APP Fin de vie

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Lieux La situation se déroule durant la 4ème semaine au sein de l’établissement en tant qu’étudiante, à mon stage du semestre 5, dans un EHPADI . C’est un établissement de longue durée qui peut accueillir jusqu’à 130 résidents. Il est composé de 3 étages, de 80 chambres, dont des chambres seules et doubles. La population accueillie est des personnes âgées de 65 ans à 103 ans. or 12 Sni* to View Situations vues ou ré 1) Présentation du patient En ce jour, je prends en charge Mr H qui est âgé de 65 ans.

II est entré dans l’établissement en Juin dernier dans un contexte de etour à domicile impossible suite à une hospitalisation. En Février 2014, Mr H a été transféré aux urgences pour un syndrome de pancoast toblas2. par la suite il a été hospitalisé en pneumologie pour adapter un programme thérapeutique suite au diagnostic. Mr H présente une tumeur pulmonaire apicale avec envahissement sous clavière droite et des racines CB et Tl. un traitement par chimiothérapie et radiothérapie est mise en place, mais arrêter en Août car considéré déraisonnable.

La radiothérapie a entrainé une œsophagite, donc une difficulté pour déglutir. Mr H est célibataire sans enfant. Il a 3 frères

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qui sont présent soignante a informé la famille de l’abstention thérapeutique et du pronostic sombre à court terme. Depuis le début de la semaine, nous sommes dans un contexte de soins palliatifs, la HAD vient pour faire ses soins (soins d’hygiène et pansement). ‘équipe soignante mets en place des soins de confort et un accompagnement en fin de vie pour Mr H et pour sa famille. ) Situation ayant entrainé le questionnement et l’analyse En début de semaine, la famille a été prévenue de l’aggravation de l’état de santé de Mr H et du contexte de fin de vie. Sa belle- œur est venue tous les jours, tous les après-midi, pour être à son chevet. C’est la femme de l’un de ces frères, qui habite la région, elle est très proche de Mr H. Ces autres frères n’habitent pas la reglon. A chacune de ces visites, elle venait nous voir dans l’infirmerie pour prendre des nouvelles et posait beaucoup de questions sur son état de santé.

Elle dit comprendre la situation actuelle. Elle a prévenu les frères de Mr H, ils viendront en fin de semaine pour le voir. Elle nous dit que Mr H ne souhaite pas d’acharnement thérapeutique et que sa famille non plus. Vu son état de santé, lle espère qu’il partira le plus tôt possible dans les meilleures conditions pour lui. Mr H n’appel quasiment jamais avec la sonnette et ne se plaint pas. L’équipe soignante a constaté que lorsque sa belle-sœur était présente, Mr H est angoissé, douloureux et ces difficultés respiratoires sont accentuées.

Mais d 12 respiratoires sont accentuées. Mais dès qu’il est seul dans sa chambre, il semble apaisé et non douloureux. Aujourd’hui, nous sommes le vendredi et je prends mon service de 14h jusqu’à 21 h. Lors des transmissions entre l’équipe du matin et du soir, il se dit que Mr H est de plus en plus encombré t il n’arrive plus à déglutir. Son médecin traitant a décidé d’arrêter toute surveillance comme la saturation en oxygène que l’on prenait 3 fois par jour auparavant, et à augmenter la prescription médicale de morphine car il est très douloureux.

Sa famille est prévenue de l’aggravation de son état de santé et de son état critique de ce jour. Nous sommes dans une prise en charge de soins de confort et d’accompagnement en fin de vie. Ses frères viennent cette après-midi pour être avec lui pour l’accompagné dans ces derniers moments. Lors de notre premier tour, avec l’infirmière, nous décidons d’aller oir Mr H pour réévaluer sa douleur et en même temps prendre du temps pour parler à sa famille. En entrant dans la chambre, une chambre double, Mr H est installé dans son lit entouré par ses 3 frères et sa belle-sœur.

Mr D, son voisin de chambre n’est pas présent dans la chambre, il est en activité toute l’après-midi. Sa famille nous dit qu’il est encore très douloureux, qu’il gémi et ne trouve pas de position antalgique. Nous lui donnons, selon la prescription médicale, un morphinique sub 19 position antalgique. Nous lui donnons, selon la prescription médicale, un morphinique sublinguale. La prescription médicale étant de 6 comprimés sublinguaux par jour. Un quart d’heure plus tard, sa belle-sœur est venue me chercher pour me dire qu’il avait encore le médicament dans la bouche et qu’il n’avait pas fondu. our soulager sa douleur, j’ai dilué le comprimé avec de l’eau, par remplacement de la salive, et l’ai mis dans une seringue pour lui donner car il n’arrivait plus du tout à déglutir. La famille a été soulagé de voir que le comprimé lui a été donné, pour ne pas qu’il souffre. Lors de l’après-midi, la famille était très angoissée par rapport à l’état de santé de Mr H. Ils venaient nous chercher dans l’infirmerie régulièrement pour diverses raisons, afin de se rassurer. Mr H étais toujours très angoissé, mais parlais peu car il était principalement endormi et fatigué.

Vers 17h, alors que nous étions en pause, la famille voulait voir une infirmière car son état de santé s’était un peu plus dégradé. Une aide-soignante est venue les voir, en leur disant qu’elle nous prévenait de la situation. Sa belle-sœur c’est énervé contre elle, puis c’est calmé par la suite, en s’excusant de ceci. En arrivant, l’inflrmière et moi avons discuté avec sa famille, ssayé de trouver les mots juste pour les rassurer. Devant la souffrance importante de Mr H, une pompe à morphine a été mise en place, avec I’HAD, par le biais du médecin traitant vers 18h.

