Cours AnFi

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ANALYSE FINANCIERE COURS Introduction La création de richesse (marges, SIC, EBE ) nécessite des investissements (Immobilisations, BFR… ) qui doivent être suffisamment rentables (Point mort, VAN, TRI, ratios de rentabilité, effet levier… ) et être financés (CAF, de or71 capital… ) Sni* to View Chapitre 1 : L’analyse Chapitre 2 : L’analyse du bilan Chapitre 3 : Le budget de trésorerie Chapitre 4 : Mathématiques financières Chapitre 5 : Les décisions d’investissement Chapitre 6 : Le financement de l’entreprise Chapitre 7 : Le plan de financement 2 unts, augmentation Qu’est ce que l’analyse financière

Cela fait partie du domaine de la comptabilité, les données comptables obligatoires vont être utilisées et analysées. Définition : ensemble d’instruments et de méthodes de diagnostic qui qualitatives et subjectives. Deux phases dans le travail comptable L’enregistrement quotidien des informations chiffrées dans les divers comptes ouverts dans les livres de rentreprise, en passant par LE JOURNAL ou plutôt les journaux. Dans un logiciel les journaux sont les différentes interfaces spécialisées dans un type d’opérations : Journal des Ventes, journal des Achats…

Les montants sont alors eportés automatiquement dans les « comptes mais en fait on écrit jamais directement dans un compte (on ne fait que le consulter). Le regroupement

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périodique des comptes (après chaque mois, chaque trimestre, chaque exercice) pour obtenir les « comptes » par BILAN et COMPTE DE RÉSULTAT (ces opérations de regroupement faites automatiquement par les logiciels, mais il faut d’abord passer des écritures d’inventaires).

Les difficultés informatiques en comptabilité viennent surtout de la bonne définition du Plan Comptable (liste des comptes des filiales, qui sont à uniformiser) t des Reprises d’une année à l’autre (on commence une année alors que la précédente n’est pas close). A. Le compte de résultat : le film de l’activité Le compte de résultat réc les charges et tous les PAGF 31 l’inefficacité de certaines dépenses comme de certaines recettes. Ce document est remis à zéro à chaque début d’année comptable (qui ne correspond pas nécessairement à une année civile).

Le solde est effectué au moins une fois par an : le résultat. RESULTAT qui va se retrouver au passif du bilan. Détail des rubriques du compte de résultat 1. Les opérations d’exploitation . 1. Les produits d’exploitation Vente de marchandises : montant des ventes minorées des RRR accordées, Production vendue : idem mais avec la production propre de l’entreprlse, production stockée (A STOCK) peut être positif ou négatif car c’est la valeur de la variation des en cours de production ainsi que des produits finis mais non encore vendus.

Stock final — stock initial ainsi on compte bien ce qui a été vendu sur l’année , Production immobilisée : l’entreprise travaille pour elle- même, c’est évalué à son coût de revient (le fait de constater un produit équivalent au coût de evient neutralise les charges précédemment constatées lors de la réalisation de Pirnmo), Subventions d’exploitation : primes et aides versées à l’entreprise du fait de son activité (exploitation).

A ne pas confondre avec les subventions d’investissement (un investissement est exceptionnel, donc pas en exploitation) inscrites en ressource au bilan, Reprises sur amortissement, provision et transfert de charges : ce sont des produits fictifs qui ne correspondent à aucune productlon.

Reprises sur amortissement quand il y a des erreurs sur les dotations des années passées ; reprises sur rovisions quand extinction ou diminution des risques ; transfert de char es uand on veut changer la nature des charges d’une PAGF 3 1 diminution des risques ; transfert de charges quand on veut changer la nature des charges d’une charge (très peu utillsé), Autres produ•ts : qul sont liées à l’explo tation de l’activité de l’entreprise et qui pourtant ne sont pas le fait de son activité.

Exemple : redevances sur une marque, loyers d’immeubles… 1. 2. Les charges d’exploitation Coût d’achat des marchandises vendues, Achat de marchandises +1- la variation des stocks de archandises (A STOCK) (stock initial – stock final) : ce qui a réellement été utilisé.

Ce qui n’a pas été utilisé (si le stock final est supérieur au stock initial) viendra se déduire du montant « achat de marchandises » on a donc bien coût d’achat des marchandises utilisées pendant Vexercice, et non coût d’achat de toutes les marchandises achetées , Achat d’approvisionnement : Achat de MP, autres approvisionnements (tout ce qui est consommable), +1- variation des stocks d’approvisionnement 4 (stock initial – stock final), Autres achats et charges externes .

