Conomie Industrielle

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Économie Industrielle Introduction générale 1 – Qu’est-ce que l’économie industrielle ? A) Son objet : Économie industrielle = étude des firmes selon trois axes • Leurs comportements en matière de production et de vente ; Les interactions qu’elles entretiennent entre elles et avec leur environnement ; Les conséquences de ces comportements interactifs sur la structure des march or64 Sni* to nextÇEge B) Ses méthodes : de ap Une approche descri analyse globale des Comportement, Performance) : Structure des marchés Conduite des firmes Performance Slves) : nnées 1930) — ce SCP (Structure,

Concentration, différenciation des produits, intégration verticale. Tarification, promotion, entente. Efflcaclté productive, rentabilité. Voir Dossier d’intro en page 1, schéma. Remarque : Concurrence parfaite = idéal, référence. Concurrence imparfaite (concentration, différenciation des biens, barrières à l’entrée, etc). Les autorités de la concurrence visent à tendre vers la concurrence pur et parfaite. néo-marx. ens. C) À quoi sert l’économie industrielle ? Les applications de l’économie Industrielle concernent à la fois le secteur privé et le secteur public :

En premier lieu, l’El peut servir à la stratégie d’entreprise quelle politique tarifaire lettre en place ? Comment entrer ou se maintenir sur un marché ? En second lieu, l’El constitue une aide à la décision

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publique et aux politiques publiques : politique de la concurrence, politique industrielle, aménagement du territoire, etc. Concernant la politique de la concurrence, on distingue : Le contrôle des structures de marché (des fusions et rachats d’entreprise) ; Le contrôle des comportements (pratiques concertées de formes faussant la concurrence, pratiques de firmes en position dominante).

Cette politique est conduite en France par deux institutions : le Conseil de la concurrence et le Ministère de l’économie ; Concernant la politique industrielle, on peut par exemple citer un projet de décret français visant à protéger 10 secteurs jugés stratégiques (biotechnologies, armements, casinos, etc), de toute prise de contrôle par des firmes étrangères. 2 – Les prérequis (rappels ou compléments de microéconomiques) Économie industrielle = prolongement du modèle microéconomique (néoclassique) traditionnel relâcher les hypothèses de concurrence parfalte afin de mieux rendre compte e la réalité économique.

Concurrence pure et parfaite Concurrence imparfaite Atomicité (grand nombre PAGF 7 OF supposée) Libre entrée/sortie Barrières à l’entrée Rappels à propos de la concurrence pure et parfaite : A) La demande pour un bien (ou un service), est exprimée par les consommateurs : La forme : le comportement de demande des consommateurs une fonction reliant négativement la quantité demandée du bien au prix de ce bien. Le « fondement » : cette fonction se déduit d’une procédure de maximisation de la satisfaction menée par chaque consommateurs, selon ses préférences subjectives.

En économie industrielle : graphique en page 1, dossier d’intro La fonction de demande est considérée comme exogène, sauf lorsque l’on considère les politiques de promotion que les firmes développent sciemment dans le but d’influencer et de modifier les préférences des consommateurs. La fonction de demande permet de définir le surplus du ou des consommateur(s), à partis de m’écart entre le prix maximal que le ou les consommateur(s) sont prêts à payer pour obtenir un bien (z prix de consentements), et le prix effectivement payé.

En concurrence pure et parfaite, les firmes sont « preneuses » de rix et ne peuvent pas s’accaparer le surplus des consommateurs. En concurrence imparfaite, en revanche, les firmes deviennent « faiseuses de prlX » et peuvent chercher à s’approprier ce surplus par un prix stratégique. B) L’offre d’un bien est exprimée par les firmes La forme : le comporteme firmes – une fonction PAGF 3 OF production donnée et le coût de cette production. D Voir schéma en page 2, dossier d’intro.

Les différents types de coûts • Les coûts fixes (F, subis quel que soit le niveau de production : frais d’électricité, d’assurance, loyer) : si la firme cesse son activité, lle continue à supporter, à court terme, ces coûts fixes. Les coûts variables (V (Q), qui évoluent selon le volume Q de production : salaires, matières premières, coûts énergétiques, impôts sur le bénéfice). Si la production cesse, les coûts variables deviennent nuls.

Le coût total (C (Q) = F + V (Q)) = somme total que l’entreprise doit dépenser pour se procurer les facteurs de production nécessaires. Le coût moyen par unité produite (CM (Q) = C (Q)/Q). Rappels : les rendements d’échelle sont croissant lorsque es coût augmentent mois vite que la production, donc quand les coûts oyens baissent. Ils sont décroissants dès que, à partir d’un certain niveau de production, mes coûts moyens augmentent.

