FORMATION ET INFLUENCE DES PREMIERS LIENS • L’APPORT DES RECHERCHES SUR L’ATTACHEMENT chapitre : fondements de la théorie de l’attachement : l. Qu’est ce que ‘attachement ? (selon BOWLBY) Cest un processus qui conduit à la formation d’un lien, un lien privilégié/particulier (figure parentale particulière). BOWLBY va s’intére se forme ce lien (les développement ultér or20 Sni* to pes re anismes par lesquels rt à l’influence sur le Ces questions vont être abordées via l’étude des effets de la séparation (quand le lien est menacé). Ily a 2 registres d’effet : – A long terme d’une rupture précoce du lien d’attachement.
Il va, à la demande de l’OMS, réaliser une synthèse des études menées sur le devenir des enfants orphelins confrontés à la perte de figure d’attachement. II fait le constat que la perte du 1er lien a des conséquences durables sur le développement social émotionnel des enfants. Il cherche donc à observer précisément ce qu’il se joue quand l’enfant est séparé de sa figure d’attachement. – ln situ : observations filmée d’enfants confrontés à une situation de séparation temporaire (cf. ROBERTSON). On observe des réactions intenses. nourrir et + de temps avec l’autre) remettent en question la thèse e l’étayage.
En effet,
L’apprentissage qui permettra une autonomie ultérieure ‘attachement se donne à voir par un système de comportements dont la fonction est de réguler la proximité physique avec la figure parentale qui assure la sécurité. [BOWLBY donne à son modèle un caractère systémique/système]. Cest la découverte des travaux de LORENZ qui va l’amener à développer cette idée. LORENZ observe le maintien de la proximité chez les oiseaux et notamment une période critique pendant laquelle le premier objet mobile qui passe sous leurs yeux est identifié comme prototype de leur espèce.
Les oisillons poussent des ris de détresse dès qu’ils voyaient Lorenz s’éloigner. Il montra que les oiseaux s’attachent au premier objet qu’ils voient bouger lorsqu’ils sortent de l’œuf. II appela ce phénomène l’emprunte. BOWLBY s’inspire de ces travaux pour élaborer sa théorie de l’attachement, selon laquelle l’enfant vient au monde avec des savoir faire innés, il sait regarder, il sait sourire et cela lui permet d’entrer en relation avec les autres et donc de survivre. La mère de OF sourire et cela lui permet d’entrer en relation avec les autres et donc de survivre.
La mère de son coté est intuitivement en esure d’être proche de son bébé ces échanges nourrissent l’attachement qui est l’équlvalent de l’emprunte chez l’anlmal. Le système de comportements chez l’humain vise à maintenir ou rétablir cette proximité lorsqu’elle est menacée. Les outils que les bébés utiliseraient au service du rétablissement de cette proximité sont les suivants : sourire, agrippement, pleurs, poursuite. Ces comportements auraient pour fonction de rétablir la proximité avec l’adulte source de sécurité.
Ces comportements sont déployés en condition déclenchant. -Le système d’attachement se déclenche dans 3 principales onditions : Lorsque l’enfant a peur. Le système d’alerte est couplé au système d’attachement. Lorsqu’il a une expérience (subjective) de la douleur. Quand il a mal. Le système biologique est adapté de la perception du danger. Lorsqu’il perçoit une menace de séparation physique. Ce système d’attachement est silencieux mais il se déclenche quand l’enfant est dans une situation qui rend nécessaire la proximité. Il.
Comment se construit l’attachement ? ly a plusieurs étapes étalées dans le temps. 4 grandes étapes ont été isolées en observant la façon d’être de l’enfant avec les parents : A. Phase de soclabilité universelle : le bébé manifeste une attention privilégiée vers les stimuli humain. l’attention est universelle/indiscriminée B. Discrimination de figures familières : il y a une orientation privilégiée de l’attention v ers (donneurs de soins). PAGF soins). Cest le moment de la mise en place de scénario interactifs réguliers entre bébé et careglvers.
Ces interactions sont balisées régulé (script) et les bébés développent des attentes sur la manière dont doivent se passer ces interactions et sont surpris lorsque l’interaction ne correspond pas à leurs attentes. Il réagissent lorsque les scénario habituels sont violés. On s’interrogera sur les formes que prennent ces scénarios. C. Discrimination d’une figure d’attachement, monotropie (vers 12mois) : c’est en direction de cette figure particulière que s’expriment les comportements d’attachement dans des situations déclenchantes du système d’attachement. A ce moment là il y a des réaction intenses à la séparatlon.
D. Partenariat dans l’organisation des comportements d’attachement : il y a une négociation plus souple des séparations. Selon BOWLBY ce serait dû à des progrès cognitifs, ? la capacité à appréhender l’absence, aux progrès langagiers qui permettent d’annoncer, d’anticiper et donc de mieux supporter l’absence. La sélection de la figure de ‘attachement : le processus d’attachement est un besoin universel, il opère lorsqu’une figure interactive stable est présente dans l’environnement de l’enfant. Cette sélection se fait sur la base de la régularité et de la qualité des soins qui sont apporté au bébé.