Achat de sous-traitance (on fait réaliser par une autre entreprise quelque chose qu’on ne peu ou ne veut pas réaliser Cl cela donne une indication forte sur la stratégie de l’entreprise). Achat de services exterieurs : personnel intérimaire, loyer en crédit bail… Autres sewices extérieurs : électricité, téléphone, rémunération expert comptable… Impôts taxes et versements asslmllés : autres impôts que l’impôt sur les sociétés, Charges de personnel : salaires et charges sociales (les charges sociales représentent de 60 à 809E du salaire et iennent se rajouter au coût du ersannel).

C’est en général le plus gros poste de dépens 1 personnel). C’est en général le plus gros poste de dépenses de l’entreprise Dotations aux amortissements et provisions d’exploitation : c’est une charge calculée, fictive, c’est un moyen d’étaler les charges d’investissement sur plusieurs exercices. Autres charges : idem autres produits Bénéfice attribué ou perte transférée (produit)/ perte supportée ou bénéfice transféré (charge) : ces lignes permettent de prendre en compte la quote-part de résultat revenant à l’entreprise sur des pérations réalisées avec d’autres partenaires. . Les opérations financières ZI. Les prodults financiers Produits financiers de participations : revenus de titres de participations (dividendes des filiales) Produits des autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé : revenus des titres immo, des prêts… Autres intérêts et produits assimilés : revenus des créances commerciales, des VMP et les excomptes obtenus. Reprises sur dotations aux amortissement quand une action précédemment provlslonnee reprend de la valeur, quand on revend une action précédemment provisionnée…

Différence positive de change : comptabilisées seulement quand elles sont définitivement constatées ? Produits sur cession de placement : gain sur cession de VMP 2. 2. Les charges financières Dotations aux amortissements et provisions financières . exemple : diminution de la valeur d’une action achetée (d’une autre entreprise), Intérêts et autres charges assimilées : intérêts sur les emprunts faits par la société. Cette ligne indique l’endettement de l’entreprise et la hauteur du taux d’intérêt.

On peut calculer un ratio rapidement pour savoir si l’entreprise est trop endettée : frais financier PAGF s 1 calculer un ratio rapidement pour savoir si l’entreprise est trop endettée : frais financiers/ CA si c’est à 3% alors c’est OK sinon danger, Différence négatives de change : elle a lieu quand on exporte des marchandises qui ne sont pas payées en euros ou si on importe des marchandises qui ne son pas payées en euros. Donner exemple.

On peut se protéger contre les variations de change (cela peut être important pour une société spécialisée dans l’import- export, ces protections sont réalisées par des opérations inverses sur le marché financier à terme), Charges ettes sur cession de valeurs de placement : placement de trésorerie à court terme en VMP et perte lors de la revente. 3. Les opérations exceptionnelles 3. 1. Les produits exceptionnels Produits sur opérations de gestion • dégrèvement (diminution ou dispense) d’impôts…

Produits sur opération en capital : le plus souvent représente un gain lors de la revente d’une immo (revendue plus cher que sa valeur comptable), Reprises sur provisions : reprises sur amortissements dérogatoires, ou reprises sur provisions pour dépréciations exceptionnelles. 3*2. Les charges exceptionnelles Charges sur opérations de gestion : licenciements, amendes fiscales ou pénales, rappels d’impôts… Charges sur opérations en capital : tout ce qui concerne les cessions d’actifs : valeur comptable des éléments d’actif cédés, autres charges.

Dotations aux amortissements et provisions exceptionnels problèmes juridiques qui durent sur plusieurs exercices, provisions pour risques et charges exceptionnels. Participation des salariés PAGF 1 e l’entreprise : loi de salariés aux résultats de l’entreprise : loi de 1969. La participation est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés, facultative pour les utres. Elle permet d’attribuer chaque année aux salariés une somme liée aux bénéfices réalisés. Impôts sur les bénéfices : environ 1/3 des bénéfices.

Attention, le résultat comptable n’est pas toujours le résultat fiscal, il existe des retraitements fiscaux qui viennent modifier le résultat comptable (exemple : amortissements dérogatoires). Il existe le report d’impôts sur 5 ans : report en arrière des déficits. B. Le bilan . la photo finale Le bilan est une image du patrimoine de l’entreprise à un moment donné. Contrairement au compte de résultat qui est un document dynamique qui eprésente des flux, le bilan est un document statique, une image. Il représente les possessions, les créances (actif) de l’entreprise, comme ses dettes (passif). L’actif (description des emplois de l’entreprise) représente CE QU’ON A ENCORE. C’est la colonne du réel TRES IMPORTANT – Le passif (description de l’origine des ressources financières qui nous ont permis d’acquérir l’actif) représente COMMENT ON L’A EU ? Ce n’est qu’une colonne d’explication TRES TRES IMPORTANT, insistons lourdement . Le compte de passif improprement appelé « Réserves » devait s’appeler plus logiquement ? Travail réservé pour l’autofinancement Ce n’est PAS une réserve au sens d’un petit cochon et il n’y a rien à prendre ici ce n’est qu’une explication une partie des fruits de n PAGF 7 1 financer nos actifs.

