Analyse litteraire bel ami

Analyse litteraire bel ami

?Bel – Ami de Maupassant Premiere partie, chapitres 1 a 4 ( pages 29 a 101 ) CHAPITRE 1 1°) Quelle est la date donnee au debut du chapitre ? (28 juin) Sur combien de temps s’etale le chapitre ? (une journee) 2°) Qu’apprend-on sur le heros ? (un « ancien sous-officier »p. 30/ avec « au c? ur tous les instincts du sous-off lache en pays conquis.  » p. 31) 3°) Quel est le point de vue adopte ? (omniscient) Justifiez votre opinion (cf. p 31-32 : « un desir le travaillait, celui d’une rencontre amoureuse/A Paris, c’etait autre chose. ; 37-38 : « La Vie Francaise (…) Forestier poussa cette porte/Jacques Rival (…) Norbert de Varenne (…) l’auteur des Soleils morts ») Quelle remarque du narrateur, p. 30, donne un apercu de la suite ? (« il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaires. « ) Relevez et commentez cette remarque. 4°) Le personnage de Forestier : comment apparait-il, de quoi parle-t-il tout de suite ? En homme d’experience, il donne des conseils a Georges : lesquels ? (cf. p 35, 36, « Duroy repondit : – Nulle part, je fais un tour avant de rentrer (…)/Ils arriverent au Bd Poissonniere », 39 L’autre surpris, le regarda (…)

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Et il cria : Garcon, deux bocks ! et 45 « Alors Forestier se mit a rire (…)). A quoi reconnait-on, d’apres lui, un bon journaliste ou un grand auteur ? (voir p 38 : « Norbert (…) Soleils morts (…) Chaque conte qu’il nous donne coute trois cents francs (…) »). 5°) La premiere visite au journal : quel est le « double visage » de La Vie francaise ? Voyez la description, p 36-37 « le tout est de ne pas se faire pincer en flagrant delit d’ignorance (…)/…salles de redaction (…) tantot des jeunes gens (…) l’air affaire… », et les deux journalistes, p 38. (J. Rival & N. de Varenne) CHAPITRE 2 °) Quelle est la date donnee au debut du chapitre (29 juin « …achetee le matin meme au Louvre » cf p. 46/la precedente : l’invitation au diner/haut de la page « demain. N’oublie pas » or au debut du ch 1/debut du roman on est le 28 juin)? Sur combien de temps s’etale le chapitre ? (quelques heures) 2°) Quels sont les divers sentiments de Georges Duroy ? (cf. p 47 “ Il etait un peu gene, intimide, mal a l’aise ” – 50 “ Il rougit jusqu’aux oreilles, ne sachant plus que dire; et il se sentait examine, inspecte des pieds a la tete, pese, juge.  ; 52-53 “ Il se sentait de nouveau gene, ayant peur de commettre quelque erreur ”; 55 (il va parler du Mzab) “ Il se sentit rougir ” -58 “ Il murmura, confus de son audace et tremblant de dire une sottise ”; 61-62 “ II rougit, sans repondre ”) 3°) Quel effet produit Duroy sur toutes les femmes presentes (il rougit, ou encore : p. 61 : “ Il aurait voulu tout de suite se devouer pour elle, la defendre, montrer ce qu’il valait ”) ? Detaillez pour chacune. (cf reponses des eleves) °) Quelle est la seconde etape de la « reussite professionnelle » de Georges Duroy ? (prise de confiance en soi, succes aupres des femmes, connaissances des futurs collegues) 5°) Quelle vision du journalisme (et des journalistes) donne ce diner ? (cf. p 53 – a propos du proces Gauthier : “ Et on discuta sur le cas d’adultere complique de chantage (…) . ” et 56-57 : a propos du Mzab : “ Le pere Walter devint serieux (…) Mais faites-nous tout de suite une petite serie fantaisiste sur l’Algerie ”)

CHAPITRE 3 1°) Quelle est la date donnee au debut du chapitre ? “ C’etait en 1874, aux environs du 15 mai ” 1 (p. 64) Sur combien de temps s’etale le chapitre ? (une journee) 2°) Etudiez le champ lexical de la description de la chambre, p 64-65 (“ …vilains comme des hardes de la Morgue ”) : quel est l’effet produit ? (sordide) 3°) La suite de la presentation du heros : qu’apprend-on de nouveau sur lui ? Etudiez les verbes p. 67 en bas (“ … le desir d’arriver y regnait en maitre.

Il s’etait remis, sans s’en apercevoir, a revasser (…) ” jusqu’a 68 au milieu (“…ressaisi par l’espoir confus et joyeux qui hantait toujours son esprit, il jeta, a tout hasard, un baiser dans la nuit, un baiser d’amour vers l’image de la femme attendue, un baiser de desir vers la fortune convoitee. ”) : comment apparait Duroy ? (comme un reveur cynique) 4°) La seconde visite au journal : quelle impression se degage d’abord, p. 78 (“ La mise en scene etait parfaite, pour en imposer aux visiteurs. ”) ? A quoi sont occupes les journalistes, p 79-81 (Forestier joue au bilboquet, Walter aux cartes, Rival fume un cigare…seul : N. e Varenne “ ecrivait un article ”) ? A quoi tout ceci fait-il penser ? ® relevez l’expression qui resume tout (La mise en scene etait parfaite, pour en imposer aux visiteurs) p 78 et associez-la a la reflexion de Forestier p 82, (“ Le directeur va vous recevoir (…) Il est en conference en ce moment… ”)‘lignes 14-16 ; commentez. 5°) Le personnage de Mme Forestier : montrez en quoi elle est charmante ; superieure et intelligente ; intrigante ( = qui a du gout pour les liaisons amoureuse clandestines). La lecon de style qu’elle donne a Duroy : comment faut-il faire, d’apres elle, pour captiver le lecteur ? (cf. 73 : choix de l’enonciation “ nous supposons que vous adressez a un ami vos impressions ”, 75 : le sexe “ une excursion fantaisiste, ou il etait surtout question des femmes (…) Il n’y a que ca qui interesse », disait-elle” ) CHAPITRE 4 1°) Quelle est la date donnee au debut du chapitre (“ Des que le jour parut ”) ? Sur combien de temps s’etale le chapitre ? (deux jours et + car premiers mots du ch. 5 = “ Deux mois s’etaient ecoules ”) 2°) Comparez l’attitude et le ton de Duroy donnant sa demission (p 87-88 : ton arrogant et vengeur) et au journal devant Forestier, p 89-90 (humilie car “ Forestier le recut de haut, omme on recoit un inferieur ”) Commentez. 3°) La satire du journalisme ( cherchez ce mot dans le dictionnaire : sens, synonymes, antonymes) ® relevez les critiques violentes faites par Maupassant sur le role d’un journal p 91 (appartient au juif Walter “ Son journal (…) n’a ete fonde que pour soutenir ses operations de bourse et ses entreprises de toute sorte ”, les interviews p 93 (“ … Vous etes encore naif (…) Voila, mon cher, comment on s’y prend quand on est pratique (.. rien ne rapporte autant que les echos, a cause des reclames deguisees ”, les enquetes d’un reporter p 97 (“ Voici la suite sur l’Algerie ” et 100 ( “ Aujourd’hui tu vas te rendre d’abord a la prefecture (…) Il connut les coulisses des theatres et celles de la politique (…) Il eut des rapports continus avec des ministres, des concierges, des generaux, des agents de police, des princes, des souteneurs, des courtisanes, des ambassadeurs, des eveques, des proxenetes, des rastaquoueres ” = qqu’un qui recueille les bruits, les nouvelles).