Est ce que l’enfant est en mesure de former un attachement multiple ? pou BOWLBY le phénomène monotropique (une flgure particulière) pourrait avoir une fonction biologique. Il permettrait de faciliter, d’accélérer le retour rapide de l’enfant vers la base de sécurité dans des situations de danger. Il faut noté que ce modèle date des années 50 au cours des uelles la mère s danger. Il faut noté que ce modèle date des années 50 au cours desquelles la mère s’occupait principalement du bébé, ce pourrait être une variable confondue.
Les transformations sociologiques, l’implication plus importante des pères, questionne la validité de ces aspects. Quand est-il de l’attachement successif ? Les travaux sur l’adoption et le placement tendent à montré que : les enfants sont en mesure de réinvestir des figures d’attachement alternatives. Il y a la possibilité de reconstruire le lien d’attachement. – Il est possible pour l’enfant de réinvestir successivement le lien d’attachement mais il n’opère plus aussi spontanément (quand ultérieur à la première année) la figure parentale devra cette fois présenter des qualités relationnelles particulières.
Est ce que cela correspond a une période critique ? Les modes d’accueil doivent favoriser le processus d’attachement. « interrompre un placement parce que l’enfant serait trop attaché à son accueillant st une absurdité au regard de la théorie de l’attachement » GUEDENEY Ill. Quelle est la nature des différences individuelles ? La nature de ces différences ne porte pas sur la « profondeur de l’attachement » ni plus sur la « quantité de comportements d’attachement » démontré par l’enfant.
Ces différences individuelles vont portés sur la FORME que va prendre cette relation. Elles ont trait au sentiment de confiance de l’enfant dans la disponibilité de sa figure d’attachement conçue comme une base de sécurité. (AINSWORTH) L’attachement est donc un facteur d’autonomie : le sentiment e sécurité lui permet de ue de l’exploration. PAGF s OF risque de l’exploration. Les différences vont s’exprimer dans l’équilibre dynamique de ce couplage attachement-exploration rendu possible par le sentiment de confiance.
Elle (Ainswoth) définit 3 forme de patterns d’attachement : Type 3 . attachement confiant (observé dans 65% des cas) Type A : attachement évitant (21%) Type C : attachement ambivalent (14%) Ces patterns (différences individuelles) vont pourvoir s’évaluer grâce à 4 principales pistes méthodologique . – l’observation (situation étrange AINSWORTH) – recours à des questionnaires test projectif entretien Pour chacune d’elles auteur, dispositif de référence, comprendre la logique , le déroulement et comprendre les principes d’interprétation.
Première piste méthodologique = recours a un DISPOSITIF D’OBSERVATION : SITUATION ETRANGE/INHABITUELLE, auteur Mary Ainsworth (1er dispositif d’observation pour étudier pattern dattachement). Logique : Bowlby définit l’attachement comme un système de comportements qui vise à réguler la proximité avec une figure parentale qui soit source de sécurité et de réconfort. 5 comportements dans ce système ([succion (disparu en 1982)], ourire (et vocalisation), pleur, agrippement, poursuite, (regard? )) se déclenche dans la douleur, la peur et la menace de séparation.
Ce système d’attachement reste silencieux la plupart du temps mais se déclenche quand l’enfant rencontre ces situations. La logique c’est de créer artificiellement une situation déclenchante du système d’attachement pour mieux pouvoir l’observer et analyser son fonctionnement. Cette situation va consister ? mettre en scène un scénario de sé aration retrouvailles entre l’enfant et sa figure d’atta PAGF 6 OF scène un scénario de séparation retrouvailles entre l’enfant et a figure d’attachement. Déroulement : résumé dans plaquette. Scénario en 8 séquences qui dure 3min chacune (30min en tout environ).
Entrée dans un nouvel endroit (pièce que l’enfant ne connaît pas). Principes d’interprétation : très globalement ce que Ainworth cherche à observer c’est comment est réalise une forme d’équilibre dynamique entre comportement d’exploration et comportements d’attachement. [expérience se réalise en fin de la 1 ere année]. Les patterns d’attachement peuvent être définis en références à 4 grands indicateurs (colonne D du tableau plaquette) : conduites exploratoires, comportement vec étranger, réaction face séparation, comportement durant retrouvailles.
Elle isole d’abord 3 patterns d’attachement • CONFIANT : ce sont des enfants qui vont présenter des conduites exploratoires assortis de conduites de différenciation sociale qui peuvent prendre la forme soit de retour physique vers la base de sécurité soit des formes plus subtile comme recherche d’attention conjointe. Ne se comportent pas comme s’ils étaient seuls, soucis/préoccupation lorsqu’ils découvrent un nouveau jouet de partager cette découverte. Besoin de sentir qu’ils ne sont pas seuls. Référenciation sociale des affects quand l’enfant des doutes sur ce qu’il doit ressentir il va rechercher chez l’autre ce qu’il doit ressentir, cherche chez autrui pour organiser son système de représentation émotionnelle). Ce sont des enfants qui vont réagir nettement à la séparation. Ils protestent. Leurs comportements interactifs se différencie très nettement entre figure d’attachement et personne étrangère (ils peuvent entrer en relatlon mais pas même compor 7 OF relation mais pas même comportement).