Si la « loi » de rendements décroissants est vérifiée (la hausse des moyens de produire entraîne la réduction de la hausse de la production), alors le coût moyen par unité produite commence par décroître avec la hausse du volume de production, puis recommence à croître à partir d’un certain seuil. Le coût marginal = variation du coût associé à la production d’une unité de bien supplémentaire : de combien augmente le coût otal si ron augmente la production d’une unité ? CM (Q) = C Propriétés : Si on suppose des rendements marginaux décroissants, les courbes de coûts sont convexes. Tant que le coût marginal est inférieur au coût moyen, le coût moyen est décroissant. D marginal est supérieur au le coût marginal est supérieur au coût moyen, alors le coût moyen est croissant. Par conséquent, le coût marginal coupe la courbe de coût moyen en son minimum. Le profit d’une firme s’écrit • Profit = Recette totale – Coût total ; Si la fonction de profit est concave, le profit est maximum.

Si la recette marginale Rm (Q) (ce que rapporte à la firme la productionnente d’une unité supplémentaire) = Le coût marginal Cm (Q) (ce que coûte à la firme la production de cette unité supplémentaire. Le coût marginal permet le choix de la quantité : une firme accroît son volume de production tant que cet accroissement est rentable (s’il rapporte plus qu’il ne coûte = si la recette marginale est supérieur au coût marginal), donc jusqu’à ce que la recette marginale et le coût marginal s’égalisent.

Au-delà, la hausse de la production n’est plus rentable, puisque oute unité de bien supplémentaire coûtera plus sa production que rapportera sa vente. Or : R (Q) = p (Q) : la recette totale de la firme = son chiffre d’affaire = le produit du prix unitaire du bien considéré par la quantité d’unités produites par la firme. Donc, en concurrence pure et parfaite, quand la firme ne contrôle pas le prix de vente du bien qu’elle produit, Rm (Q) = p. La recette marginale (de ma production d’une unité supplémentaire du bien) est simplement égale au prix unitaire de ce bien.

C) La théorie de la production L’ensemble de la théorie économique contemporaine qui résulte e la pensée inaugurée par Adam Smith (18ème siècle), gravite autour du modèle néoclassi ue de référence fondé sur la situation de concurrence PAGF s OF concurrents potentiels), homogénéité (du bien), information parfaite. En particulier, l’hypothèse d’atomcité indique rexistence dun grand nombre d’agents dont aucun ne dispose d’un pouvoir de marché qui permettrait de contrôler le prix du bien produit.

Cl Le prix (la valeur) d’un bien résulte de la confrontation de l’offre et de la demande globale et représente une donnée ou une information pour tous les agents, y comprit pour les firmes. La seule façon de s’ajuster aux conditions du marché correspond pour elles à l’ajustement de la quantité produite. Profit maximum En général Recette marginale Coût marginale prix cm (Q) Chaque firme ce moyens de production à partir desquels elle obtient tel ou tel niveau de production : ce qui fait apparaître un lien entre le coût et la quantité produite.

Cl Pour des moyens de production donnée, il existe un volume de production optimal qui minimise le coût moyen et maximise le profit, le prix e vente étant donnée par les conditions générales du marché. Et de même qu’il existe une quantité optimale de production pour une firme, il existe une échelle optimale de production pour un bien et un état donné de technologies. Dans le cadre de la concurrence arfaite, la recherche individuelle du profit maximum appar fait qu’en assurant le PAGF 6 OF « invisibles » de la division du travail et des prix. – Monopole, oligopole et concurrence imparfaite Le raisonnement de concurrence pure et parfaite ne tient que si la quantité produite par chaque firme est insignifiante relativement à la quantité totale échangée, donc si l’échelle ptimale de production de chaque firme est faible par rapport à la taille du marché. Mais il ne tient plus si l’échelle optimale de production d’une ou plusieurs firmes correspond à une part significative du marché car il apparaît alors des pouvoirs de marché (manipulation des prlX et de la demande, barrieres à l’entrée).

Le cas du monopole a été analysé dès le début du 20ème siècle On montre que le monopoleur peut maximiser son produit en limitant les quantités offertes et en vendant à un prix supérieur ? celui qui prévaudrait dans une situation concurrentielle. Il est protégé de l’entrée de concurrents par le niveau des investissements que ceux-ci devraient consentir pour mettre en place un appareil de production compétitif. Ceci lui permet le plus souvent de réaliser un profit supérieur ç celui qui correspond au taux d’intérêt des capitaux investis (rente monopolistique).

Mais cela implique également que le monopole ne satisfait que partiellement la demande, introduit une sorte de rationnement et des prix anormalement élevés. C’est pourquoi certains économistes classiques et néoclassiques considèrent que les monopoles entrainent une dégradation ‘efficience technico-économique et que l’État doit les soumettre à des réglementations qui rétablissent la conformité à l’intérêt général (politique anti-trust ou politique de la concurrence).