L 2 une pompe à morphine a été mise en place, avec I’HAD, par le biais du médecin traitant vers 18h. La famille a été prévenue de la mise en place de cette pompe et de ses effets indésirables, dont la détresse respiratoire. Mr H semblais soulager et ne plus être douloureux par la suite. La famille est partie vers 19h, en nous disant qu’il reviendra après, et que l’un de ses frères dormirait ? son chevet cette nuit. Mr H s’est éteint dans la nuit. Questionnement de la situation « Quelle est la place de l’entourage dans l’accompagnement d’un patient en fin de vie ? ? Analyse de la situatlon La situation de Monsieur H m’a interpellé, car j’ai toujours considéré la famille comme un élément important de l’environnement du patient. 1) Données professionnels et législatifs Dans le code de la santé publique, relatif aux droits des personnes en fin de vie, stipule que : Article LI 110-9 stipule que : « Toute personne malade dont l’état le requiert a le droit d’accéder à des soins palliatifs et à un accompagnement Article LI 110-10 : « Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus pratiqués par une équipe interdisciplinaire en institution ou à domicile. ? Article LI 110-10 « Les soins palliatifs visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance psychique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage » La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de stipule que « Les professionnels de s PAGF s 2 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de stipule que « Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens ? leur disposition pour assurer à chacun une vie digne jusqu’à la mort.

Si le médecln constate qu’il ne peut soulager la souffrance d’une personne, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qu’en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie, il doit en informer le malade, la personne de confiance la famille ou, à défaut, un des proches.

La procédure suivie est inscrite dans le dossier médical » L’article 1 du décret no 93-345 du 15 Mars 1993, relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmière, dit ue « Les soins infirmiers ont pour objet de prévenir et évaluer la souffrance et la détresse des personnes et de participer ? leur soulagement, d’accompagner les patients en fin de vie et, si besoin, leur entourage Selon la charte des soins palliatifs, « Le patient à le droit d’obtenir de l’aide de sa famille afin de pouvoir accepter sa mort et sa famille a le droit de recevoir de l’aide afin de mieux pouvoir accepter sa mort »32.

La loi nb 99477 du 9 Juin 1 999 garantit l’accompagnement des familles des personnes en fin de vie De plus, lors de la formation infirmier, l’UE 4. 7 du semestre est sur les soins palliatifs et de fin de vie, que je verrais à ce semestre. Juridiquement et déonto PAGF 19 sur les soins palliatifs et de fin de vie, que je verrais à ce Juridiquement et déontologiquement, il est stipulé que la famllle et l’entourage doivent être soutenus dans une démarche de soins palliatifs. Elle a comme rôle d’accompagnant mais aussi d’accompagné par l’équipe médicale. famille est à prendre en compte dans la prise en charge d’un patient. Du point de vue des chartes et des recommandations, l’aide de la famille auprès d’un malade permet d’accepter sa mort. 2) La famille face à la fin de vie La fin de vie se définit par « Un état de santé où l’individu présente une affection grave et incurable en phase avancée ou terminale » et les soins palliatifs comme « l’ensemble des soins dispensés aux patients atteints de maladies chroniques évolutives ne répondant plus aux traitements curatifs. ?. En France, les soins palliatifs s’organisent de façon bien spécifique et s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, à domicile ou en institution. Les soins palliatifs privilégient le confort et la qualité de VIe restante afin que la personne finisse es jours dignement, avec un minimum de douleur physique et morale. La fin de vie a pour seul finalité le décès de la personne.

Selon le Larousse, la famille est « des personnes unies par un lien de parenté ou d’alliance » et l’accompagnement « c’est l’action d’accompagner un mourant » . Elle fait partie de « l’univers de soins à la fois accompagnante et acco 7 2 soins à la fois accompagnante et accompagné. Elle constitue un élément actif de l’environnement du patient pouvant influencer ses fonctions vitales. Jailleurs on le remarque, lorsque sa belle-sœur vient le voir les après-midi.

Mr H montre des signes d’angoisse et de détresse respiratoire s’accentue, puis s’atténue lorsqu’il est seul. a famille est un élément principal, c’est le premier et le principal soutien du malade. 3) Réflexions sur la situation de Mr H a. Le deuil Dans cette situation, les phases du deuil de la famille sont reconnaissables. Elle se manifeste par de la colère, des pleurs, une envie de discuter, d’être rassurer sur Vétat de santé de Mr H . puis par Pacceptation de la situation de fin de vie. Tout au long de la journée, ils avaient accepté le fait qu’il partira bientôt.

Leur place a été de prendre soin de Mr H, de surveiller ses détresses respiratoires, sa douleur, ses envies, de l’aider ? la prise de médicaments, de discuter ou tout simplement de lui tenir la main : d’être tout simplement présent pour lui pour ces derniers instants. Ils avaient peur de voir Mr H douloureux, de le voir souffrir et de ne pas être avec lui lors de son départ. b. La prise en charge L’équipe soignante a été attentive à cette famille qui souffrait. D’après la famille, la présence des soignants et la prise en charge mise en place pour Mr H leur a permis de voir le défunt 9