A une passante, analyse

A une passante, analyse

En ce sens, chaque rencontre est importante. Le sonnet est construit sur un thème romanesque, celui de la rencontre. Mais il est traité dans une tonalité typiquement délaieraient. On trouve l’éblouissement de l’attirance féminine, la recherche d’une nouvelle espérance pleinement heureuse et p g l’échec d’une relation . La rencontre Cette rencontre contexte va être soûl OUF empare este sonore. Le laissant.

C’est tout le vacarme de la rue moderne qui est exprimé d’abord: – par la personnification de la rue – par la distance entre le sujet « la rue » et le verbe « hurlait », comblé par la présence de l’adjectival « assourdissante » – par deux hiatus (succession de deux voyelles appartenant des syllabes différentes, ici « rue assourdissante » et « moi hurlait ») qui sont, eux aussi avocat sapée toi eue nées page évocateurs de vacarme. Il est Important dès le premier vers de faire saisir que SI la rencontre, la communication entre le poète et la passante ne passe que par le regard, c’est que la communication verbale est impossible.

La présence exceptionnelle de la passante est d’abord marquée par l’insistance que met le poète à souligner son allure par le rythme ample de la phrase qui s’étend sur quatre vers et qui

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contient son portrait en mouvement. Le vers 2 est ponctué de façon à délimiter des groupes de longueur croissante et précède la régularité des vers 3 et 4. Dans le verse, les quatre groupes de trois syllabes impriment rythmes et harmonies de la démarche. Quant au vers 5, il constitue du point de vue de la structure une sorte d’enjambement sur le deuxième quatrain et surtout élargit le portrait en apportant des éléments d’ordre moral.

Ici, la beauté morale se joint à la grâce du corps et about it à l’idéalisation de la beauté dans l’expression « avec sa jambe de statue ». Dans le er quatrain, il faut aussi retenir l’expression « en grand deuil » qui évoque la tristesse et le malheur. Baudrier a expliqué que la notion de tristesse accompagne pour lui celle de beauté. Il. Les réactions du poète Le narrateur, face à cette apparition, ne peut être qu’un spectateur « paralysé », « fasciné », « médusé », souligné part le terme « crispé » au vers 6.

Le narrateur a une réaction émotionnelle incontrôlée. La comparais 2 terme « crispé » au vers 6. Le narrateur a une réaction émotionnelle incontrôlée. La comparaison au vers 6 « comme un extravagant » souligne l’opposition des attitudes entre « elle » et « lui ». Dans les vers 3 et 4, la régularité s’oppose à l’irrégularité du vers 6. Il faut attendre le vers 8 pour trouver le complément d’objet direct du verbe « buvais ». Le verbe boire dénote l’avidité alors que le participe « crispé » indique que la paralysie de l’attitude du poète est à la fois ardente et timide.

Dans le vers 7, Baudrier est sensible au regard de la femme, regard agrandi à la dimension d’un ciel d’orage : « livide », « bleu gris ». Nous retrouvons là les deux composantes de l’amour bouderaient. Les sonorités de « douceur », de « fascine » et de « plaisir qui tue » donnent une impression de sentiments agréables, de glissement. Deux mon syllabes: « qui tue ». Il. Les réflexions du poète Changement de ton: on passe du vouvoiement au tutoiement. Le poète s’adresse directement à la femme. La réflexion fait suite à la description. Au vers 9 s’établit une rupture suivie d’interrogation.

Le vers 9 résume symboliquement une rencontre avec la passante ? le pâte est illuminé « un éclair », puis désemparé « la nuit ». AI y a donc un renversement. La rencontre appartient au passé et la femme ne sera plus l’objet de contemplation que dans un futur mystique : vers 11. Cette forme interrogative appelle une réponse fi 3 que dans un futur mystique : vers 11. Cette forme interrogative appelle une réponse affirmative donc un espoir : vers 10. Il s’agit là d’une galanterie précieuse mais surtout, il faut comprendre que la femme ici, a permis d’apercevoir.

La triple exclamation du vers 12 scande les étapes de la dégradation de tout espoir. Le vers 13 tire sa force d’un paradoxe. La construction en chasse (je, tu, tu, je) souligne qu’il existe une apparente similitude de destin (chacun fuit en ignorance de cause) ce qu’il ne fait que les éloigner davantage l’un de l’autre. Au vers 14, c’est un appel voué à ne pas être entendu. Là encore, il y a une sorte de paradoxe. Le conditionnel passé rejette tout accomplissement dans l’irréel aise le verbe aimer exprime une certitude, celle de l’amour.