Commentaire du texte d’André Malraux André Malraux (1901-1976) écrivain, homme politique ou encore aventurier notamment à la découverte de l’Asie. Mais aussi un artiste engagé politiquement dans la guerre civile espagnole au coté des républicains. Nous allons étudier l’incipit du roman La Condition Humaine parut en 1933 qui lui a d’ailleurs valu le prix Goncourt. L’incipit d’un roman a pour rôle de donner envie au lecteur de continuer à lire, souvent il situe le roman dans le cadre spatio-temporel dans lequel se déroule le roman et nous présente le personnage principaL En quoi cet incipit captive le
Swpe to page lecteur notamment g Tchen ? En premier li qui intrigue le lecteur uls n parvient-elle à rendr org sc personnage de bileté de cet incipit ment la narration é de Tchen. pour monter l’habileté de cet incipit qui intrigue le lecteur nous allons nous intéressés à la description très détaillée de la scène puis au caractère mitigé de cet incipit qui laisse le lecteur dans le doute. Dans cet incipit nous observons une description omniprésente et très détaillée.
Ici Malraux place la scène dans un contex contexte lugubre, on nous indique avant le début du texte ue la scène se déroule en pleine
Malgré le caractère endormi du corps, son pied est qualifié de « chair d’homme » afin de se appeler que même si l’ennemis n’est pas éveillé et qu’il ne se défendra pas il reste bel et bien un humain qu’il va devoir tuer. Dès la première phrase l’auteur évoque la moustiquaire qui est un « tas de mousseline blanche qui tombait du p afond » aussi bien la couleur blanche de ce tissu que sa nature évoquent ici l’innocence et la pureté, en contraste avec l’acte que Tchen va devoir commettre.
Dans cet extrait des hypotyposes, représentations réalistes et imagées d’une scène, permettent au lecteur de vivre la scène comme si il y en était témoins « Il lâcha le rasoir dont le os pénétrait dans ses doigts crispés » Maintenant nous allons vor que cet dont le dos pénétrait dans ses doigts crispés » Maintenant nous allons voir que cet incipit est mitigé et qu’il laisse le lecteur dans le doute. Cet incipit débute par deux phrases interrogatives qui montrent que Tchen n’est pas sur de lui : « Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ?
Frapperait-il au travers ? ». De cette façon dès le début nous relevons le caractère indécis de cet incipit à travers les doutes de son protagoniste. Cet incipit est réussi car le lecteur pense que la phrase finale va ous révéler le choix de Tchen cependant il finit sur ces mots « c’était toujours à lui d’agir Il ne c’est donc rien passer on comprend que si nous voulons connaître le choix de Tchen entre son devoir et son humanité il va falloir continuer de lire le livre.
Tchen est un personnage confus il connais sa mission il essaye de se convaincre lui même : « il se répétait que cet homme devais mourir » néanmoins il n’arrive pas à agir il reste paralysé par l’angoisse. A présent nous allons voir comment la narration parvient-elle ? rendre compte de la complexité de Tchen. Dans ce passage nous bservons d’abord que le jeune Tchen veut faire honneur à sa mission, puis nous comprenons qu’Il n’a surement jamais tué et que malgré cette volonté, l’acte est difficile à accomplir. qu’il n’a surement jamais tué et que malgré cette volonté, l’acte est difficile à accomplir.
Tchen veut exécuter sa rmssion même si pour cela il doit tuer un homme. Chez ce personnage il existe une réelle volonté d’accomplir sa mission, pour se motiver Tchen se dit que ce trafiquant n’a pas d’autre issues : « Il se répétait que cet homme devait mourir Nous remarquons aussi la présence du champs exical de la mort au long de cet incipit : « assassiner « tuerait « mourir « combattant D, « exécuté », la présence de ce champs lexical a pour but de faire ressentir au lecteur l’atmosphère pesante et morbide qui règne dans cette pièce.
Tchen désigne le monde extérieur comme SI il n’en faisait plus partie : « dans le monde des hommes » ; Comme si dans son monde à lui il était seul avec son objectif en tête, exécuter ce trafiquant. Ces repères temporels sont eux aussi dérangés : « immobile dans cette nuit où le temps n’existait plus. » Malgré tout Tchen garde une part d’humanité qu’il ’empêche d’assassiner cet homme.