Cherchez le sens de « potin » + synonymes. 4°) Comment se presente l’avenir pour Duroy, qui avait semble reussir tres vite ? cf. p 99 (sa chronique n’est pas publiee = trop mauvaise), 100 (“ Il rapporta son article le lendemain. Il lui fut rendu de nouveau ”, 101. Que fait-il pour que cela s’ameliore ? “ Il eut des rapports continus avec des ministres etc. (commentez la derniere phrase du chapitre p 101, et surtout les temps verbaux) “ Et il revait souvent le soir, en regardant de sa fenetre passer les trains, aux procedes qu’il pourrait employer. ” °) Les metaphores sur le journal et les journalistes : voyez page 53 (l. 11-18 : “ …debitants de comedie humaine a la ligne ”) ; pages 78 (l. 24 : « …la mise en scene etait parfaite  » = decor de theatre) et 79 (l. 3 « …l’air d’une cocotte (…) masque tragique (…) » et 5 : « artificiel » ) ; page 101 (l. 8 a 16 : « …certains confreres aller la poche pleine d’or… »). Relevez et commentez ces metaphores. Premiere partie, chapitres 5 a 8 ( pages 102 a 226 ) CHAPITRE 5 1°) Dates (“ on touchait a septembre ”) et duree du chapitre (“ Deux mois s’etaient ecoules ”); nombre de pages (40p. ) : commentez.

Relevez les pages ou se situent les changements de jours et indicateurs temporels importants qui marquent la progression du recit ; commentez. Pourquoi est-ce le chapitre le plus long du roman ? (cf reponses des eleves) 2°) Le jeu de la seduction, ou les apparences sont trompeuses : comparez les paroles de Duroy sur l’amour, p. 112 (“ Moi, quand j’aime une femme, tout disparait du monde autour d’elle. Il disait cela avec conviction (…) Il n’y a pas de bonheur comparable a la premiere pression des mains…)…) et ce qu’il ressent p. 105 (“ Vous me plaisez (…) il eprouvait surtout le desir de se coucher a ses pieds (…).

Aupres de Mme de Marelle, il sentait en lui un desir plus brutal ”), son comportement p. 116 (“ …l’audace lui manquait, l’audace de l’action brusque et brutale ”). Commentez la tenue de Mme de Marelles p. 104 (“ Mme de Marelle (…), vetue d’un peignoir japonais en soie rose ou etaient brodes des paysages d’or, des fleurs bleues et des oiseaux blancs ”), p 114 (“ Mme de Marelle etait pocharde, (…), avec une grace gaie et bavarde de femme qui accentue, (…) ”, ses premieres paroles, p 110 (“ elle annonca avec un rire excite: « Je veux me pocharder (…), nous allons faire (…), une vraie noce ”) .

Qui cherche a seduire qui ? Pour quelles raisons ? (cf reponses des eleves) 3°) Le theme de l’honneur : celui de Duroy ® commentez son comportement dans l’episode de l’appartement (p 125 : “ …il demanda: « Tu me diras quand il faudra payer? Elle repondit simplement: « Mais c’est paye, mon cheri !  » ” “ ), celui des pieces d’or / l’honneur pour Clotilde ® sa reaction, p 122 (“ C’est ct’e sale cocotte qui vient chez l’journaliste d’en haut… ”), et apres la scene aux Folies Bergeres. 4°) Comment est presentee la ville (les restaurants, cafes, theatres et spectacles …) ?

Qu’est-ce qui est indispensable pour y vivre ? ce que l’on voit : le cafe (“ Riche ”) dans lequel se reunissent B. Ami (tjrs pauvre) & Forestier. Georges loue un smoking (habit noir de ceremonie) : on les recoit avec 12 bougies (penser a la Cene, les 12 disciples, le 13eme = Judas) ce que l’on entend : tt le monde est affame, un monde de faux-semblants, tout est masque (rumeurs : le “ cafe Riche ”) # bars populaires ou tout est exteriorise + Paris riche # canaille (les Folies Bergeres) es lieux : Georges vit ds une chambre pauvre (a cacher) + un on peut diner chez les marchands de vin (ou soupent les cochers de fiacres) = lieux repugnants & sales. Deplacements : fiacres, landaux. Communication : les pneumatiques 5°) Le style et les images ; retrouvez deux comparaisons frappantes, p 112 au milieu (“ …la pensee de l’amour (…), entrait en eux, (…), comme le vin clair, (…), echauffait leur sang et troublait leur esprit.

