Le phénomène Mini-Miss : atteinte aux droits de l’enfant ? Décembre 2010, le magazine Français Vogue crée une polémique en publiant à la Une une photo d’une petite fille de 10 ans, posant comme une adulte dans des vêtements haute couture. Sur l’un des clichés, elle est allongée dans un canapé, chaussures léopard aux pieds. Sur une autre, elle apparaît avec un rouge à lèvres très foncé qui lui donne au moins 18 ans, suscitant la réaction de plusieurs personnes politique, notamment en France.
Concours de Mini-Miss : De quoi s’agit-il ? Initiés par les Etats-Unis, puis s’exportant au fil des décennies à travers le Monde, notamment en Europe, les concours de Mini Miss organisés par u (grandes marques, onc à 13 ans qui participe ? to View exclusivement physi beau visage, les plus airie, ou privées filles âgées de O s sur des critères Is tels que le plus robe, la meilleure personnalité, .. Ce qui peut provoquer de nombreux complexes physiques lors de leur adolescence.
L’heureuse élue de ce concours bénéficiera d’une compensation financière allant jusqu’à plusieurs milliers de dollars, avec la traditionnelle couronne. La tenue vestimentaire et les poses de certaines petites filles ont choqué la classe polltlque suscltant de
L’idée n’est pas de tomber dans le contrôle social mais de leur rappeler qu’il y a des barrières à respecter afin de conserver le temps de l’enfance (6-12 ans) qui fait partie de la construction psychologique de l’enfant » – C. JOUANNO. En Mars 2012, elle propose les lois suivantes : – Interdiction des concours de beauté pour les moins de 18 ans – Interdiction d’être l’égérie d’une marque pour les moins de 16 ans – Retour à l’uniforme dans les primaires Hypersexualisation des jeunes filles : une motivation à la pédophilie ? ? Elles se maquillent, portent des talons ou même des strings et cela, malgré leur jeune âge. Et si certaines fillettes ressemblaient de plus en plus à des femmes ? » Loin de se contenter d’embellir raisonnablement leur fillette, les mamans n’hésitent pas à avoir recours à des procédés que ‘on pourrait raisonnablement considérer comme s’adressant aux adultes : pose de faux ongles, soins de la peau en salons d’esthétique, bronzage artificiel ..
D’autant que le regard des adultes qui jugent des fillettes n’est pas sain. Si ces concours étaient organisés par des hommes, on crierait à la perversité, voire à la pédophilie. Qui est responsable ? Mais ce que l’on voit dans les médias est souvent le reflet de ce que désirent les mères. Il est peut-être important que la beauté d’un enfant soit valorisée, mais pas au détriment de ses autres qualités intellectuelles.