Georges Bataille Biographie Georges Bataille, né le 10 septembre 1897 à Billom (Puy-de- Dôme), mort le 9 juillet 1962 à Paris[], est un écrivain français. Multiforme, son œuvre s’aventure à la fois dans les champs de la littérature, l’anthropologie, la philosophie, l’économie, la sociologie et Ihistoire de l’art. Érotisme et transgression sont les deux termes les plus communément attachés à son nom.
Il est également connu sous les pseudonymes de Lord Auch, Pierre Angélique, Louis Trente et Dianus. Alors qu’il avait été él étant athées, il se co 0 rompu avec le catholi rr:e Vipe View next page sur file de Wight, il re sur « L’ordre de chev n, ses parents n 1917. Après avoir l’abbaye de Quarr, ec succès sa thèse XIIIe siècle Attiré par les corridas, il fréquente les arènes de Madrid.
Au cours de l’une de celle-ci, il assiste à la mort de Manuel Granero, le torero ayant d’abord été énucléé par les cornes du taureau qui s’acharna sur lui jusqu’à lui réduire le crâne en bouillie. Bataille en sort très marqué, n’oubliant jamais cette scène où s’étaient, pour lui, croisées mort et sexualité. Il découvre l’œuvre de Friedrich Nietzsche et ses théories sur a mort de Dieu et
Fondateur de plusieurs revues (dont en 1946, la revue Critique plus tard dirigée par son ami Jean Piel) et groupes d’écrivains, il est l’auteur d’une œuvre abondante et très d to next page diverse, publiée en partie sous pseudonyme : récits, poèmes, essais sur d’innombrables sujets[]. Il débat ainsi au sein du Collège de sociologie (1937-1939) avec les ethnologues Roger Caillois, Michel Leiris et Anatole Lewitzki. Relativement peu connu de son vivant, il exercera après sa mort ne influence considérable sur des auteurs tels que Michel Foucault, Philippe Sollers ou Jacques Derrida.
Arrivé sur place, Bataille invita à une rencontre mémorable ses amis Albert Camus et René Char, qui dirigeaient la revue Empédocle, ils arrivèrent avec leur cofondateur Albert Béguin ainsi que Jacques Dupin, secrétaire de rédaction de la revue, avec lequel il se lia d’amitié. ly publiera Comment dire Cette même année, il rencontra Francis Ponge, André Frènaud, Georges Schéhadé et Georges Braque. Bataille était également un philosophe (bien qu’il ait enoncé à ce titre), mais pour beaucoup, comme Sartre, ses prétentions philosophiques se bornent à un mysticisme athée.
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, influencé par Heidegger, Hegel, et Nietzsche, il écrit La Somme athéologique (le titre se réfère à la Somme théologique de Thomas d’Aquin) qui comporte ses travaux L ‘Expérience intérieure, Le Coupable et Sur Nietzsche. Après la guerre il compose La Part maudite, et fonde l’influente revue Critique. Sa conception très particulière de la « souveraineté » a été discutée par Jacques Derrida, Giorgio Agamben, Jean-Luc Nancy et d’autres.
Georges Bataille estimant que le surréalisme, sous la houlette d’André Breton, restait bien trop hégélien et trahissait le réel « dans son immédiateté pour un surréel 0 d’André Breton, restait bien trop hégélien et trahissait le réel « dans son immédiateté pour un surréel rêvé sur la base d’une élévation d’esprit[] » avait fondé en 1929 une revue anti- surréaliste, Documents, à laquelle contribuèrent des peintres, des écrivains, des historiens d’art et des ethnologues en quête des « traces d’un refoulé sur lequel se sont édifiées la culture t la rationalité occidentales Parmi les collaborateurs de Documents on relève les noms des plus grands artistes, poètes et intellectuels de Pépoque, dontJuan Miré, Picasso, Giacometti, Arp et André Masson, ainsi que des écrivains comme Michel Leiris et Robert Desnos et des photographes comme Jacques-André Boiffard et Karl Blossfeldt. Allant plus loin encore, Bataille estima que Breton et les surréalistes faisaient de Sade, « ce dépensier de langage », un usage bien futile. Dans son Second manifeste du surréalisme, Breton montra l’exaspération qu’il éprouvait à son égard.
Bataille y est présenté comme un malade atteint de « déficit conscient à forme généralisatrice », un « psychasthénique » qui se meut avec délectation dans un univers « souillé, sénile, rance, sordide, égrillard, gâteux Sartre le prit pour cible quinze ans plus tard dans un article au titre ironique, « Un nouveau mystique qui fait suite à la parution du premier ouvrage signé du nom de Bataille, L ‘Expérience intérieure. Il est successivement qualifié de « passionné de « paranoïaque » et de « fou Le philosophe lui suggérait un traitement à la fin de l’article hilosophe lui suggérait un traitement à la fin de l’article : « Le reste est affaire de la psychanalyse « La littérature et le Mal » À travers cet essai, Georges Bataille, se fondant sur la thèse selon laquelle le Mal et la littérature sont fondamentalement inséparables, étudie huit auteurs célèbres dont il considère que leurs récits sont emprunts du Mal et d’une culpabilité certaine.