On apporta des cotelettes d’agneau, (…) couchees sur un lit epais et menu de pointes d’asperges ”) et p 113 au milieu (“ Ce fut le moment des sous-entendus adroits, des voiles leves par des mots, comme on leve des jupes ” ; commentez ces rapprochements. Le reveil des sens + l’amour n’est percu que comme un desir charnel. CHAPITRE 6 1°) voir question 1 du chapitre 5 ® dates (“ Georges Duroy eut le reveil triste, le lendemain ”), duree (quelques jours), indic. temp. (le lendemain x ), commentaires. 2°) La « comedie mondaine » chez Mme Walter (l’expression est p. 51) : montrez en quoi chacun joue un role ? Que s’agit-il de faire avant tout (un jeu d’apparences, on repete un role appris et/ou connu ; cf d’ailleurs les “ deux glaces sans tain ” au travers desquelles Duroy apercoit “ une grosse dame ”) ? Comparez l’attitude de Duroy aux deux diners chez les Walter, p 150-156 (encore novice malgre un apprentissage certain de la vie parisienne) et p. 160-166 (bcp + sur de lui). 3°) Les themes de la souffrance et de la mort : a quel moment un diner joyeux est-il trouble par l’evocation de la maladie et la mort dans le chap. ? Et dans ce chapitre (d’abord, juste apres avoir evoque les soucis d’argent de Duroy, la maladie de Forestier puis on parle de l’academie, des Immortels) ? 4°) Une societe immorale dont Maupassant fait la satire* : montrez comment il critique la presse (p 154 : “ La Vie Francaise etait avant tout un journal d’argent ” -156), les journalistes et leur « talent » (p 157-158 : “ Duroy avait fini par prendre gout a ce divertissement ”) ; les hommes politiques (p 160 : “ …M. Laroche-Mathieu, depute[s], redacteur[s] anonyme[s] de La Vie Francaise. …) dans le journal une autorite speciale provenant d’une grande influence sur la Chambre ”, 167 : “ … Ce M. Laroche-Mathieu a l’air fort intelligent et fort instruit.  » (…) il passe d’ailleurs pour un des hommes les plus capables de la Chambre. (…) Dans le royaume des aveugles les borgnes sont rois. (…) ces gens-la, (…) sont des mediocres, (…) l’argent et la politique. ”) 5°) Le theme des masques et de la comedie, de l’hypocrisie, est repris a la fin du chapitre (p 174 : “ … des hommes de finance dont l’immense fortune avait un vol pour rigine, (…) cette parvenue de l’amour (…) le luxe crane gagne sur ses draps, ” 176 : “ Il regardait la figure serieuse et respectable de M. de Marelle, (…) en pensant : « Toi, je te fais cocu, mon vieux, (.. ) .  » Et une satisfaction intime, vicieuse, le penetrait, une joie de voleur (…) ”) : relevez des expressions ou des mots tres pejoratifs, et commentez. CHAPITRE 7 1°) Pas de dates precises, “ quelques journees en hiver ”, “ un apres-midi ”, un article de La Plume insulte Du Roy. Cf le role des indefini (“ chaque ”) action : allez chez Mme Aubert isproportion entre le fait et l’affaire on compte quatre jours entre l’insulte et le duel : “ Georges se montra le soir dans les Boulevards ”, le 5eme jour, il recoit un petit bleu. Au total = 5 jours d’hiver pour une (petite) vingtaine de pages du roman. 2°) L’affaire du duel : Maupassant approuve-t-il cette coutume de regler une « affaire d’honneur » ainsi ? Relevez et commentez qq expressions. Il n’a pas envie du tout d’y aller “ (…) [comme un robot] quand on commandera feu, j’eleverai le bras, – quand on commandera feu, j’eleverai le bras. …) comme les enfants apprennent leurs lecons, en le murmurant a satiete (…) Il apprenait cela comme les enfants apprennent leurs lecons, en le murmurant a satiete pour se le bien graver dans la tete (…) Il lui semblait qu’il etait fou, qu’il dormait, qu’il revait, que quelque chose de surnaturel etait survenu qui l’enveloppait. (…) Duroy ne bougeait point, paralyse de surprise et de joie:  » C’etait fini! (…) Mais nous n’avons tire qu’une balle.  » L’autre sourit: « Oui, une balle… une balle chacun… ca fait deux balles.  » Et Duroy, trouvant l’explication satisfaisante, n’insista pas « 

Comment se comporte Duroy en ce domaine ? [comme un robot] Quelle autre affaire d’honneur cela rappelle-t-il ? (ch III : au moment d’ecrire son premier article “ … Sa conscience native de Normand, frottee par la pratique (…) de garnison, (…) aussi par les idees d’honneur qui ont cours dans l’armee (…) ” puis peu apres, quand il donne sa demission : “ J’en ai assez de votre boutique. (…) J’ai bien l’honneur de vous saluer.  » ” puis ch VI, quand Duroy pretend qu’il a joue (en fait, argent depense avec la prostituee) et qu’il va quemander aupres de Charles Forestier : “ J’ai une dette d’honneur. ) Et enfin : ch VIII (debut) “ Son duel avait fait passer Duroy au nombre des chroniqueurs de tete (…) mais, comme il eprouvait une peine infinie a decouvrir des idees, il prit la specialite des declamations sur la decadence des moeurs, (…) l’affaissement du patriotisme et l’anemie de l’honneur francais. ( Il avait trouve le mot  » anemie dont il etait fier. (…) ” CHAPITRE 8 (cf reponses des eleves) 1°) idem. 2°) La mort de Forestier : comment est-elle traitee par Maupassant ? fevrier touche a sa fin = scene realiste. Mise en cene realiste de la mort de Forestier. Focalisation interne : pt de vue de Duroy 3°) Le personnage de Madeleine : que savait-on d’elle precedemment ? Montrez comment sa personnalite s’enrichit. c’est une femme de tete, discrete et manipulatrice ; excellente professionnelle, a ses entrees dans le tout Paris, lance Duroy avec son article sur l’Afrique. Elle se decouvre aimante & souffrante = autre aspect de sa personnalite. 4°) La personnalite de Duroy : mensonge et sincerite, amour et desir, calculs et sentiments reels. Deuxieme partie, chapitres 1 a 4

CHAPITRES 1 et 2 (pages 227 a 271) Etude du temps dans ces deux chapitres (dates, reperes temporels et duree : “ Georges Duroy avait retrouve toutes ses habitudes anciennes. Installe maintenant dans le petit rez-de-chaussee de la rue de Constantinople, il vivait sagement, en homme qui prepare une existence nouvelle. ”). Le chapitre 1 commence en mars 1881, le chapitre 2 se termine fin juin 1882. Reperez la facon dont avance la chronologie et dites a quels evenements sont consacres le plus grand nombre de pages (par ex : trois pages – pp. 30/2 – pour l’anoblissement du nom de Georges, une description de la campagne en allant chez les parents de G. – p. 237 -, apres la “ plaine galeuse ”); commentez. Dans le chapitre 1, reperez une ellipse et un sommaire au debut, puis une scene. A quel moment y a-t-il des pauses dans le recit ? 1°) ETUDE DU TEMPS, de la duree dans la structure narrative : dans ces deux chapitres, la chronologie avance de facon fort irreguliere. Le chapitre 1 debute en effet p 227 en mars 1881, et se termine, p 254, le 12 mai 1882 ; il couvre donc un an et trois mois.

