Commentaire Anna

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ARTUS Vendredi 7 Novembre 2014 Annabelle 1 ES2 Commentaire Composé : « Ultima Verba » Les Châtiments, Victor HUGO Hugo écrit : »La poésie c’est tout ce qu’il y a d’intime dans tout.  » La poésie est un art ambivalent, elle peut être rêveuse et permettre Snipe to View l’évasion de l’esprit, p des sentiments, enga e, frivole, récréative… C’ t e. idées. « Ultima Verba et appartient au mou de l’épanchement Ste, poignante, . xpression des Les Châtiments ut composé le 14 décembre 1852 mais est symboliquement daté du 2 décembre 1852, jour de la proclamation de l’empire.

Ultima verba » signifie en latin « dernière parole » par ce poème, Victor Hugo se dresse de façon définitive comme un adversaire résolu et se considère comme un prophète à la parole divine. Ce poème est écrit dans un discours argumentatif, typique de la poésie engagée, Victor Hugo s’adresse à l’empereur, Napoléon Ill, mais aussi au peuple pour délivrer un message: il crie haut et fort non à la proposition damnistie. « Ultima Verba » est d’une part la dénonciation d’un tyran et de la société qui l’entoure et d’autre part l’expression d’un ngagement et d’une détermination à toute épreuve. / La dénonciation

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d’un tyran et de la société qui Pentoure tyran est exprimé par une sorte de dialogue entre lui et Napoléon III. Dans son discours Hugo s’adresse directement à l’Empereur en utilisant le tutoiement « te » v, « ton » ce qui renforce son mépris et discrédite le tyran. Il utilise une antiphrase ironique avec l’appellation « César » pour désigner Napoléon en référence aux empereurs romains, synonymes de grandeur et puissance, alors que lui est tourné u ridicule, présenté dans un univers pittoresque avec son « cabanon ».

L’ironie est renforcée par une antithèse qui souligne l’illégitimité de l’Empereur : on lui présente le Louvre bien qu’il ne soit digne que d’un piètre cabanon. Ainsi, le poète dénonce le rôle d’usurpateur et la mégalomanie du tyran. Après le tutoiement, Hugo instaure une certaine distance entre lui et Napoléon. Il abandonne le « tu » et adopte le pronom « il « tant qu’il sera là » Ce processus a pour but de discréditer une fois de plus l’empereur, Napoléon passe de tyran à parasite.

Le refus de nommer l’ennemi témoigne de son manque d’importance et lui ôte son identité, il renvoi l’ennemi dans le néant. A la fin du poème, Napoléon est désigné par l’évocation de « Sylla dictateur romain qui a multiplié les proscriptions et les massacres. Ainsi Hugo dénonce sa cruauté sangulnalre et fait de lui une figure légendaire dont la postérité gardera le souvenir au même titre que les pires tyrans. Le poème se fait satire. La Critique se poursuit, et c’est ensuite la cour et l’entourage de Napoléon qui en est la victime.

Hugo la dévoile sous son véritable aspect : une so l’entourage de Napoléon qui en est la victime. Hugo la dévoile sous son véritable aspect : une société noire, contaminée par les vices de son chef. Hugo désigne cet entourage par des termes très péjoratifs avec la métonymie « têtes courbées » au vers 9. Les partisans de l’Empereur ne représentent plus des êtres à part entière mais des « têtes » uniquement capables d’acquiescer aux actions de Napoléon Ill.

Le terme de « valets » au vers 7, l’assonance en « on » aux vers 6-7 « montreront » ; ? ton » ; « montrerai » ; « ton » ; «cabanon » et l’allitération en « t » : « tandis » ; « tes » ; « te » ; « montreront » ; « ton » ; « te » ; « montrerai » ; « ton » démontre une soumission et une servilité extrême des courtisans. La noirceur de la société est renforcée par le terme « trahisons » au vers 9 qul, mit au pluriel, exprime la banalité de cette pratique. Bien que cela soit fait d’une manière implicite, le clergé, désigné par le pronom indéfinis « on est également cible de la critique d’Hugo.

En effet le clergé est celui qui « bénit » et qui de ce fait rend légitime l’usurpation de Napoléon III et rend l’EgIise complice du tyran. Mais au travers de cette critique, Hugo parvient à nous faire partager ses émotions. Avec un certain lyrisme, il évoque la nostalgie de la France, son exil partagé avec ses « nobles compagnons », sa force de conviction, son désir de ne pas faiblir. Il/ Un engagement et une détermination sans faille « Ultima Verba » est la réponse de Victor Hugo à Napoléon III. En effet à cette époque, des rumeurs,