Eviter donc ABSOLUMENT la question qui tue : Mais, est-ce qu’on ne pourrait pas utillser les Réserves ? C’est DEJA utilisé quelque part pour financer l’actif (comme les Emprunts sont DEJA utilisés quelque part dans l’actif) Comme en comptabilité on note toujours comment on a eu quelque chose (c’est ce qu’on appelle la comptabilité en partie double), on a toujours ACTIF PASSIF 6 ‘actif : ce que l’on a encore L’actif immobilisé Incorporelles : Frais d’établissement (frais de constitution de l’entreprise , droits d’enregistrement, greffe, publicité… amortis sur une période maximale de 5 ans) Frais de R et D (charges par nature mais peuvent être inscrit à l’actif et ainsi ils seront amortissables sur 5 ans max) Concessions, brevet ( dépenses nécessaires pour pouvoir utillser un brevet, une marque… ) Fonds commercial ( non amortissable), Autres immo incoporelles : peu utilisé, Avances et acomptes (caution pour commande d’une immo incorp) Corporelles : Terrains (terrains et travaux d’aménagement de ces derniers.

Non amortissables), Constructions, Installations techniques, Immo en cours (valeur des immobilisations corporelles non terminées à la clôture de l’exercice), Avances et acomptes Financières : Participations (évaluées selon la méthode de mise en équivalence : comptes consolidés), Autres participations : titres de participation possédés. (participation quand an détient au moins des parts d’ reprise), Créances PAGF B1 au capital d’une autre) Autres titres imm, Prêts, Autres immo fin (dépôts et cautionnements)

L’actif circulant : Stocks, Clients, Autres créances : emballages et matériel à rendre, RRR à obtenir, avances et acomptes au personnel, Etat TVA déductible.. Valeurs mobilières de placements , Disponibilités Comptes de régularisation : Charges constatées d’avance (charges enregistrées dans l’exercice et qui correspondent en réalité ? des consommations de la pér10de ultérieure), Charges à répartir sur plusieurs exercices (charges différées pour production à venir, frais d’acquisition d’immo, frais d’émission d’emprunts… , Primes de remboursement des obligations (contrepartie de ‘augmentation de la dette au passif en cas de remboursement des obligations au dessus du pair, fait l’objet d’un amortissement annuel et c’est le montant net qui est indiqué ici), Ecarts de conversion actif (quand des créances ou dettes évaluées en monnaie étrangère sont constatées au moment de l’inventaire, les pertes potentielles sont portées sur cette ligne) 2. Le passif : comment on l’a eu ?

Les capitaux propres : Capital social : capital apporté par les actionnaires lors de la création de l’entreprise ou lors des augmentations de capital ultérieures. primes d’émisslon : onstate la partie excédentaire des apports sur la partie enregistrée en capital social. Ecarts de réévaluation : contrepartie des écarts à la hausse des éléments d’actif. Réserve lé ale : on y enregistre la part des bénéfices qui doit obligat PAGF g 1 jusqu’à ce que la réserve légale atteigne du capital social).

Réserve statutaire : réserves dont la dotation est prévue par les statuts. Réserves règlementées : en cas de plus value sur la vente d’un élément d’actif, la fiscalité prévoit un taux d’imposition privilégié (de 18%) à condition que les 82% restants de la plus-value oient intégrés à ces réserves. Ces réserves peuvent aussi provenir de subventions d’exploitation, quand le versement de ces subvention prévoie l’octroi en réserves. Autres réserves : réserves 7 facultatives prévues par l’assemblée générale Ordinaire des actionnaires.

Report A Nouveau : compte d’attente, débiteur (en cas de pertes antérieures) ou créditeur (comprenant le solde du résultat non affecté), Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte). Subventions d’investissement : versees ? l’entreprise, elles s’amortissent et c’est le montant net qui est inscrit ici. Provisions réglementées provlslons pratiquées en fonction dune disposition légale permettant aux entreprises de bénéficier d’avantages fiscaux. amortissement dérogatoires). Autres fonds propres : avances conditionnées : avances de l’état faites à l’entreprise mais dont le remboursement est conditionné Provisions réglementées : Provisions pour risques et charges : constituées pour se prémunir contre une perte autre que dépréciation d’actifs (ex : procès et condamnation, importants travaux prévisibles… ). Provisions pour charges : ce sont les congés payés des employés Dettes : 71