Or, l’episode majeur du chapitre 1 est le voyage de noces en Normandie (qui dure une demi-journee et occupe 7 pages) et la visite aux parents de Georges ( qui dure une journee et occupe 10 pages). Ce passage, qui n’est pas essentiel a l’intrigue (= l’ascension sociale de Georges Duroy), a surtout une fonction psychologique : on y apprend a mieux connaitre Madeleine (son passe, ses sentiments), on voit s’approfondir les relations entre Duroy et sa femme, et on mesure mieux de quel milieu social provient Duroy.

Deux episodes mineurs marquent aussi le chapitre1 : la preparation du mariage et surtout le changement de nom du heros ( 3 a 4 pages), et la rupture avec Mme de Marelle ( 3 pages) ; tous deux ont une fonction modificatrice, et font avancer l’intrigue. Dans le chapitre 1, Maupassant choisit donc de privilegier le psychologique, l’etude de l’etat d’ame de ses personnages. C’est pourquoi il s’attarde autant sur deux moments brefs. Le chapitre 2 debute mi-mai 1882, et se termine fin juin 1882 ; il couvre une periode beaucoup plus restreinte que le precedent.

Deux episode se detachent nettement : d’abord la celebrite montante de Du Roy, et en parallele sa jalousie vis-a-vis de Forestier (sur 6 pages et ? ) qui a une fonction a la fois psychologique et modificatrice, et ensuite la « rupture » de ses relations amicales avec Madeleine (6 pages), passage dont l’interet est plus psychologique. En introduction, le diner a trois avec Vaudrec fournit un episode secondaire qui amorce les themes majeurs de ce chapitre. On remarque une ellipse p 227, car Madeleine revient tout a coup de Cannes (pourquoi y est-elle restee ?

Qu’y a-t-elle fait ? Mystere pour le lecteur, comme pour Duroy …). Par contre, un sommaire, p 229, permet une acceleration car rien ne se passe d’interessant : « L’ete se passa, puis l’automne », et c’est peut-etre en hiver que le recit reprend. Deux scenes, qui nous renseignent en temps reel sur les paroles des personnages, mais aussi leurs gestes, mimiques, attitudes, tons, se trouvent en debut de chapitre 1, avant le long passage consacre a la Normandie : tout d’abord l’evocation du changement de nom, p 229-232, et aussi la scene de rupture avec Mme de Marelle, p 233-235.

Des descriptions de la Seine a Asnieres (p 237), de la vue sur la campagne pres de Mantes (p 242) et surtout de la ville de Rouen et des environs (p 245-246) permettent de faire des pauses dans le recit. On peut y voir l’amour de Guy de Maupassant pour sa Normandie natale, et aussi un procede pour etirer encore en longueur ce voyage en train qui parait interminable a un Duroy, jeune marie, et presse de satisfaire ses desirs sexuels (que Madeleine a bien du mal a refrener, dans le train). 2°) Quel est le point de vue adopte la plupart du temps dans ces deux chapitres ? Est-ce toujours le cas p 247-248, et 250-251 ?

Expliquez et justifiez. LE POINT DE VUE : La plupart du temps dans Bel-Ami, le point de vue adopte est celui de la focalisation interne : le lecteur suit Duroy, dans ses deplacements (voir a ce sujet les toutes premieres pages), dans ses rencontres ; tout est vu a travers lui, ses pensees et ses sentiments. Ainsi, p 234-235, le lecteur est-il abondamment renseigne sur les veritables sentiments de Duroy envers Mme de Marelle : « Il prononca d’un ton triste … avec cet accablement feint dont on use …  » ; « Il se tut, esperant qu’elle repondrait, s’attendant a une colere furieuse, a des violences, a des injures. ; « Il s’agenouilla devant elle, sans oser la toucher … plus emu par ce silence qu’il ne l’eut ete par des emportements ». Mais, par moments, Maupassant abandonne le point de vue interne pour passer au point de vue omniscient, qui offre plus de possibilites au romancier, puisqu’il permet de connaitre les pensees, reflexions et sentiments de plusieurs personnages. Tel est le cas pour les p247-248, car on nous livre les sentiments des parents Duroy : « Ils la regarderent, comme on regarde un phenomene, avec une crainte inquiete, jointe a une sorte d’approbation chez le pere, a une inimitie jalouse chez la mere. L’hostilite de la mere est d’ailleurs soulignee plusieurs fois par le narrateur qui lit dans ses pensees. L’autre passage ou le point de vue omniscient l’emporte se trouve p 250-251, lors du dejeuner : le lecteur glisse des pensees du pere Duroy a celles de la mere Duroy, puis a celles de Madeleine ; trois paragraphes sont consacres a ses souvenirs d’enfance, le lecteur en apprend donc plus que Duroy a son sujet. 3°) Le personnage de Georges Duroy ; montrez son evolution sur le plan intellectuel ; et sur le plan sentimental. Quelle est sa devise, a la fin de ce passage ?

L’evolution de Georges Duroy, tres nette dans ces deux chapitres, est tout d’abord familiale : de celibataire, il devient homme marie. Elle est sociale ensuite, et c’est ce que symbolise le changement de nom, le passage de Duroy a Du Roy de Cantel, anoblissement facilement realise par Madeleine avec une plume et du papier ! En tant que journaliste, Duroy fait de notables progres, puisqu’il participe activement a la redaction des articles (autrefois, il ecrivait sous la dictee de Madeleine), donne des idees (p 258) si bien que Madeleine l’ecoute attentivement et l’admire (le mot est p 259).

Mais, malgre son evolution intellectuelle, Duroy est encore bien inferieur a Madeleine (voir p 260 : c’est elle qui ramene les informations interessantes) et surtout a Forestier. Il souffre de cette double inferiorite. Enfin, sur le plan sentimental, il continue a mentir aux femmes (a Madeleine, sur l’etat de sa fortune, p 240 ; a Mme de Marelle, au moment de la rupture, et le point de vue interne est interessant la, car il permet au lecteur de se rendre compte de la fourberie de Duroy).

Il est amoureux de Madeleine, ou plutot il la desire, ce que montre bien le voyage en train ou elle le raisonne, et il est heureux avec elle. Mais deux ombres menacent ce sentiment de satisfaction : celle du comte de Vaudrec, ami ou amant de Madeleine, qui est chez eux comme chez lui, et celle de Forestier, dont il devient de plus en plus jaloux. Duroy a par moments des bouffees de tendresse pour sa femme, mais il se sent trop domine par elle, et tres vite son egoisme et son orgueil reprennent le dessus : il se detache d’elle et va la traiter en simple objet (p 269-271) ce qui lui evitera de souffrir.

