Corrige 2 Culture Generale

Corrige 2 Culture Generale

Culture générale et expression Corrigé 2 3 CT PA 02 14 Ce second devoir avait pour but de vérifier la mise en pratique des connaissances et techniques acquises par l’étude des modules 2 et 3 de votre cours de 1re année. Il fallait avoir assimilé l’essentiel des notions concernant l’identification du genre d’un document et de son type. Et il convenait de savoir extraire et reformuler les idées principales de deux textes comportant des éléments iconograph document iconograp Thème : « Les droits de l’enfant. Rappel : barème su ue.

Sni* to View rmes d’exploitation à 20. 1 . Question 1 : analyse des documents et extraction des idées ? retenir 1 . 1. Présentez le document 1 en quelques lignes. Dans cette première présentation, vous devez faire ressortir trois éléments : le genre, le type et l’idée directrice du passage cernée avec toutes les précisions nécessaires. Puis exposez les idées principales du texte, c’est-à-dire toutes celles qui méritent d’être sauvegardées pour la future synthèse. N’oubliez pas de vous interroger sur l’utilité de la carte jointe au texte.

Vous devez reformuler ces idées dans un langage personnel, seul moyen de montrer que vous en avez vraiment saisi le sens, e qui exclut les

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citations ou le une meilleure compréhension des propos détaillés et, dautre part, elles devront figurer dans l’introduction de vos futures synthèses. Cette présentation n’est donc pas ? négliger. A. Travail préparatoire au brouillon Remarque : étudiez avec soin cette préparation au premier exercice de la question 1, car elle comporte des éléments de méthodologie qui ne seront pas détaillés ? nouveau pour chaque réponse. 186 C02 1/13 Sur votre brouillon, il n’est bien sûr pas question de tout rédiger ; vous vous contentez de noter tout ce dont vous avez besoin pour la rédaction sur la copie, en ensant malgré tout à être suffisamment précis pour ne pas devoir revenir au document initial au moment de la mse au propre, ce qul constitue une grosse perte de temps dans une synthèse qui s’apparente quelque peu à une course contre la montre. Ici, on note les éléments de la présentation qui, plus tard dans la suite de votre cursus, seront à reprendre dans l’introduction. ?? Genre C’est un article extrait du quotidien Le Monde, en date du 13 octobre 2006. Pour déterminer le genre, on ne joue pas aux devinettes ; ici, on a un texte dont la source est un organe de presse (pas e nom d’éditeur ou de maison d’édition) ; c’est donc automatiquement un article. Cet organe de presse lui-même est célèbre mais ce n’est pas toujours le cas ; donc on regarde les détail PAGF 31 « Informatif » seul suffisait, tant il est rare qu’un journaliste expose des faits sans la moindre explication.

En revanche, on s’en tient au(x) type(s) dominant(s), c’est-à-dire à celui (ou à ceux) qui correspond(ent) au but poursuivi par l’auteur. Ici on trouve des passages narratifs, des témoignages directs, mais l’objectif principal d’Hopquin reste d’informer le lecteur du Monde. • Idée directrice C’est en général ce que vous ratez massivement, en vous contentant de propos trop vagues, tel celui-ci : « L’auteur parle des clandestins qui arrivent aux Canaries s. Dans cette phrase, on ignore qu’il s’agit de mineurs, qu’ils viennent du Sénégal, que cette migration se fait contre leur gré et que les faits datent de 2006.

N’oubliez pas que votre professeur correcteur agit comme s’il n’avait pas connaissance du dossier initial que vous êtes censés lui présenter le plus clairement possible, ce qui nécessite des détails et des précisions. Dans cette idée directrice, on doit mentionner l’origine xacte des clandestins, leur statut d’enfants et le fait qu’ils ont été contraints, par leur famille, de partir chercher du travail, le tout étant un phénomène contemporain. • Idées principales reformulées Remarques : à ce stade du travail, c’est-à-dire au brouillon, on procède dans l’ordre du texte, en suivant la façon dont il se déroule.

La réorganisation totale des informations ne se fait logiquement qu’au moment de la comparaison des documents en présence, lorsqu’on cherche des mimi-thèmes communs et spécifiques. Toutefois, dans la réponse définitive et rédigée qu’on vous demande après, il est possible 1 Toutefois, dans la réponse définitive et rédigée qu’on vous demande après, il est possible de mettre un peu d’ordre dans les idées, surtout si le texte est peu structuré, ce qui est le cas Ici. our l’instant, nous allons procéder dans l’ordre adopté par Hopquin, c’est-à-dire paragraphe par paragraphe, quitte à en grouper certains s’ils traitent une idée identique. Paragraphes 1. 2. 3. – Trois adolescents sénégalais, actuellement aux Canaries, témoignent avoir été, cantre leur gré, envoyés dans l’archipel par leur famille. L’objectif de cet exil forcé est économique : les parents souhaitent qu’ils ravaillent une fois là-bas et qu’ils adent ainsi ceux qui sont restés sur place à sortir de la pauvreté.

