Barbara

Barbara

Barbara Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-l? Et tu marchais souriante É panouie ravie ruisselante Sous la pluie Il pleuvait sans cesse sur Brest Et je t’ai croisée rue de Siam Tu souriais Et moi je souriais de même Toi que je ne connais Toi qui ne me connai Rappelle-toi Rappelle-toi quand m N’oublie pas or7 Sni* to View Un homme sous un porche s’abritait Et il a crié ton nom Et tu as couru vers lui sous la pluie Ruisselante ravie épanouie Et tu t’es jetée dans ses bras Rappelle-toi cela Barbara Et ne m’en veux pas si je te tutoie je dis tu à tous ceux que j’aime

Même si je ne les ai vus qu’une seule fois Je dis tu à tous ceux qui s’aiment Même si je ne les connais pas Cette pluie sage et heureuse n’est même plus l’orage De fer d’acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l’eau sur Brest Et vont pourrir au loin Au Iain très loin de Brest Dont il ne reste rien. Jacques Prévert, Paroles La chasse à l’enfant de Jacques Prévert. 1934. Bandit ! Voyou

Désolé, mais les essais complets ne sont disponibles que pour les utilisateurs enregistrés

Choisissez un plan d'adhésion
! Voleur ! Chenapan ! Au-dessus de I île, on voit des oiseaux Tout autour de Ille il y a de l’eau Qu’est-ce que c’est que ces hurlements

Cest la meute des honnêtes gens Qui fait la chasse à l’enfant Il avait dit Jien ai assez de la maison de redressement Et les pardiens à coup de c t brisé les dents *AGF 9 l’eau. CHANSON DE L’OISELEUR Illustré par une peinture à la Cire de catherine RÉAULT-CROSNIER. L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le sang L’oiseau si tendre l’oiseau moqueur L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne L’Olseau qui voudrait s’enfuir L’oiseau seul et affolé L’oiseau qui voudrait vivre L’oiseau qui voudrait chanter L’oiseau qui voudrait crier L’oiseau rouge et tiède co

PAGF3CF7 exterminé pour ceux qui saignent parce que ces gens-là ça ne comprend que la trique pour ceux qui triment parce que les pauvres c’est fait pour travailler pour ceux qui pleurent parce que s’ils ont des yeux eh bien c’est pour pleurer pour ceux qui meurent parce que les rouges ne sont pas de bons Français pour ceux qui paient les pots cassés du Profit et du mépris des hommes Claude Roy – « Les Circonstances » in poésies, Gallimard (1970) c pas de travers elle pousse réguliérement sa petite voiture ses quatres saisons la pluie… a neige… la grele… le beau temps jamais elle n’est ivre ‘est à peine si elle se permet de temps en temps un malheureux petit volcan elle tourne la terre elle tourne avec ses arbres… ses jardins… ses maisons.. elle tourne avec ses grandes flaques de sang et toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent elle elle Sent fout la terre elle tourne et toutes les choses vivante se mettent à hurler elle s’ent fout elle tourne elle n’arrete pas de tourner et le sang n’arrete pas de couler… u s’ent va t’il tout ce sang répandu le sang des meutres… le sang des guerres… le sang de la misere.. et le sang des hommes torturé dans leurs prisons… t le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman… et le sang des hommes qui saignent de la tete dans les cabanons.. et le sang du couvreurs qui glisse et tombe du toit et le sang qui arrive et qui coule à grand flots avec le nouveau né.. avec l’enfant nouveau.. la mére qui crie.. l’enfant qui pleure.. le sang coule.. a terre tourne la terre n’arrete pas de tourner le sang n’arrete pas de couler ou s’en va t’il tout ce sang répandu le sang des matraqués.. des fusillés.. des condammés.. et le sang de ceux qui meurent comme ça par accident… Dans la rue passe un vivant avec tau t le sang de ceux qui meurent comme ça par accident. Dans la rue passe un vivant avec tout son sang dedans soudain le voila mort et tout son sang est déhors et les autres vivants font disparaitre le sang ils emporte le corps mais il est tétu le sang et la au était le mort beaucoup plus tard tout noir un peu de sang s’etale encore.. ang coagulé rouille de la vie rouille des corps sang caillé comme le lait quand il toune quand il toune comme la terre comme la terre qui tourne avec son lait.. avec ses vaches.. avec ses vivants.. avec ses morts la terre qui tourne avec ses arbres… ses vivants ses maisons… a tourne qui tourne avec ses mariages.. les enterrements.. les coquilliages les la terre qui tourne et qui tourne avec ses grand ruisseaux de sang. L’oreue de barbarie rien? ‘ lui demandèrent les musiciens. Moi je joue de l’orgue de Barbarie et je joue du couteau aussi » dit l’homme qui jusqu’ici n’avait absolument rien dit et puis il s’avança le couteau à la main et il tua tous les musiciens et il joua de l’orgue de Barbarie et sa musique était si vraie si vivante et si jolie que la petite fille du maître de la maison sortit de dessous le piano où elle était couchée endormie par ennui et elle dit: « Moi je jouais au cerceau ? la balle au chasseur je jouais à la marelle Je Jouals avec un seau je jouais avec une pelle je jouais au papa et à la maman je jouais à chat perché je jouais avec mes poupées je jouais avec une ombrelle je jouais avec mon petit frère avec ma petite sœur je jouais au gendarme et au voleur mais c’est fini fini fini je veux jouer à l’assassin je veux jouer de l’orgue de Barbarie.  » Et l’homme prit la petite fille para la main et ils sien allèrent dans les villes dans les maisons dams les jardins et puis ils tuèrent le plus de monde ossible après quoi ils se marièrent et puis ils tuèrent le plus de monde possible