Sa « devise », p 270, annonce deja son attitude avec Mme Walter, et les autres femmes : « chacun pour soi.  » On ne saurait etre plus clair sur ce qui va desormais etre le centre des preoccupations de Duroy. 4°) Le personnage de Madeleine : que sait son mari sur elle, et que sait le lecteur ? Quelles relations a-t-elle avec Georges, comment le considere-t-elle ? Forment-ils un couple uni ? Le personnage de Madeleine gagne en epaisseur et en mystere dans ces deux chapitres : c’est une femme intelligente, d’une grande superiorite intellectuelle, qui semble « froide » et qui raisonne toujours (cf. on attitude pendant le voyage de noce). Elle aussi ment a Georges, ou plutot lui cache des choses, sur son passe, son enfance (p 251), l’etat de sa fortune (p 240, « disait-elle »), sa fidelite passee et presente (qui est Vaudrec pour elle ? ). Cependant, elle revele un cote romanesque (elle avait « reve » de la rencontre avec les parents de Georges, « elle qui ne revait pas d’ordinaire » p 250), un gout pour l’aristocratie et les noms nobles. Quel mystere cache sa naissance, qui fut son pere, de quel milieu vient-elle (p 251) ? Le doute subsiste.

Avec Duroy, elle se conduit en mere, en institutrice et professeur (« mon petit eleve » p 242), en grande s? ur ou en associee plus qu’en epouse. Elle n’est visiblement pas amoureuse, et ne le traite jamais d’egal a egal. Cependant, on sent le couple tres uni dans le travail : c’est le journalisme, leur passion commune, qui les rapproche, comme le montre bien le passage p 259 : « Quand leur article fut termine, Georges le relut tout haut, en le declamant. Ils le jugerent admirable d’un commun accord et ils souriaient, enchantes et surpris, comme s’ils venaient de se reveler l’un a l’autre.

Ils se regardaient au fond des yeux, emus d’admiration et d’attendrissement ; et ils s’embrasserent avec elan, avec une ardeur d’amour communiquee de leurs esprits a leurs corps.  » Du Roy fait d’ailleurs tout de suite le lien entre cette communion intellectuelle, et l’acte sexuel qui est evoque juste apres. C’est sur ce terrain qu’ils s’entendent le mieux. 5°) La satire des politiciens vereux (=malhonnetes) : qu’est-ce qui fait agir Laroche-Mathieu et Walter ? Pour quelles raisons Madeleine et Duroy pretent-ils leur plume a ces hommes ?

Cette satire se fait surtout a travers le personnage du depute Laroche-Mathieu, que Maupassant decrit ferocement, pp. 260-261, comme un homme « sans grands moyens, sans audace et sans connaissances serieuses », sans convictions personnelles non plus, puisqu’il navigue entre tous les partis, mais homme « soigne, aimable », qui avait du « succes dans le monde ». Apres ce portrait peu flatteur, Maupassant conclut ironiquement qu’il avait donc tout pour etre ministre ! On voit le peu d’estime qu’il portait aux hommes politiques. Il faut dire que ce depute ne se preoccupe que d’une chose : arriver au pouvoir, afin d’utiliser sa position pour s’enrichir.

C’est dans ce but qu’il participe financierement a La Vie Francaise : c’est pour lui un placement, dont il espere retirer des benefices. Pour Madeleine et Duroy, c’est un peu different : ils ont avant tout un fort desir de reconnaissance sociale, de celebrite, meme si cela va de pair avec un enrichissement progressif. Madeleine surtout a le gout des intrigues et du pouvoir, elle aime avoir de l’influence sur le cours des choses ; Duroy est plus attire par la celebrite et par l’argent.

CHAPITRES 3 et 4 (pages 272 a 311) 1°) Etude du temps dans ces 2 chapitres (dates, reperes temporels et duree). Le chapitre 3 commence en juillet 1882, le chapitre 4 se termine le 29 juillet. Reperez la facon dont avance la chronologie et dites quels sont les deux evenements auxquels sont consacrees le plus grand nombre de pages (pp. 279 – 88 “ L’assaut etait donne au profit des orphelins du sixieme arrondissement de Paris (…) Il fallut donc s’en aller ”, chez RIVAL & et un autre type d’assaut : celui de Duroy sur Mme Walter pp. 290 – 5 = fin du ch. 1); commentez.

Dans le chapitre 4, reperez une scene ; une retrospection ; une ellipse. = Scene(s) : p. 296, incipit du ch. IV, le RV avec Mme Walter (“ La place de la Trinite etait (…) deserte, (… ) Un chien, (…) se baignait (…) Quelques personnes, assises sur les bancs (…) regardaient cette bete avec envie. ” // cf aussi l’excipit, p. 311: “ Des qu’il eut referme la porte, il la saisit comme une proie. (…) je suis vierge. ” une retrospection : p. 304, a partir de “ Du Roy, ayant fait le tour du ch? ur … ”, a deja ete racontee la scene du confessionnal, le narrateur REVIENT sur les faits et gestes de Duroy ellipse : p. 04, marquee par des pointilles. 2°) Quel est le point de vue adopte la plupart du temps dans ces deux chapitres ? le point de vue intene. Est-ce toujours le cas p. 281 (pt de vue omniscient : « On trouvait cela charmant, (…) Un farceur criait de temps en temps (…) ), et pp. 302-303 (foc. Zero : Mme Walter va a la rencontre du pretre) ? Expliquez et justifiez. 3°) Le personnage de Georges Du Roy : montrez son evolution en autonomie, en assurance ; et sur le plan sentimental (commentez la fin du chap. 4). Pour quelle raison seduit-il Mme Walter ? il s’affirme : ose seduire Mme Walter, femme de son patron. double sacrilege : enfreint deux interdits (d’eglise) le caractere sacre du mariage mepris du cure (le menace : « Si vous ne portiez point une jupe, vous, quelle paire de soufflets sur votre vilain museau. « ) 4°) Les personnages de femmes : qu’est-ce qui preoccupe et fait agir Madeleine Duroy ? Mme de Marelle ? Mme Walter ? ne sont pas presentes ds le ch. 4 5°) La satire du journalisme : quel procede emploie Du Roy, p 307-308 ? (l’ironie) Commentez. La Vie Francaise cherche a se presenter comme un journal independant et libre ; est-ce bien le cas? cf Balzac (Splendeurs et miseres des courtisanes, par ex. qui denonca la corruption des journalistes. Recyclage d’un meme article : “ De Tunis a Tanger “ (ex “ Memoires d’un chasseur d’Afrique ”) Deuxieme partie, chapitres 5 a 7 ( pages 312 a 370 ) 1°) Etudiez la chronologie sur les trois chapitres : temps de la fiction et temps de la narration. Relevez les dates ou les indices temporels, notez le nombre de pages : que remarquez-vous ? Reperez une ellipse (debut chap. 5 : p. 312 « L’automne etait venu. Les Du Roy avaient passe a Paris tout l’ete (…) Quoiqu’on fut seulement dans les premiers jours d’octobre (…) »), une retrospection (chap. 5 : p. 13 « La Vie Francaise avait gagne une impportance (…) avec le Pouvoir. « ), une scene (chap. 6 : p. 340 Georges, chez le notaire, se leve brusquement : « Je demande le temps de reflechir » ou encore p. 342 : « Tu ne peux pas accepter ca » a Madeleine, a propos de l’heritage de Vaudrec) et des pauses interrompant le recit (chap. 7 : pp. 353-4 « Le vestibule enorme (…) La plupart des femmes (…), p. 354 : « Cinq salons (…) d’une admirable finesse », p. 357 : « …s’ouvrait la serre (…) Soudain Du Roy apercut (…) un large dome de palmiers (…), p. 358 : « Au milieu d’un bosquet de plantes (…). L’effet etait surprenant.