La famille paie des passeurs et la traversée en pirogue surchargée se révèle très pénible, parfois mortelle. La carte jointe à l’article témoigne de la longueur de l’itinéraire qu’un lecteur du Monde peut évaluer proportionnellement à la « dimension » de son propre pays. – Les enfants interrogés témoignent des séquelles laissées par l’arrachement parfois brutal au foyer ou à l’école et le périple parcouru : les deux plus jeunes en ont terminé avec leurs rêves d’enfants et le plus ?gé est totalement réfugié dans la religion.

Paragraphes 4. 5. 6. – Les trois jeunes clandestins sont recueillis à l’école du Hogar, ancienne maison de correction réhabilitée à la hâte, grâce à l’action de l’association Solidarité nouveau monde ; les conditions d’hébergement sont spartiates, mais les enfants trouvent là un véritable refuge. 0186 C02 2/13 Toutefois, malgré l’accroissement des places d’accueil 1 refuge. 0186 C02 – 2/13 – Toutefois, malgré l’accroissement des places d’accueil, les structures sont déjà saturées, tant les mineurs affluent.

En effet, les moins de dix-huit ans ne peuvent pas être expulsés es Canaries, loi connue de leur famille sénégalaise qui ne sait toutefois pas que le travail est interdit avant la majorité dans Farchipel. Paragraphe 7. Cette différence de législatlon avec le Sénégal se double d’un fossé culturel. Dans le pays d’origine de ces clandestins, la vie d’homme commence dès l’adolescence, et cette divergence de pensée n’est pas acceptée par les familles qui accentuent les demandes de subsides auprès des enfants exilés. On apprend par la même occasion qu’un complément de revenus peut être, dans le pays d’origine, une question de survie pour ceux qui restent. Cette pression parentale, qui peut revêtir la forme d’un chantage, pèse sur les jeunes clandestins qui, automatiquement scolarisés aux Canaries, n’ont pas les moyens de répondre à la demande des leurs. Paragraphe 8. L’enseignement, outre le fait d’apprendre aux jeunes Sénégalais les rudiments indispensables comme la langue, a pour but de les reconstruire psychologiquement après les épreuves endurées ; ils réagissent d’ailleurs de façon positive selon une éducatrice.

Paragraphe 9. Il apporte une confirmation de l’afflux croissant de mineurs dans l’archipel qui doit faire appel à l’Espagne ont il dépend pour accueillir éventuellement un certain nombre de ces enfants. PAGF s 1 sont reformulées (ni recopiage, ni citations) et respectées. On n’ajoute rien, on ne porte aucun jugement personnel sur la situation, sur les parents, et on évite même de falre passer ses propres sentiments dans des expresslons telles que « Les malheureux enfants… . La synthèse est un exercice neutre et objectif dans lequel le rédacteur n’apparait pas ; il n’est que le porte-parole des auteurs, dont il réorganise les idées. B. Proposition de rédaction Le premier document, intitulé Le havre de l’école du Hogar, est un rticle de presse paru dans le quotidien Le Monde, en date du 13 octobre 2006. Il est signé de Benoît Hopquin, envoyé spécial à Tenerife. Cet article est de type informatif.

Il traite d’un phénomène contemporain en pleine expansion : des mineurs sénégalais, sous la pression de leur famille, émigrent vers les Canaries afin d’y trouver du travail et d’aider ainsi les leurs à survivre, mission rendue impossible par les lois de l’archipel. (Réponse aux trois points demandés dans la présentation. ) Des familles sénégalaises, à notre époque, contraignent un ou plusieurs de leurs enfants, en âge colaire, à partir aux Canaries pour qu’ils y travaillent et fassent bénéficier les leurs d’un complément de revenus souvent indispensable.

La traversée, financée par les parents, est longue comme en témoigne la carte jointe qui permet à un lecteur français d’évaluer l’itinéraire en fonction de son propre pays. Elle se fait au détriment de la santé psychique et physique des enfants qui peuvent y trouver la mort, et n’est jamais sans séquelles durables, les jeunes rescapés témoignant de la fin brutal 1 témoignant de la fin brutale mise à leur enfance, à leur scolarité, ou se réfugiant dans la religion. e fois sur place, les enfants sont recueillis, dans le cas des trois jeunes concernés, à l’école du Hogar, ancienne prison réhabilitée à la hâte grâce à une association, et reçoivent un enseignement ; en effet, les lois de l’archipel interdisent l’expulsion des mineurs, mesure connue des familles sénégalaises qui ne savent toutefois pas que tout travail est proscrit avant la majorité. II existe ainsi, parallèlement à une différence de législation, un fossé culturel puisqu’au Sénégal, la vie d’homme commence dès l’adolescence.

Cette divergence n’est donc pas acceptée des familles sénégalaises our lesquelles un revenu complémentaire est souvent une question de survie, et elles exercent, sur les enfants scolarisés au Hogar, une pression qui peut aller jusqu’au chantage. 0186 C02 – 3/13 L’enseignement dispensé aux jeunes clandestins par une association poursuit deux objectifs. Le premier est de leur apprendre des rudiments indispensables, telle la langue du pays d’accueil ; le second est de les aider à se reconstruire psychologiquement après les épreuves endurées.