L’économie industrielle se comme ‘étude des alors comme ‘étude des déviations par rapport à la situation idéale de la concurrence parfaite (qui sont socialement sous- optimales) et cherche à évaluer l’opportunité d’un régulation par l’État. Il s’agit ici d’un interventionnisme libéral, puisque la finalité n’est pas de réguler les marches, mais de les rendre concurrentiels, vec l’idée sous-jacente que seules les conditions de concurrence, les rendent autorégulateurs et socialement bénéfiques.

A) Pourquoi les firmes cherchent-elles à échapper au marché (à la concurrence parfaite) ? Il existe au-moins deux raisons : Réduire l’incertitude : la flexibilité des prix et la concurrence permanente empêchent les firmes d’anticiper le futur et les placent dans une instabilité permanente. C] Les firmes cherchent à se mettre à l’abri des lois de la concurrence et du marché par des relatlons stables (contrat ? terme, entente, coopération, etc) ;

Réduire les coûts de transaction : les coûts de recherche d’information et de négociation avant la signature d’un contrat (le choix et la sélection d’un fournisseur ou d’un candidat à l’embauche par exemple), plus les coûts de contrôle de l’exécution de ce contrat après sa signature (vérification du respect de l’engagement contractuel du fournisseur en terme de qualité, de prix, de délais, etc) ; Leur réduction passe par l’internalisation des liens contractuels (contrats à long terme avec els fournisseurs plutôt que des contrats ponctuels, etc), au lieu de asser par les relations du arché (Coase, Williamso PAGF 8 OF réduction des coûts, conditionnement du consommateurs, R), pour conquérir un avantage concurrentiel déterminant qui la place durablement dans un rapport de force favorable. Voir schéma, page 3, dossier d’intro.

C) Les stratégies de concentration D’une manière générale, le regroupement de moyens permet soit de réduire la concurrence, soit de contrôler partiellement, de bénéficier d’économies d’échelle de production et de commercialisation, de regrouper les moyens de recherche, de bénéficier de diverses synergies et d’atteindre de nouveaux archés géographique. Voir schéma en page 3, dossier d’intro. Concentration verticale : Acquisition ou investissements en aval et en amont de l’activité principale Cl Contrôle de la chaîne de production et de distribution du produit. Regrouper des activités complémentaires au sein de la même firme. Jusqu’au début des années 1980, cette stratégie permettait à la firme : De réduire Plncertltude sur ses approvisionnement (qualités des composants) et ses débouchés (contrôles des lieux de ventes).

De réduire le coût de production moyen ou unitaire, en éalisant des économies d’échelles (production de masse) et en diminuant ses de coûts d e transactions (pas de négociation avec des fournisseurs et des distributeurs) et ses coûts d’approvisionnement (suppression de la marges des fournisseurs). Avec la mondialisation, complexité de la chaîne de production C] Abandon de ce type de stratégie 0 Mlse en concurrence de sous- traitants afin de réduire les coûts d’approvisionnements. Concentration horizontale : Prise de contrôle d’autres firmes qui réalise le même type de biens ou de service qu’elle. Exemple : concentration d d, avec les enseignes PAGF OF Accord, avec les enseignes Formule 1, Ibis, Novotel, Mercure et Sofitel.

Ce type de concentration vise 3 objectifs : La réalisation d’économies d’échelle (réductlon du coût moyen ou unitaire obtenue par l’augmentation du volume de la production) ; La domination du marché, par l’obtention d’un pouvoir de marché accru ; Atteindre la taille critique nécessaire pour financer les investissements, les dépenses de recherche, de formation, etc… qui améliore la compétitivité ; Limite : la grande taille provoque une bureaucratie, des conflits internes, etc. Concentration conglomérale : Prise de contrôle d’activités sans lien technique avec l’activité principale initiale de la firme. Deux objectifs : Réduire l’incertitude dans la réalisation de profits, les profits d’un secteur pouvant compenser les pertes d’un autre secteur. Adopter une gestion de portefeuille : le groupe utilise les profits de son activité principale pour prendre le contrôle d’activités porteuses et céder les activités en déclin.

Bouygues, par exemple, dont pactivité principale initiale était le bâtiment, est présent dans la télévision, la téléphonie, l’énergie ucléaire (schéma, page 3, dossier d’intro). La concentration donne naissance à des groupes, c’est-à-dire ? un ensemble de firmes liées entre elles par des liens de capitaux, organisé autour de la firme principale, ou société-mère. Concrètement, la concentration peut s’effectuer selon plusieurs techniques financières (cesslon directe, OPA, etc), et peut prendre plusieurs formes juridiques : La fusion = les deux firmes perdent leur nom juridique pour donner naissance à une nouvelle société (A+B = AB). L’absorption l’entreprise achetée erd son nom juridique et prend celui de rentreprise