Ressources Courants & Styles architecturaux Sommaire Thème Lecture de bâtiment Visites – La rue de Longchamp Les façades du moyen- 2 or 15 Sni* to View ge aujourd’hui de Longchamp L’habitation populaire médiévale occupe fréquemment toute la largeur de parcelles en forme d’étroites lanières. Cette largeur n’excède généralement pas la dimension de la pièce unique qui constitue chacun des trois ou quatre étages. Derrière la maison, orienté vers l’intérieur de l’îlot, se trouve un jardin potager tout en longueur, agrémenté, si possible, d’un puits.
Son rez-de-chaussée, également en pierre, comporte une entrée centrale flanquée d’une ou deux échoppes (=petites boutiques adossées à un mur) munies d’étals en pierre pour les artisans et commerçants. Plus haut dans les étages, tandis que les murs latéraux restent en pierre, les façades sur rue et sur jardin sont constituées de pans de bois sur une armature de colombages apparents, remplis de petit moellons (=Pierres à peine dégrossies noyées dans le plâtre). Vers la fin du Moyen-Âge chaque étage qui donne sur la rue, est en encorbellement (=Saillie = En écalage, avancé sur la rue) par rapport au précédent.
Reconnaitre les façades J. M. Larbodière Éditeur : Charles Massin Collection : Reconnaitre Dossier 2007-2008 Collège Théophile Gautier, Neuilly
Le toit est découpé de lucarnes. Maçonnées ou en plâtre, elles sont généralement sommées d’un fronton arrondi ou triangulaire. L’entrée se fait par des portes cochères en bols clouté. Quand il y a des boutiques, elles sont soient intégrées dans une arcade, soient surmontées dun linteaux horizontal en bois. Reconnaître les façades Editeur : Charles Massin Collection : Reconnaître Collège Théophile Gautier, Neuilly – page 5 Le style Louis XIV (1660-1700) Thèm e L’immeuble parisien va subir des transformations très mportantes, il devient plus raffiné lus aristocratique.
PAGF 15 séparations horizontales sont fortement marquées. On les trouvent en générales sur le coté de la façade et de temps en temps sur le corps de la façade de part et d’autre du porche (Des porches sobres et fonctionnels). Et les fenêtres sont encadrées. La largeur de la façade est souvent limitée par l’étroitesse des parcelles héritées du Moyen-Âg mais il s’étend en profondeur permettant d’avoir des pièces sur cour et sur rue à chaque étage. Deux innovations : -Les arcades qul commencent à se hausser jusqu’à englober ‘entresol (=Entre rez-dechaussée et étage noble). Le toit à la Mansart » qui présente l’avantage d’assurer une meilleur habitabilité du grenier, souvent revêtu d’ardoises. Les lucarnes sont mieux finies. Edlteur : Charles Massln Collège Théophile Gautier, Neuilly – page 6 Le style Louis XIII & le style Louis XIV mis cote à cote 5 intérieur des hôtels particuliers). Portes, fenêtres et lucarnes se cambrent et les balcons fait de courbes et contre-courbes contribuent à faire de cette époque l’âge d’or du fer forgé. Les portes cochères, souvent centrales, s’assouplissent et ‘ornent de motifs et de heurtoirs de plus en plus travaillés.
Les linteaux horizontaux se font de plus en plus rares et l’on voit l’apparition d’arcs surbaissés ou de pleins cintres (-Demi-cercle). La clef de l’arc est elle-même souvent décorée d’un mascaron ou encore de blason, médaillon, etc… Au rez-de-chaussée, les arcades se font de plus en plus présentes et les grands refends Louis XIV n’ont pas forcement disparu. Au niveaux supérieurs, les bandeaux de séparation des étages sont toujours présents et la corniche moulurée est systématiquement présente, continue ur toute la longueur de la façade.
