Bataille de Wagram [pic] Au petit matin, l’assaut francais est lance avec une puissance extraordinaire. L’Empereur a remarque une faiblesse dans une ligne de defense ennemie, et il souhaite exploiter cette breche. Le marechal Oudinot attaque a Russbach detenue par Hohenzollern, qu’il prend sans aucun probleme. Mais la contre-attaque autrichienne se met en marche, et Davout se trouve en difficulte. Bernadotte, arrive dans la nuit, s’elance sur le plateau de Wagram, apres avoir conquis les abords de la ville d’Aderklaa, plus au sud.
La nuit tombante, le combat ne baisse pas en intensite, et les autrichiens se defendent comme des lions (ils veulent tenir leurs positions jusqu’au bout). Grace a ce courage desespere, Napoleon a echoue dans sa tentative d’encerclement de l’armee ennemie. Neanmoins, les pertes adverses sont terrifiantes (environ 10 000 morts et disparus). Le lendemain matin, les deux camps reprennent leur offensive respective. L’Archiduc concentre ses forces a Aspern, en tentant de faire tomber le village detenu par Massena et Bernadotte.
Les francais, sous la fantastique pression autrichienne (attaque coordonne de plus de 75 000 soldats), les deux chefs francais sont obliges de se replier sur Wagram. A ce moment precis, la situation commence a devenir critique, et Napoleon aurait pu
Mais les projets de Napoleon en sont tout autres : il veut contourner des deux cotes l’armee autrichienne, et enfin seulement, apres aneantissement de celle-ci, fondre sur les derniers carres encore debout de la ville. Pour cela, il ordonne a Drout d’executer la man? uvre. Cet ancien general, habitue de longues dates des techniques de guerre de l’Empereur, surnomme le « Sage de la Grande Armee », va mettre en place la plus formidable batterie d’artillerie dans une bataille : pas moins de 100 pieces de canons sont rassembles en un meme point, aneantissant les charges autrichiennes.
Se lance ensuite les traditionnelles et puissantes charges francaises, menees par le celebre general de Lasalle, qui malheureusement decedera des suites de ses blessures. L’armee autrichienne de l’archiduc Charles est presque totalement aneantie, les maigres bataillons survivants de la tuerie s’enfuient deja vers Vienne. Celui-ci laisse plus de 40 000 morts sur le plateau de Wagram, contre 20 000 pour les francais. C’est donc une victoire francaise. [pic]