TABLE DES MATIERES INTRODUCTION PROBLEMATIQUE 4 CHAPITRE 1 : METHODOLOGIE…. — . 6 or26 Sni* to View 1. 1. 3 METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE — 6 Méthodes de Collecte de Méthodes d’analyses Formalisation………………… 1 . 1. 4 Les résultats attendus . 7 1 . 2. 5 Etude de cas du Burkina Faso • 11 CHAPITRE 2 : SITUATION DU SECTEUR DE L’ENERGIE AU BURKINA . 13 2. 1 Présentation de la SONABEL… • • • • • • • • • • • • • 13 2. 1. 1 2. 1. 2 2. 2 Objectifs Evolution du cadre institutionnel 14 2. . 1 2. 2. 2 2. 3 Historique Phase de monopole 17 3. 1. Test de causalité au sens de Granger 18 3. 2. 1 Enoncé…. 3. 1. 3 Interprétation des résultats 3. 1. 2 Résultats 8 3. 2 Analyse de l’ampleur de la relation entre la croissance économique et la consommation d’électricité : mise en évidence des élasticités…. — 19 Enoncé… RECOMMANDATIONS — 21 22 ANNEXES . 23 2 Facteur de production incontournable dans le monde, l’énergie électrique est perçue comme une composante essentielle de la croissance économique.
Cénergie électrique, de par sa flexibilité d’utilisation, ses réseaux de distribution, la
Entre 2008 et 2014, le secteur de l’énergie électrique a reçu plus de 130 milliards de FCFA d’investissement enfin d’amélioré l’offre d’électric tifie l’importance de ce est exposé au troisième chapitre. Le problème d’accès à l’énergie électrique en tant que facteur de production n’est plus à démontrer dans les pays en développement et au Burkina Faso en particulier. L’offre d’électricité demeure insuffisante pour les besoins des industriels et les consommations des ménages.
Cette insuffisance se traduit par les délestages et la faible couverture du territoire en électricité. En effet, la consommation annuelle d’électricité par tête au Burkina Faso est estimée à seulement 35 Kilo Watt Heure (KWH) contre 246 KWH au cameroun, 196 KWH au Sénégal et 172 KWH en Côte d’Ivoire (Banque Mondiale, 2006). Le taux d’électrification et le taux de couverture nationale sont respectivement estlmés à et 27,42% en 2011, avec un taux d’accès de 25% en 2009.
La production est essentiellement dominé par le thermique en 2009 et en 2013). A cela il faut ajouter le coût de cession du Kilo Watt Heure (KWH) jugé prohibitif. Ainsi en 2006 le Burkina Faso était classé deuxième pays de la CEDEAO ayant le coût de cession du Kilo Watt Heure (KVVH) le plus élevé (121 FCFA) après la Guinée Bissau. Ce coût en constante évolution est passé de 114,22 FCFA en 2003 à 140,78 FCFA en 2008 avant d’amorcer une tendance à la baisse pour se situer ? 125 FCFA en 2013.
Au regard de l’importance lectrique pour les PAGF s OF électrique des ménages et celle des unités industrielles sur le dynamisme de l’activité économique au Burkina Faso. Il s’agira d’analyser les objectifs spécifiques suivants : L’interrelation entre la consommation de l’énergie électrique et la croissance econamque ; L’impact de la consommation de l’énergie électrique des industrielles sur la croissance économique ; L’impact de la consommation de l’énergie électrique des ménages sur la croissance économique.
Sur la base des objectifs spécifiques de notre étude, la vérification es trois (03) hypothèses fondamentales suivantes guideront notre réflexion, ? savoir : Il existe une double causalité entre la consommation de l’énergie électrique et la La consommation de l’énergie électrique par les unités productives (industrielles) à un impact positif sur la croissance économique , La consommation de l’énergie électrique par les ménages a un impact positif sur la croissance économique.
Dans un contexte où le développement socio-économique du pays est handicapé par le coût élevé des facteurs de production et particulièrement celui de l’électricité, une elle étude permettra d’orienter les décideurs publics dans leur prise de décision en vue PAGF OF Internet, à la Société Nationale Burkinabé d’Electricité (SONABEL) et sur le site du Centre D’études, de Documentation, de Recherche Economique et Sociale (CEDRES). 1 . 1. Méthodes d’analyses Notre étude a pour objectif d’analyser l’influence de la consommation de l’énergie électrique des ménages et des unités industrielles sur le l’activité économique au Burkina Faso. Pour aboutir aux résultats escomptés, nous allons observer l’évolution de ses variables statistiques dans le temps. Pour analyser ‘influence entre la consommation de Pénergie électrique et la croissance économique, nous allons utiliser une analyse multivariée (test de causalité au sens de Granger et test de cointégratian au sens de Johansen).
