. En effet, Mme Walter apercoit le Christ pour la premiere fois a la ligne 3 « l’image sereine de Jesus », puis elle l’entend tel que « Venez a moi » (ligne 5) pour enfin voir « le Christ » (ligne 20).
Apres avoir vu le Christ, Mme Walter compare celui-ci a Bel-Ami comme a la ligne 24 « Il ressemblait tellement a Bel-Ami » et pense encore a son amant lorsque « le mot « Georges » lui venait aux
De plus, le champ lexical du regard intervient lors de l’hallucination de Mme Walter. On remarque une contre plongee a la ligne 23 lorsqu’ « elle leva les yeux vers lui » signe de soumission de la part de celle-ci, mais aussi une plongee ligne 25 « c’etait son amant qui la regardait » preuve cette fois ci de domination. Dans l’hallucination, ce champ lexical du regard intervient pour nous montrer la passion idolatre de Mme Walter envers le Christ qui n’est autre que Bel-Ami. En effet celle-ci est soumise ainsi que domine.
Transition : Apres avoir parle de l’hallucination de Mme Walter, nous nous attarderons sur sa passion tragique grace aux melanges des champs lexicaux et de la tonalite tragique. II En premier lieu, nous retrouvons le champ lexical de la haine et de la violence tel qu’a la ligne 33 ou Mme Walter « se souleva pour […] prendre sa fille par les cheveux et l’arracher a cette etreinte» mais aussi aux lignes 34,35 ou celle-ci « allait la saisir a la gorge, l’etrangler, sa fille qu’elle haissait ».
En plus, de sa haine, Mme Walter nous montre sa foie a travers le champ lexical de la religion que nous retrouvons ligne 1 « Il lui fallait un pretre », mais aussi ligne 3 « l’image sereine de Jesus » ainsi que ligne 10 « chapelle » et « tenebres » ligne 17. Pour finir, Mme Walter est une femme passione par son amant comme nous le voyons grace au champ lexical de l’amour passionnel. En effet, Mme Walter a beau avoir le Christ devant elle, elle ne pense que a Mr Duroy comme a la ligne 24 « Il ressemblait tellement a Bel-Ami », mais aussi lorsqu’elle « balbutiait : « Jesus ! […] Et le mot « Georges lui venait aux levres ». A travers le champ lexical de la haine envers sa fille, celui de la religion pour se tourner vers quelqu’un et le champ lexical de l’amour passionnel envers son amant, Mme Walter est bien une femme passionne par Duroy mais triste est desespere d’ou la passion tragique. En second lieu, on retrouve une tonalite tragique telle que les differentes phrases exclamatives utilise comme a la ligne 26 « son air froid et hautain ! », mais aussi ligne 27 « Jesus ! » ainsi que « Lui ! lui ! avec Suzanne ! (Ligne 29). En outre, on remarque une mort symbolique dans la derniere ligne du chapitre (ligne 37) « Elle poussa un cri et tomba sur le dos. Sa bougie, renversee, s’eteignit ». Et pour finir, le ton utilise par Mme Walter a tout de tragique. En effet celle-ci a une douleur tout au long du texte qui s’accroit de plus en plus ce qui est tragique pour elle et pour le lecteur. Tout d’abord, nous pouvons voir que Mme Walter inverse le Christ et Mr Duroy. En effet, elle s’adresse au Christ mais celui-ci n’est nul autre que Mr Walter