CHANSON DE CRAONNE 1 . Je présente l’œuvre(création/contexte) Il s’agit d’une chanson de 1 917 dont l’auteur est anonyme sur l’air d’une valse à succès » Bonsoir m’amour » (1911- Charles Sablon). Ce texte traduit le quotidien des offert un million de francs et la démobilisation(l_a démobilisation est le fait de renvoyer à la vie civile des soldats mobilisés. ) à toute personne qui dénoncerait les auteurs de la chanson.
Cette hécatombe(sacrifice) a engendré des refus de monter au front et de nombreuses mutineries chez es Poilus, « qui ne refusaient pas de mourir pour la patrie » mais qui trouvaient » le suicide par l’offensive inutile ». Le général Pétain nommé en ca remplacement du gé les mutins car sa mis moral des soldats. « Entre le 16 avril 19 ra ors to View neKtÇEge l’offensive, en sévèrement réprimé ondrement du s Conseils de guerre ont prononcé 629 condamnations mort dont 75 ont été exécutées, 1 381 soldats ont été condamnés à de lourdes peines de prison et 1492 à des peines légères pour un total de 30 000 à 40 000 mutins.
Les mutineries avaient éclaté dans 60 des 100 divisions de l’Armée française. Même constat chez les soldats britanniques révoltés contre l’injustice : 306 soldats
Paul Quilès, ncien ministre français de la Défense a estimé que « ces soldats ont été victimes d’une façon absurde de faire la guerre ». 2. Je décris et j’analyse l’œuvre couplet 1 (l. 1 à 6) : Les soldats viennent de terminer leur repos d’une semaine huit jours à l’arrière. Malgré le repos, les hommes sont fatigués et repartent résignés au front dans les tranchées le cœur gros « avec des sanglots », « en baissant la tête Ils savent que la mort les attend et l’auteur manie une forme d’ironie quand il prétend que la vie des soldats est« utile » car les mllliers de morts ‘ont pas encore fait gagner la guerre.
Refrain (l. 7 à 10) : le refrain est un chant d’adieu à tout ce que représente la vie pour les poilus, et notamment « l’amour « les femmes L’auteur insiste sur la longueur de la guerre(« c’est pour toujours et estiment que les soldats sont « sacrifés » par leurs dirigeants. Il évoque le plateau de Craonne, lieu d’une lourde défaite française en 1917. couplet 2 (l. 11 à 16) : l’auteur a survécu à ses huit jours au front, « huit jours de souffrance » pour lui. Il n’attend plus qu’une chose « la relève, que nous ttendons sans trêve » pour pouvoir repartir à l’arriere.
Finalement la relève arrive sous la forme d’une compagnie de « chasseurs à pied Mais la relève n’est pas joyeuse. Le décor est somb d’une compagnie de « chasseurs à pied Mais la relève n’est pas joyeuse. Le décor est sombre, il pleut et l’auteur sait bien que ces soldats viennent à leur tour risquer leur vie (« viennent chercher leur tombe couplet 3 (l. 18 à 25) . ce dernier couplet change de décor, ce n’est plus l’univers de la tranchée qui est décrit. Ce sont les civils qui ne se battent pas qui sont condamnés.
Ceux qui ne se battent pas sont, pour l’auteur, les riches bourgeois tant’d’cossus ») qui préfèrent faire la fête (« la foire ») qu’aller défendre leur pays. Or, pour les poilus ce sont pour ces riches, ces « embusqués », que les soldats, souvent issus de milieux plus populaires, meurent dans les tranchées. Dernier refrla de vot’ peau raient par dizaines de milliers tous les mois. En 1917, les soldats sont lassés par les affrontements et la vie des tranchées. Ils ont de plus en plus le sentiment d’être envoyés ? la mort pour rien.
Carmée française est touchée par ce ras-le-bol des « poilus » et des mutineries éclatent. Ici, les paroles de la chanson expriment clairement cet épuisement et cette colère des soldats contre la guerre et ceux qui ne se battent pas. L’auteur ne cherche pas à convaincre ceux qui écoutent la chanson que ses idées sont les bonnes, il ne fait qu’exprimer les sentiments que ressentaient de très nombreux soldats de l’armée française en 1917. e l’art rend belle et bien compte du pouvoir