Le tableau (…) Le Christ (…) », p. 363 : «  »(…) quelque chose de blanc (…) = Mme Walter, apercu par Georges…). CHAPITRE 5 2°) Expliquez comment a pu fonctionner la machination sur les actions du Maroc : donnez les differentes etapes. La politiques est-elle au service de l’argent, ou le contraire ? Justifiez votre opinion. Quelle vision du colonialisme donne ce chapitre, a quoi servent les colonies francaises selon Maupassant ? La Vie Francaise ayant gagne une importante consideration a ses attaches avec le Pouvoir. Machination sur les actions du Maroc (entendues par Mme Walter2), entre Mr Walter & Laroche Mathieu

L’expedition de Tanger : W & LM ont rachete l’emprunt du Maroc (tombe tres bas) par le moyen de prete-noms (n’eveillant aucune mefiance). Ils ont roule les Rotschild : ils vont maintenant proceder a l’expedition et des qu’ils seront la-bas, l’Etat francais leur garantira la dette (gain de 50 a 60 millions). La colonisation francaise sert ce dessein. La politique EST AU SERVICE de l’argent : car l’Etat francais est tenu par des politiciens vereux. L’argent regne donc en maitre absolu. 3°) Montrez comment Du Roy ne peut pas faire autrement que d’associer les femmes qu’il seduit et l’argent.

Quels en etaient les signes precurseurs avec Rachel (p 45, ch. 1 – I : « Duroy, intimide, ne trouvait rien a dire. « , 98, ch. 4 – I : « – Aujourd’hui si tu veux. – Oui, je veux bien. ) puis avec Mme de Marelle ? 4°) Le personnage de Mme Walter : etudiez p 318 : « Elle voulait le voir tous les jours, l’appelait a tout moment (…) Elle lui repetait (…) quelques phrases, toujours les memes (…) Elle se montrait tout autre qu’il ne l’avait revee (…) Elle lui ecrivait dix lettres en un jour (…) » tout ce qui agace Du Roy en elle ; commentez et concluez. Ressent-il les memes choses pour Mme de Marelle ?

CHAPITRE 6 5°) La « comedie » du depouillement de Madeleine : a qui Du Roy joue-t-il la comedie, pour quelles raisons ? Entre les deux epoux, qui est « vainqueur » a la fin ? Expliquez l’affection retrouvee qu’ils eprouvent l’un pour l ‘autre, a la fin du chapitre. Du Roy se joue la comedie, ainsi qu’a sa femme pour heriter de 500 000 francs. Il invente l’histoire de la jalousie envers sa femme, et des convenances du tout Paris… A la fin de ce ch. , tout est pour le mieux entre eux et DR invite une de ses maitresses : Mme de Marelle & son mari. 6°) Etudiez le point de vue adopte par le narrateur (foc. ero) p 340 a 346 : que nous dit-il des personnages ? Chacun des deux epoux cherche a comprendre ce que pense l ‘autre et ou il veut en venir ® relevez les allusions au regard dans ces pages : p. 340, « Madeleine, tres pale, regardait ses pieds »; p. 341 : « Georges (…) debout, pres d’elle, suivant toutes ses emotions (…) Madeleine, a son tour, le regardait fixement (…) »; p. 342 : « (…) ils demeurerent de nouveau (…) les yeux dans les yeux) information du narrateur sur la situation au Maroc : conquete accomplie. Presentation de Walter : “ Alors il eut une (…) veritable idee de conquerant (…) une idee a la Bonaparte. il achete un chef-d’? uvre (du siecle ? le christ marchant…) 7°) Relisez rapidement les pp. 212-225 (p. 222 : « Je ne suis qu’un pauvre diable, sans fortune et dont la position est a faire », lorsqu’il propose l’alliance-mariage avec Madeleine, le corps de Forestier encore tiere) ; comparez l’attitude de Madeleine lors de la mort de Charles Forestier, et lors de la mort du comte de Vaudrec (Duroy est alors calculateur : se debrouille pour « heriter » la moitie de l’heritage que Vaudrec avait laisse a Madeleine : p. 344 « Or tu ne peux accepter ce legs sans mon autorisation.

Je te la donne a la seule condition d’un partage (…) »). Commentez et expliquez. 8°) Forestier conseillait au debut a Duroy de s’imposer pour reussir, d’avoir de l’aplomb : montrez comment Du Roy applique ce conseil, et comment cela lui reussit (p 347 : « Elle le trouvait vraiment adroit et fort » car il vient de negocier l’achat d’un bracelet et d’un chronometre + a fait graver, sur ce dernier, ses initiales en dessous d’une couronne de baron – 48 : « Voila des millionnaires qui passent » = derniers mots du chapitre, qd le couple rentre du theatre, avec Mme de Marelle & son mari; ils se voient alors un instant dans un miroir).