Par la suite nous allons utiliser un modèle économétrique (Logarithme Népérien) pour analyser l’ampleur de la relation entre croissance économique et la consommation en énergie électrique. L’étude utilise des données collectées sur la période 2000-2013. Dans le cadre de cette étude nous allons utiliser les logiciels suivants : Ward pour le traitement de texte, Excel et Eviews 3. pour le traitement des données. 1 . 1. Formalisation pour étudier les hypothèses : Hl : Il existe une double causalité entre la consommation de l’énergie électrique et la PAGF 7 OF constante et DC] le terme d’erreur C] Analyse de l’ampleur Cl, Cl les paramètres, la constante et le terme d’erreur 1 . 1. 4 Les résultats attendus Probabilité critique < Seuil (5%) rejet de l'hypothèse nul de non causalité et de non significativité des paramètres Probabilité critique > Seuil (5%) non rejet de fhypothèse nul 1. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE L’économie de l’énergie est assurément dominée par deux ythes qui traduisent, l’un la croyance que le progrès social est fonction de la quantité produite de richesses et partant de la quantité consommée d’énergie, l’autre, l’idée que les choix énergétiques retenus sont la résultante de processus rationnels de décisions que les mécanismes du marché sont susceptibles de provoquer ( Percebois, 1978). 1. 2. Consommation d’électricité et Produit Intérieur Brut Le rapport qui existe à un moment donné, dans un pays donné, entre la consommation d’énergie et le Produit Intérieur Brut est très variable dans le temps et dans l’espace. De nombreux facteurs interfèrent sur ce rapport le climat, l’organisation de l’espace, la structure de la production, la technologie utilisée, le prix directeur de l’énergie, la réglementation en vi ueur, le comportement des aeents économiques etc.
PAGF 8 OF imposée comme un postulat irréfutable, tant et si bien que chercher à diminuer la consommation énergétique par tête c’est, aux yeux de beaucoup, remettre en cause le bien-être social (Percebois, 2000). Le calcul, sur la période d’après Guerre, de l’élasticité de la consommation primaire d’énergie par rapport au Produit National Brut pour les ays développés, donne un coefficient qui, dans la plupart des cas, est proche de l’unlté.
Au début des années soixante, cette loi dite de « l’élasticité-unitaire s, qui avait pu laisser penser que la consommation d’énergie et le revenu doivent évoluer au même rythme, a soulevé de nombreuses controverses pour laisser finalement place à la thèse selon laquelle, historiquement et donc conceptuellement, on peut déconnecter les deux mouvements et opter pour des élasticltés revenu inférieures à l’unité. Certaines fonctions de production intégrant l’énergie comme facteur de roduction à part entière vont alors être élaborées.
Ces fonctions de type KLEM (K comme capital, L comme travail, E comme énergie et M comme matière), qui ont suscité beaucoup de travaux empiriques et théoriques dans les années soixante-dix et quatre vingt, postulent une stricte complémentarité entre les différents facteurs tandis que d’autres admettent une substituabilité partielle, voire quasi- parfaite entre les facteurs. Le recours à des fonctions n putty-puttv agrégé comme à un niveau désagrégé. Une polémique a cependant opposé à la fin des années 1970 Berndt et Wood, d’un côté, Gregory et Griffin de l’autre.
Les premiers postulent la complémentarité du capital et de l’énergie, et les seconds défendent la large substituabilité de ces deux facteurs. La question centrale aujourd’hui est de savoir si la consommation d’électricité stimule, retarde ou est neutre vis-à-vis de la croissance économique. Certains soutiennent que l’utilisation d’énergie moderne est un préalable au progrès économique, social et technologique dans la mesure où elle complète le travail et le capital dans le processus de production (Ebohon, 1996 ; Templet, 1999).
Pour les partisans de cette hypothèse, une déficience dans la fourniture d’énergie électrique peut limiter la croissance économque et le progrès technologique. Ils croient que l’électricité a été une source majeure d’amélioration du niveau de vie des pays avancés et a joué un rôle crucial dans l’avancement technologique et scientifique de ces pays (Rosenberg, 1998). Même dans des pays en développement, il a été découvert que l’accès ? l’électricité est associé à l’amélioration de la santé et du niveau d’éducation des pauvres (IEA, 2002).