Arguments pour peine de mort

Arguments pour peine de mort

Commentaire compose de « Mon reve familier » Le poeme « Mon reve familier » est extrait du recueil « Poemes Saturniens » qui a ete publie en 1866. L’auteur de ce recueil est Paul Verlaine. C’est un poete d’inspiration parnassienne. Dans son recueil « Poemes Saturniens » il decrit la mauvaise influence de Saturne sur la vie des personnes. Saturne est l’ancienne divinite du temps. Dans ce poeme « Mon reve familier »,l’auteur dresse un portrait de la femme ideale pour lui. Quels sont les procedes qui montrent l’implication du poete dans ce poeme ? Comment le poete aborde la femme ?.

Dans ce sonnet l’auteur s’implique a travers le reve afin de mettre en exergue la femme ideale qu’il recherche eperdument. Le poete realise un reve dans lequel il entrevoit une femme ideale. Cela nous est indique grace a la presence du mot « reve » (vers 1) au debut du poeme. On ressent une presence tres importante du poete dans ce poeme. Cela est justifie grace a la presence de la premiere personne du singulier, recurrente tout au long du sonnet : « Je » (vers 1) et « Je » (vers 10). On remarque aussi l’emploi des adjectifs possessifs comme : « mon » (vers 7).

Le poete est donc le personnage principal de ce poeme. En outre, de nombreuses perceptions sensorielles sont

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presentes dans le poeme ce qui permet de prouver la presence et la place du poete dans ce poeme. On peut ainsi relever le champ lexical des perceptions a travers les mots et expressions suivants : « regard » (vers 12), « voix » (vers 12) , « sonore » (vers 10), « doux » (vers 10) ou « moiteurs » (vers 11). On assiste ici a un melange de perceptions. Le poete se livre aussi a une veritable exaltation lyrique.

L’auteur reprend successivement le « je », dont sa presence evoque un lyrisme important, et dans ce cas precis rappelle le mal etre qui est chante par les romantiques. On remarque la presence d’une ponctuation expressive dans le poeme comme les points d’exclamation : « helas ! » (vers 6). Cette interjection peut egalement designer la souffrance du poete. La rencontre que se plait a imaginer le poete devient donc impossible. La recurrence des verbes « aimer » qui est repris trois fois dans le poeme et la presence de rimes interieures en « aime » laisse suggerer a quel point la condition du poete est difficile.

Le poeme prend donc une dimension pathetique. Verlaine, qui est tres present dans ce poeme, notamment par la presence des sentiments et la perception, va laisser progressivement l’image de la femme prendre de l’importance tout au long de ces vers. La femme, decrite par le poete tout au long du sonnet, est presente comme floue. Elle ne possede pas d’identite et elle n’est pas nommee car le poete ignore tout d’elle y compris son nom : « Son nom ? » (vers 10). Ainsi, elle est totalement inconnue a ses yeux : « D’une femme inconnue » (vers 2).

On remarque qu’il y a des legeres variations d’une femme a une autre, notamment avec la presence de ce rythme binaire : « ni tout a fait la meme ni tout a fait une autre » (vers3-4). Le poete fait donc une description de la femme en general et non une femme en particulier. Cela montre qu’il n’a pas trouve la femme qu’il cherchait car la description realisee est immaterielle. L’immaterialite et l’inexistence de cette femme est marque notamment par le rythme ternaire qui montre la totale ignorance du poete : « brune, blonde ou rousse ? » (vers 9). La femme est egalement decrite comme la femme ideale par le poete. En effet il aime la femme.

Cet amour est reciproque qui est souligne par le rythme binaire suivant : « et que j’aime, et qui m’aime » (vers 2). On retrouve egalement des alliterations en m ,sonorites liquides et douces qui rappellent l’amour entre les deux etres : « problemes, me, moiteurs, meme ». La femme presentee est egalement comprehensive vis-a-vis du poete. Elle est la seule a pouvoir comprendre le poete, ce qui est souligne par le rythme binaire : « et m’aime et me comprend » (vers 4). En outre elle est la seule a comprendre les sentiments du poete ce qui est montre par le rejet suivant : « et mon c’ ur, transparent pour elle seule, helas ! . Par ailleurs, le groupe nominal « Elle seule » est repris anaphoriquement dans tout le second quatrain. Cela pourrait donc evoquer le chant d’une berceuse que le poete se chanterait a lui meme. On retrouve ici le stereotype de la femme-mere qui est soumise et pleine de compassion. Le statut de la femme reste neanmoins charge de mystere et l’image qui en etait a disparu avec le temps. Ainsi le poete dit : « Je me souviens » (vers 10) ce qui laisse evoquer que le poete se voit donc plonge dans un souvenir tres lointain.

Verlaine essaie de reconstituer l’image que la femme avait autrefois en utilisant toutes les perceptions qu’il a garde d’elle : « Je me souviens qu’il est doux et sonore » (vers 10) et la comparaison suivante : « Son regard est pareil au regard des statues » (vers 12). La voix est egalement decrite comme « lointaine » (vers 13). Cependant le poete echoue a essayer de reconstituer son souvenir. Selon le poete, le reve ne se deroule plus normalement et s’enfonce de plus en plus profondement : « etrange et penetrant » (vers 1).

On remarque qu’il continue a s’enfoncer dans son reve jusqu’a ce que l’idee de la mort soit suggeree. La mort est presente dans le poeme, mais attenuee par la presence des euphemismes comme : « Comme ceux des aimes que la vie exila » (vers 11) et « L’inflexion des voix cheres qui se sont tues » qui souligne la chute du poeme. Le poeme est un hymne a la femme ideale, celle que le poete recherche tant mais qui n’existe pas . La femme n’est donc que le fruit d’un reve. Elle est unique a le comprendre. Cependant la fuite du temps ne lui permet de la retrouver d’ou son echec. Jenan Rani 1ere S5