CHAPITRE 7 9°) Etudiez le point de vue adopte par le narrateur p 354 a 367. Quel est le fil conducteur de cette soiree ? (l’ambition & surtout la cupidite 6 toujours insatisfaite – de Du Roy + son intention d’epouser Suzanne, l’ainee des Walter) Focalisation interne : “  Soudain Du Roy apercut (…), sous un large dome de palmiers, un vaste bassin de marbre blanc ou l’on aurait pu se baigner (…) ” Voila du luxe “ Le fond du bassin etait sable de poudre d’or et l’on oyait nager dedans quelques enormes poissons rouges, bizarres monstres chinois aux yeux saillants, aux ecailles bordees de bleu, sortes de mandarins des ondes qui rappelaient, errants et suspendus ainsi sur ce fond d’or, les etranges broderies de la-bas ” = focalisation zero 10°) Les relations entre M. Walter et le monde de l’aristocratie ou de la riche bourgeoisie : pourquoi cette soiree, que ressent-il envers ces gens ? (envie & colere voire ressentiment) Comment eux le traitent-ils ? (avec indifference – au mieux – ; condescendance, au pire) 11°) Quel sentiment domine tout au long du chapitre chez Du Roy ?

Comparez avec le debut du chapitre 1. Montrez son evolution vis a vis des differentes femmes de sa vie. Commentez la comparaison de la derniere page. La « chasse » pour la proie suivante est ouverte : relevez les details qui le montrent 12°) Etudiez les descriptions de l’interieur des Walter p 353 a 357 et dites quel sont les deux champs lexicaux dominants. (l’exces & l’aristocratie) Deuxieme partie, chapitres 8 a 10 ( pages 371 a 415 ) CHAPITRE 8 1°) Etude du temps et des reperes temporels. Le chapitre 7 se termine au soir du 1er janvier 1883.

Comment appelle-t-on la formule qui ouvre le chapitre 8 ? SOMMAIRE “ Pendant le reste de l’hiver, les Du Roy allerent souvent chez les Walter. Georges meme y dinait (…),. Il avait adopte le vendredi comme jour fixe ” Expliquez. Reperez les changements de jour et de date : quels sont les evenements importants du chapitre 8 (duree + nombre de pages) ? le vendredi : jour de reception de DF chez W (debut du ch. : du 1er janvier jusqu’a la fin du ch. ) fin mars : preparation du mariage de Rose (Latour-Yvelin ) et Suzanne (Cazolles) aveu de B. Ami a Suzanne, devant le bassin. Le 5 avril, B.

Ami suit sa femme Madeleine, de son domicile (17 rue de la Fontaine), dine au restaurant Coq Faisan (rue Lafayette), puis va au domicile du commissaire de police pour lui demander de constater l’adultere de sa femme (rue des Martyrs), avant 9h du soir = constat d’adultere avec La Roche Mathieu (ministre des Affaires Etrangeres). B. A. decide de demander le divorce (en realite, il etait planifie) puis retourne au journal ou il en parle a Walter (stupefait). Duree = environ trois mois. Du debut de janvier a avril. 2°) Quel est le point de vue adopte dans les passages p 372-374, et 375-383 ?

Vous prendrez soin de justifier votre opinion. Et dans le passage final p 384-386 ? (pts de vue internes : alternativement ceux de Du Roy et de Walter. En fait : pt de vue omniscient ????? ) Commentez ces choix ( quel etait jusqu’ici le point de vue adopte le plus souvent par Maupassant dans le roman ? (pt de vue interne) Pour quelles raisons choisit-il alors de changer ? ) = pour exprimer son propre pt de vue ? 3°) Les personnages de Madeleine et de Laroche-Mathieu : comment reagissent-ils au flagrant delit d’adultere ? Cela concorde-t-il avec leur personnalite ? = oui, p. 83 : « Madeleine, immobile, fumait toujours, souriant.  » Et le ministre, une fois l’effet de surprise passe, retrouve un peu de dignite (il etait nu sous les draps quand le commissaire s’est presente sur les « lieux du crime »). 4°) Montrez comment le plan de Duroy est methodiquement mis en ? uvre : relevez les passages qui montrent sa duplicite, son hypocrisie, avec Suzanne et Madeleine notamment. Comment presente-t-il son mariage avec Madeleine a Walter, et pourquoi ? (comme une prison, p. 385 : « Me voici libre (…) Elle m’avait pris comme un niais (…) » CHAPITRE 9 °) Etude du temps et des reperes temporels. Le chapitre 8 se termine le 5 avril 1883. Comment appelle-t-on la formule qui ouvre le chapitre 9 ? = ? SOMMAIRE, p. 387 : »Trois mois s’etaient ecoules. Le divorce de Du Roy venait d’etre prononce. Sa femme avait repris le nom de Forestier (…) » Expliquez. Commentez la chronologie sur ce chapitre : duree et nombre de pages. 6°) Quel est le point de vue adopte le plus souvent dans le roman ? Pourquoi ? Est-ce toujours le cas dans ce chapitre, p 388-392 ? p 393-395 ? p 395-400 ? Commentez ces choix successifs ( = pour quelles raisons ces changements ? 7°) Le personnage de Suzanne Walter : comment Duroy la considere-t-il ? Comment envisage-t-elle son enlevement ? (voir p 390 a 392, et p 402) 8°) Le couple Walter : montrez comment le pere se montre « beau joueur » et reconnait que Bel-Ami a « bien joue ». Pourquoi reagit-il ainsi ? Quelle est la reaction de la mere ? Pour quelles raisons ? Travail sur le chapitre 9 (2e partie) de Bel ami A la fin du chapitre 8, Duroy prend sa femme en flagrant delit d’adultere avec Laroche Matthieu. Il divorce. Dans le chapitre 9 il met tout en ? uvre pour pouvoir epouser Suzanne Walter.

Il arrive a ses fins puisque dans le dernier chapitre (10) il l’epouse. 1) Etude du temps et des reperes temporels. Le chapitre 8 se termine le 5 avril 1883. Comment appelle t-on la formule qui ouvre le chapitre 9 ? Expliquez. Commentez la chronologie sur ce chapitre : duree et nombre de pages. Le chapitre debute par une ellipse, il commence trois mois plus tard : “ Trois mois s’etaient ecoules. ” Ces trois mois qui ne sont pas importants ne sont pas racontes, ils ne prennent pour place qu’une seule ligne alors que la journee de l’enlevement est racontee dans tout le chapitre en douze pages.