Il tend ainsi à démontrer que la littérature, qui a pour rôle d’ébranler le lecteur et d’illustrer la prédisposition de l’homme pour le Mal, ne saurait atteindre son but si les écrivains ‘éloignaient du Mal. Auteurs analysés L’ouvrage est divisé en huit chapitres, préalablement publiés sous forme d’articles dans la revue Critique, consacrés à huit auteurs différents : Emily Brontë / Charles Baudelaire / Claude Michelet / William Blake / Marquis De Sade / Marcel Proust / Franz Kafka / Jean Genet / Emily Brontë Emily Jane Brontë (30 juillet 1818 Thornton – 19 décembre 1848 Haworth) est une poétesse et romancière britannique, sœur de Charlotte Brontë et d’Anne Brontë.
Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), son unique roman, est considéré comme n classique de la littérature anglaise. Emily Brontë écrivit par ailleurs de nombreux poèmes de grande qualité, dont une part importante a été écrite dans le cadre du cycle de Gondal. « Les Hauts de Hurlevent » Résumé du roman 4 0 demeure de la région du West Yorkshire. L’accueil des hôtes est froid et distant : Cathy est une jeune fille renfermée et Joseph, un domestique hargneux. Contraint par le mauvais temps de loger sur place, le visiteur découvre durant ses heures d’insomnies un manuscrit au récit embrouillé où il est question de Heathcliff, de Cathy, d’amours contrariées… Rentré chez lui au matin, il demande des explications à sa servante Nelly.
Cest elle qui lui fait le récit de Hurlevent et de ses habitants La famille Earnshaw habite Les Hauts de Hurlevent. Un jour, Monsieur Earnshaw revient d’un voyage en ville avec un petit sauvageon nommé Heathcliff. Les enfants Earnshaw l’accueillent différemment. Si le fils, Hindley, le déteste, Catherine, la fille, éprouve rapidement de tendres sentiments envers lui, qui semblent réciproques et qui n’auront de cesse de s’accroître au fil du temps. Lorsque le père meurt, Hindley devient chef de famille et traite Heathclifftrès durement. II se mari mais sa femme meurt en lui laissant un fils, Hareton. Cette épreuve le durci encore plus et la vie d’Heathcliff est plus difficile que jamais.
Malgré ses sentiments pour Heathcliff, Catherine épouse Edgar Linton, un fils de bonne famille. Elle espère que son mari l’accueillera comme un frère mais, Heathcliff ne comprend pas la manœuvre et se sent trahi. Il s’enfuit pour réapparaitre quelques années plus tard. II revoit Catherine en cachette. Ils s’avouent leur amour mais la jeune femme, malade, ne tarde pas à mourir n donnant naissance à une petite fille, Cathy. À partir de ce moment-là, Heathcliff ne survit que pour une donnant naissance à une petite fille, Cathy. À partir de ce moment-là, Heathcliff ne survit que pour une chose, se venger d’Edgar Linton et d’Hareton Earnshaw.
Après avoir ruiné ce dernier et prit Les Hauts, il enlève la sœur dEdgar et en fait sa prisonnière. Elle lui donnera un fils, Linton, qui malheureusement est très fragile. De retour au Hauts, il séquestre Cathy et la force à épouser Linton. De cette manière, il s’appropriera les biens des Linton. Cathy se retrouve très vite veuve. Cathy trouve ensuite un allié inattendu en la personne de Hareton. Bien que rustre, il se montre gentil avec elle et la défend contre Heathcliff. Ils nouent, petit à petit, une relation amoureuse. Frappé par la ressemblance des deux Jeunes gens avec sa défunte bien aimée, il met fin à sa vengeance. Il se laisse sombrer dans la dépression et fini par mourir.
En 1802, Cathy et Hareton vont se marier quand un garçon apparait et avoue avoir vu les fantômes d’HeathcIiff et de Catherine sur la lande. Canalyse de « «Les Hauts de Hurlevent » par Georges Bataille L’amour est la vérité de la mort de même que la mort est la vérité de ramour. Ainsi pensait Bataille en admirant l’un des chefs d’œuvres de la littérature romantique qui était sur la voie de disparition à ces années-là. Cette partie consacrée à l’unique roman de Brontë est composée de cinq sous parties dont chacun étudie un aspect différent de cette œuvre selon la pensée de Bataille. l) L’érotisme D’après Bataille, l’amour dans les œuvres de Brontë est en relation étroite avec la mort. Il dit : « L’érotisme est l’approbation de la vie jusque dan 6 0