Selon une educatrice du centre du Hogar, ils réagissent très bien, même si les témoignages des enfants montrent qu’ils ne sont pas indemnes. Le problème actuel pour les Canaries est la croissance rapide de l’afflux de mineurs ; l’école du Ho ar bien que le nombre de pla ment ait augmenté, est 7 1 d’hébergement ait augmenté, est déjà saturée, et l’archipel prévoit des accords avec la péninsule ibérique pour qu’elle accueille un certain nombre de ces enfants. Remarque : vous pouvez constater que l’ordre du texte est à peu près respecté, y compris dans la version entièrement rédigée.

Dans la plupart des cas, on peut s’y conformer intégralement dans cette première étape consacrée au relevé des idées à conserver ; mais, bien sûr, face à un texte répétitif u face à un document iconographique pour lequel l’ordre de « lecture » est plus aléatoire, on peut réorganiser quelque peu. Ici, par exemple, j’ai choisi de regrouper les problèmes de surnombre à l’école du Hogar (S 5 initial) et ceux des autorités de l’archipel (5 9 initial), les deux étant liés. . 2. Présentez le document 2 en quelques lignes : genre, type, idée directrice. Puis, à partir des phrases qu’il contient, de la légende et des éléments dessinés, formulez dans un langage personnel les idées qui peuvent être extraites de ce dessin. • Genre : dessin (indiqué dans le catalogue de l’énoncé). Type : c’est un document illustratif (il illustre ce que des enfants pensent de leurs droits, comme c’est indiqué en haut du document). ?? Idée directrice : on n’oublie ni le lieu où habitent les enfants, ni la date, ni les conditions de réalisation. • Observation du document avant la formulation d’idées ? conserver – En analysant chaque terme, on note que les enfants appartiennent à «toute une école primaire » ; il s’agit donc d’écoliers entre six et douze ans, non d’enfants scolarisés dans une même classe s’agit donc d’écoliers entre six et douze ans, non d’enfants scolarisés dans une même classe.

Cette disparité d’âges, sans doute voulue par l’instituteur qui a organisé l’activité, peut expliquer la différence d’allure entre des éléments assez naiTs et au tracé immature comme la fillette en suspension au-dessus de la fleur, et des éléments beaucoup plus aboutis, tel le personnage central. Ceci est corroboré par le terme fresque, lequel désigne souvent un grand dessin décoratif réalisé à plusieurs mains. On voit aussi des personnages noirs et blancs, ce qui, en Afrique du Sud, présente un intérêt majeur ; c’est la fin de l’apartheid qui séparait soigneusement les « races Toutefois, eu égard à la date, 1998, ce dessin s’est inscrit dans un contexte social encore très fragile et une école « mixte » (mélangeant les couleurs de peau) à cette époque n’était pas un établissement réservé aux plus favorisés. On remarque, d’après les explications données au-dessus du dessin même, que l’instituteur a évoqué les droits des enfants ; or deux sont mentionnés – droit ? l’éducation, liberté de parole – tout le reste étant consacré curieusement à des ordres négatifs : non stop La simple observation de ce paradoxe montre déjà qu’en Afrique du Sud, en 1998, lorsqu’on ?voque devant des enfants leurs droits, ce sont surtout les entorses à ces droits qui leur viennent ? l’esprit. Ceci en dit long sur leurs conditions de vie. Le droit à l’éducation pour un avenir radieux, première revendication signalée, est symbolisé par le personnage central, jeune adolescent qui étudie avec un ordinateur, donc un ou symbolisé par ordinateur, donc un outil considéré comme performant. L’avenir radieux, quant à lui, est présent sous la forme d’un grand soleil en haut à droite du dessin, et sans doute dans la fleur au-dessus de laquelle se tient une fillette ; il faut rester prudent dans ‘interprétation, mais on peut dire sans se tromper que c’est un élément positif. ? gauche, en arrièreplan, on voit un personnage plus sombre de la bouche duquel semble sortir la phrase Stop abusing children , c’est le droit à la parole. Toutefois, si vous n’avez pas réussi à vor ce personnage mal éclairé sur la photographie, il suffisait de mentionner cette revendication présente de façon explicite dans les informations en dessous du dessin. 0186 C02 – 4/13 – Le reste est consacré à la dénonciation de diverses entorses faites aux droits des enfants. C’est assez clair pour qu’on ne s’y arrête pas dans la préparation lle-même.

Toutefois, on doit noter que les écoliers utilisent des impératifs et qu’ils adressent donc de véritables injonctions au monde adulte, ce qui traduit un certain aplomb chez des petits de cet âge et une volonté affirmée de changer la situation. On pourrait dire qu’à l’instar des jeunes Sénégalais, eux aussi réagissent bien, grâce à l’appui de l’instituteur qui les incite à s’exprimer. Le second document est iconographique ; il s’agit plus précisément d’un dessin photographié au Cap, en Afrique du Sud, en 1998. Ses « auteurs » sont les enfants d’une école prima