Lors des retrouvailles ils accueillent positivement la figure d’attachement, et parviennent assez rapidement à s’apaiser pour pouvoir repartir explorer. ÉVITANT : Ce sont des enfants qui donnent l’impression d’une grande autonomie dans leur conduites d’exploration et cette impression du au fait que lion observe moins de conduites de référenciation sociale. Ils réagissent moins visiblement dans les phases de séparation. (mesure physiologique ont montré qu’il perçoivent cette situation d’absence mais le système d’attachement se donne à voir de manière moins bruyante).
Les comportements interactif avec la personne étrangère sont moins différenciés. Et au moment des retrouvailles on observe une forme de maintien de distance vis à vis de la figure ‘attachement voire de l’évitement. Sous activation du système d’attachement RESISTANT/AMBIVALENT : Ce qui caractérise ces enfants dans la situation étrange ce sont la faiblesse de leurs conduites exploratoires. Avec une tendance à maintenir une proximité physique avec la figure d’attachement. Quand les mères arrivent à sortir de la pièce ces enfants ont une réaction intense (plus que protestation).
Il est très difficile pour la personne étrangère de rentrer en contact. Au moment des retrouvailles la caractéristique de ce pattern est un mélange de recherche de proximité et e résistance à se laisser apaiser. Qui donne à l’observateur extérieur une sensation d’ambivalence. Sur activation du Mise en évidence d’un 4ème pattern d’attachement DESORGANISE : (ajouté faisait pas parti des 3 patterns isolés au départ) : f 8 OF d’attachement : – DESORGANISE : (ajouté faisait pas parti des 3 patterns isolés au départ) : forme de désorganisation dans le système.
Comportements semblant contradictoires, mouvements ou expressions interrompues. Initiation dune conduite puis interruption sans qu’une raison explicite apparaisse ? l’observateur. Changement d’affect soudain (l’observateur l? ncore perçoit difficilement la raison d’être). Recours à des QUESTIONNAIRES : auteur qui a plus clairement développer cette piste = WATERS. Mis au point le questionnaire Q-Sort. Ce questionnaire a été établie pour répondre à une critique à l’encontre de la situation étrange.
Cette critique étant que la situation étrange conduite les psychologue à faire une inférence sur la relation construite entre un jeune enfant et sa figure d’attachement sur la base d’une observation d’à peine 30min. La question qui est posée est celle de la validité écologique de la situation étrange. Pour essayer de contourner la imite Waters va prendre le partie de créer un questionnaire sur l’observation du comportement quotidien de l’enfant dans son environnement familier et en mobilisant l’expertise de ceux qui passent plus de temps à l’observer (parents).
Questionnaire rempli par les parents de l’enfant. Ce qui va être demandé aux parents n’est pas à proprement parler de répondre à des question mais de trier des cartes sur lesquelles sont décrit des comportements qu’ils vont estimer être très vrai pour leur enfant jusqu’à très faux en passant par ni vrai ni faux et aboutir à la constitution de 9 tas de cartes. (sur chaque carte un omportement est décrit). (79 cartes). Principe d’interprétation. lorsque le psy prend les carte il va pouvoir pour chaque PAGF OF Principe d’interprétation. lorsque le psy prend les carte il va pouvoir pour chaque item (79 en tout) attribuer un score. Cette correspondance entre score item et enfant x va être comparé avec le prototype du comportement sécure/confiant. pour obtenir ce prototype il a pris contact avec un certain nombre d’expert de la théorie de l’attachement et leur a demandé de trier les cartes du Q-Sort non pas en pensant à un enfant réel mais le prototype de ce qui est pour eux le comportement ‘un enfant ayant attachement confiant. Il obtient le score moyen prototypique de l’attachement.
Calcule de coefficient de corrélation entre le score de l’enfant et le prototype et on estime la proximité entre le comportement de l’enfant et prototype. Dans ce cadre la c’est pas classement catégorielle mais on positionne un mode de fonctionnement par rapport à un prototype on positionne un enfant sur un continuum de sécurité. (augmente bien la validité écologique) mais le risque méthodologique consiste en le fait, comme dans toute forme de questionnaire, en la manifestation d’une forme de désirabilité sociale. onne image de leur enfant dans le sens de ce qu’ils pourraient d’imaginer être désiré socialement). Waters établi le prototype de l’enfant socialement désirable (enfant socialement désirable) et par le calcul d’un coefficient de corrélation mesure ce en quoi le tri est influencé par la désirabilité social. METHODE PROJECTIVE . logique : que ce soit Situation étrange ou Q-sort ce sont des évaluations qui s’intéressent au comportement. D’autres auteurs ce sont interrogés sur la manière dont les enfants se représentent le fonctionnement des relatlon et particulièrement des relatlon d’attachement. Il y a des