En effet ce chapitre raconte une seule journee et surtout une nuit. Le matin Georges, les Walter et le fiance de Rose Walter partent dejeuner a St Germain. C’est ce moment que choisit Georges pour avouer a Suzanne qu’il “ l’adore ”, comme le sentiment est reciproque il lui propose de l’enlever, ce qu’elle accepte. Puis le soir Suzanne se dispute avec ses parents au sujet de son desir d’epouser Georges. A une heure, elle sort rejoindre son amant. Le reste du chapitre porte sur la nuit d’errance et de desespoir de Mme Walter.

A la fin du chapitre, en quelques lignes, le narrateur nous raconte la semaine d’exil qu’ont passe Suzanne et Bel-Ami, puis l’acceptation de Walter a la demande en mariage. 2) Quel est le point de vue adopte dans le roman ? Pourquoi ? Est-ce toujours le cas dans ce chapitre ? Pour quelles raisons ces changements ? Le point de vue adopte dans le roman est omniscient. Ce choix permet au lecteur de tout voir, et de tout connaitre en meme moment et en des endroits differents. Cependant dans ce chapitre on retrouve des passages de point de vue interne.

On peut en relever trois : -De “ on traversa la Seine ”a “ on voulut retenir Georges a diner ”, on releve des verbes de perceptions visuels comme “regardaient ”, “examiner”, “voyait”, “apercevait”…Les pensees de Georges et de Suzanne sont decrites. Par exemple, il s’amuse de la barbe de Latour-Yvelin, il dit interieurement : “ il obtient de jolis effets de vent dans sa barbe ” ; a l‘annonce de son prochain enlevement Suzanne pense a “ toute la vielle poesie des enlevements nocturnes, des chaises de poste, des auberges, toutes les charmantes aventures des livres ”.

Dans ce passage on obtient donc des informations sur leur etat d’esprit a ce moment. -De “ Pourtant c’etait une grosse partie ” a “ si elle s’est apercue de mon depart ”, Georges est inquiet, il se demande si Suzanne viendra, son “ impatience ” devient “ fievreuse ”. Quand elle arrive, apres une discussion avec elle, il decrit ces sentiments en vers elle, un sentiment de “ respect ”. Il est important pour le lecteur de connaitre les veritables intentions de Georges car, ici, on pourrait croire qu’il n’a aucun respect pour elle et qu’une fois enlevee il la violerait sans remords. De “ Sa mere en effet ”  a “des difformites ”, ce passage correspond au debut du delire de Mme Walter, elle vient d’apprendre que Suzanne s’est enfuie avec Bel-ami. On retrouve des verbes de perception comme “etourdissait”, “grisait”, “faisait plaisir et mal ”…Elle desespere completement, “ elle souffrait ”, elle cherche de l’aide pour “ etre secourue ” Dans la serre ou se trouve le tableau de Jesus, on entre dans son imagination, “ les plantes extravagantes ” avaient “ des aspects de monstres, des apparences d’etres, des difformites bizarres ”.

Ce passage de point de vue interne permet au lecteur de connaitre la reaction de Mme Walter. 3) Le personnage de Suzanne Walter : comment la considere-t-il ? Comment envisage-t-elle son enlevement ? Il considere Suzanne comme sa “ s? ur, Ils vivaient dans une intimite chaste, une sorte de camaraderie amoureuse. Il jugeait habile de la respecter. ” Suzanne est pour lui une “ jolie poupee ”, comme il le dit la premiere fois qu’il la rencontre. L’idee de l’enlevement la ravie, “ Elle eut une grande secousse de joie et faillit battre des mains. ”, elle s’extasie : “ oh ! quel bonheur ! vous m’enleverez ? . Son enlevement est percu comme un conte de fee, des “ charmantes aventures des livres ”. “ Elle etait fiere ” de son enlevement et “ elle ne songeait pas a sa reputation. ” Pour elle c’est un jeu, comme si elle faisait semblant d’etre la femme de Georges, elle lui declare apres leur semaine d’exil : “ Ca m’amusait tant d’etre votre femme ! ” 4) Le couple Walter : montrez comment le pere se montre “beau joueur” et reconnait que Bel-Ami a “bien joue”. Pourquoi reagit-il ainsi ? Quelle est la reaction de la mere ? Pour quelles raisons ? Apres sa colere passee, Walter declare “forfait”.

Georges “ l’a deshonoree ” en l’enlevant, “ le mieux est de la lui donner. En s’y prenant bien personne ne saura cette aventure ”. Georges savait que s’il l’enlevait, pour “ eviter un scandale ”, Walter lui donnerai la main de sa fille. Walter complimente l’intelligence de Georges, “ il est fort tout de meme ”, c’est pourquoi il dit qu’il a “bien joue” (“ Ah il nous a bien joue le gredin ! ”). Mme Walter, l’ancienne maitresse de Georges “ l’aimait encore, elle l’aimerait toujours, avec une violence intraitable ”, c’est pourquoi “ elle ne consentirait jamais a lui donner sa fille ”.

Elle est blessee et amoureuse, s’enferme dans sa douleur aux bornes de sa folie ; “ Vivre sans lui etait impossible. Autant mourir ”. Cette nuit represente l’errance, l’hallucination et le delire de Mme Walter. Pour se reconforter, elle se tourne vers la religion, elle va donc voir le tableau de Jesus ou “ elle balbutiait des mots d’amour, des invocations desesperee ”. Mais la religion ne la reconforte pas, “ Jesus Christ benissait l’horrible amour ” de Suzanne et Georges. Bethry Celine et Antraygues Caren-laure 2nde4 CHAPITRE 10 °) Etude du temps et des reperes temporels. Le chapitre 9 se termine en juillet 1883. A quelle date s’ouvre le chapitre 10 ? Comment appelle-t-on ce procede ? ? = ELLIPSE + scene “ Il faisait sombre dans le petit appartement de la rue de Constantinople (…) Ainsi, tu epouses Suzanne Walter ? ” : c’est Clotilde de Marelle qui parle. Expliquez. Commentez la chronologie sur ce chapitre : dates et nombre de pages. Quels sont les evenements importants ? 10°) Quel est le point de vue adopte le plus souvent dans le roman ?

Pourquoi ? Est-ce toujours le cas dans les passages pp. 403-405 ? (foc. Zero) Et pp. 407-415 ? (foc. Zero) Commentez ces choix successifs ( = pour quelles raisons ces changements ? ) 11°) A quel evenement mondain important du roman vous fait songer la scene du mariage, p 407-415 ? (la reception chez les Walter dans leur nouvelle demeure : le Christ marchant sur les flots, ch. 7/2eme partie…) Trouvez des points de comparaison. 12°) Le personnage de Bel-Ami : commentez de facon detaillee les deux derniers paragraphes du roman.