Tchen connais sa mission cependant devoir tuer un homme le rend malade physiquement : « L’angoisse lui tordait l’estomac « la nausée Cet acte le perturbe aussi psychologiquement, en effet il doit tuer un homme qui n’est pas éveillé et qui de fait ne PAGF aussi psychologiquement, en effet il doit tuer un homme qui n’est pas éveillé et qui de fait ne pourra pas se défendre il se voit alors comme un « sacrificateur Les hésitations de Tchen sont présente du début à la fin de cet incipit, pour le choix de l’arme le narrateur mentionne que « le poignard lui répugnait moins » ici ‘est l’emploi du « moins » qui est accentue le dégout que Tchen ressent en effet qu’il utilise le poignard ou le rasoir cet acte le dégoute. Le point de vue omniscient, c’est a dire que le narrateur voit tout sait tout et perçoit les sentiment des personnages, nous permet de découvrir les pensés de Tchen « car il savait qu’il le tuerait. La dernière phrase de cet incipit : « Mais non, il ne se passait rien : c’était toujours à lui d’agir » montre une dernière fois la réticence qu’éprouve Tchen face à cette action. Cet incipit tient le lecteur en haleine du fait qu’il ne révèle que rès peu de chose sur la suite des évenements, le lecteur est donc obligé de poursuivre sa lecture.
De plus le fait que le personnage de Tchen soit très controversé rend d’autant plus difficile l’exercice d’imagination de la sulte de fhistoire pour le lecteur qui est donc captivé, intrigué et impatient de découvrir la suite du roman. Cet extrait est assez original c donc captivé, intrigué et impatient de découvrir la suite du roman. Cet extrait est assez original car il place le lecteur du coté du meurtrier et non de la victime tout comme dans le chapitre XXXV e Le Rouge et le Noir de Stendhal quand le personnage principal Julien Sorel assassine la femme qu’il a aimé Mme de Rênal. Questions de corpus : 1) L’évocation des lieux souligne la gravité du geste grâce ? plusieurs procédés.
Tout d’abord car il poste le lecteur dans une position ou il est tout a fait capable de s’imaginer la scène grâce à une description du lieu très détaillée : « Toutes les fenêtres hautes de Védifices étaient voilées avec des rideaux . » (texte A). De plus pour chacun des textes de ce cramoisis corpus le lieu du meurtre à une connotation symbolique très forte. Dans le texte de Dumas (texte B) la YS, la rivière dans laquelle le corps de Milady va disparaître symbolise les enfers. En effet son corps s’enfonce dans l’eau marécageuse, elle n’a aucune autres alternative elle ne peut pas être pardonnée pour ses crimes impardonnables. La scène de meurtre dans l’extrait de L’Etranger de Camus (texte D) se déroule elle aussi en extérieur.
Dans cette scène la violence du soleil est évoquée : « cette brûlure que je ne pouvais plus supporter » la ch la violence du soleil est évoquée : « cette brûlure que je ne pouvais plus supporter » la chaleur est tellement forte qu’elle end fou le meurtrier. Cette connotation de folie est aussi présente dans l’incipit de La Condition Humaine de Malraux (texte C) qui décrit « un grand rectangle d’électricité pâle, coupé par les barreaux de la fenêtre » cette image renvoi aux hôpitaux psychiatriques, aux prisons mentales. Dans les chapitres XXXV et XY. XVI de Le Rouge et le Noir de Stendhal (texte A) Le meurtre se déroule dans une église, ici le paradoxe est énorme. En effet une église est un lieu bénit un lieu de paix et d’amour et pourtant c’est dans ce lieu que Julien Sorel assassina la femme qu’il a aimé Mme e Rênal. ) Dans les textes A et D le narrateur arrive à instaurer une certaine proximité entre le lecteur et le meurtrier. Tout d’abord dans ces deux textes le narrateur utilise le point de vue omniscient pour nous faire entrer dans la tête du personnage. Dans le texte A cela nous permet de comprendre que Julien rattrapé par les souvenir d’amour avec cette femme et son humanité ne peut pas accomplir cela : « Je ne le puis, se disait -il ? lui même Dans le texte C le point de vue omniscient nous permet de comprendre que Tchen tente de se convalncre lui même qu’il est capabl mniscient nous permet de comprendre que Tchen tente de se convaincre lui même qu’il est capable d’accomplir cet acte « Il se répétait que cet homme devait mourir ».
Chez les deux personnage le mal être physique présent à ce moment rend leur tache encore plus difficile à accomplir : « La vue de cette femme qu’il avait tant aimé fit trembler le bras de Julien d’une telle façon, qu’il ne put d’abord exécuter son dessein » (texte A) ; Dans le texte C le personnage est paralysé par l’angoisse : « L’angoisse lui tordait l’estomac » de plus tout au long de l’incipit on observe es tocs corporels qui prouve que le personnage est mal à l’aise «Les paupières battantes », « ses mains hésitantes ». Enfin dans ces deux textes les narrateurs montre que le meurtrier à du mal ? tuer, qu’il hésite, ca n’est pas un être de sang froid il garde malgré tout une part d’humanité. Dans le texte A Julien Sorel attend de ne plus reconnaître totalement Mme de Rénal pour pouvoir l’assassiner, sinon il en est incapable : « Julien ne la reconnaissait plus aussi bien A la du texte C Tchen n’a toujours pas été capable de tuer le trafiquant ; son humanité à été plus forte que le désir d’accomplir sa mission