La hauteur des étages est décroissante à partir du premier, tout comme la décoration de la façade. Le toit à la Mansart s’est généralisé, et les lucarnes sons prises directement dans la charpente. Collège Théophile Gautier, Neuill PAGF s 5 On revient à une architecture simple qui privilégie la Ilgne droite. L’immeuble sous le style Louis XVI revendique des éléments grecs • Les trois ordres classiques, Les lauriers tressés Les feuillages d’olivier Des rubans, urnes et autres vases, des pommes de pin, etc…
On trouve de profonds refends horizontaux sur le bas de la façade, et des refends horizontaux plus légers sur le reste de la façade. Les bandeaux de séparation des étages n’existent plus. Les porches deviennent souvent rectangulaires et n’englobent plus l’entresol, qui tend à disparaitre. Les fenêtres ainsi que les étages diminuent vers le haut. Les appuis sont en fer forgé mais ont un dessin plus simple que le style Louis XV. Elles sont parfois surmontées d’un dais qui abrite les décorations que l’ont peut trouver entre les fenêtres superposees.
Les consoles placées sous le rebord de la fenêtre constituent un élément de décoration caractéristique de ses immeubles. 6 5 dépouillé de tout artifice (consoles, bas-reliefs, etc… ) ou surchargé d’ornement inspirés de l’antiquité ou de l’Egypte. Collège Théophile Gautier, Neuilly page 11 Le style Empire (1800-1815) Le style Empire fait place à l’ordre. Plusieurs caractéristiques pour le reconnaître : – apparition des fenêtres en lein-cintre ou serlienne (demi-cercle) – encadrement des fenêt ulignées PAGF 7 5 la hauteur des étages décroit faiblement.
Les serliennes ont disparues et l’on retrouve des fenêtres rectangulaires, mais les dais et les chambranles restent fréquents autour des ouvertures. Les persiennes font leurs apparitions ce qui donne un peu de volume à cette façade, les ouvertures prennent deplus en plus de places et sont donc de plus en plus sérrées. On distingue trois types de fenêtres . – la fenêtre de base : sans encadrement ni décoration. – Le second type s’orne d’un encadrement, chambranle extérieur – le troisième type est un fenêtre surmonté d’un dais. Collège Théophile Gautier, Neuilly – page 14
Le style Louis-Philippe (1830-1850) 5 de plus en plus à cheval, carrosses, etc… les rues deviennent trop étroites. Rambuteau prend une décision cap’tale, qui consiste à raboter de manière autoritaire les façades et de les reculer de deux ou trois mètres. une autre des solutions qu’il propose est l’invention des voies plus larges avec expropriation de l’ensemble des terrains, ce qui aboutit à créer des îlots entiers et cohérents. Cest sur modèle, que ses successeurs vont opérer jusqu’à la fin du siècle. Il est responsable de la totale tranformation de notre paysage rbain.
Collège Théophile Gautier, Neuilly – page 15 Le style Haussmannien (1850-1870) Collectlon : Reconnaître Napoléon Ill arrive au pouvoir avec des idées très précises sur ce qu’il faut faire pour désengorger Paris, et il choisit Haussmann pour réaliser ses projets. Paris se transforme en un hantier. Collège Théophile Gautier, Neuilly – page 16 L’immeuble Post-Haussmannien (1870-1895) Sous l’influence d’un courant rationnaliste qui se réclame de Viollet-le-Duc, l’exubérance connaît un répis. Les fontons disparaissent sauf au bel étage, les dais se font ares et les consoles se font plus discrètes.
La tendance est de prlviligier les formes qui ont une signfication dans la structure du batîment. En 1884 1’originalité revient, on recherche les style de référence (grec, antique, renaissance, les louis… ) Le bow-window appara-t, c’est une manière de faire les fenêtres sous une espèce de serre en encorbellement. Simple armature en fer, parfoi en bois ou en brique, orné de vitraux, de céramiques, de mosaiques… En 1893 on autorise à construire en dur : brique et pierre de taille, elle permet d’en finir définitivement avec les façades rectilignes