Sujet : L’objectivite de l’histoire suppose-t-elle l’impartialite de l’historien ? Le corrige : Les notions au programme : L’histoire – La science La problematique : Partant du principe que l’historien doit etre objectif, quelles sont les conditions de cette objectivite ? Et cette objectivite doit-elle se penser sur le modele de la science ? Les references pertinentes : Bachelard Schopenhauer (sur les particularites de la science) Paul Ricoeur (sur l’objectivite particuliere de l’histoire) Le plan : I. OUI, car prendre parti, c’est etre partial.
Or, c’est justement cette subjectivite qui fait qu’on a refuse le statut de science a l’histoire au XIXe siecle. A. Modele de cette objectivite scientifique : exterieur, se contenter d’observer (d’ou la « catharsis intellectuelle », suggeree par Bachelard). B. La subjectivite est une interpretation selon un point de vue au detriment des autres. L’explication du passe par rapport au present est forcement infidele (puisque l’homme n’est pas dans le passe). II. L’histoire est une science humaine, ce qui est different d’une science de la nature et se caracterise par : A – une primultimite (qui n’arrive qu’une fois) de l’evenement : on ne peut xpliquer le particulier par le general. Il faut se replacer dans le contexte
On attend qu’elle nous protege d’une memoire partielle et partiale, et qu’elle nous permette de comprendre ce « sujet » qu’est l’Homme. III. Qu’est-ce que suppose alors l’objectivite en sciences ? L’objectivite en histoire presuppose plutot : A – Une mefiance vis-a-vis de la memoire partielle et partiale B – Un travail precis sur les documents (eux-memes subjectifs par confrontation) C – Un travail collectif : vertu de l’intersubjectivite D – Une volonte d’objectivite sachant que l’historien ne peut ne pas etre un sujet et qu’il n’y a pas de connaissance sans sujet connaissant.