PRESENTATION DE L’ŒUVRE Nom de l’auteur, titre de l’œuvre, date Renzo Piano et Richard Rogers, Le Centre national d’art et de culture Georges-pompidou (CNAC), 1977 Technique et support: S’agit-il d’un dessin, d’une peinture, d’une photographie… Musée. Les dimensions Longueur : 166 mètres , largeur : 60 mètres, hauteur : 42 mètres. Cinq plateaux sont s (comme 5 terrains d chaussée étant semb dessus du sol). La ha or 15 Snipe to vieu lobai de 418. 320 T13. surface de 7. 500m2 surface du rez-de- est de 45. 000 rn2 (au au est de 7 mètres sous plafond sauf celle du forum qui est de IO mètres sous plafond.
LE CONTEXTE HISTORIQUE Courte biographie de l’auteur. Quel âge a l’auteur à l’époque? Renzo Piano est né en 1937 ? Gènes, Italie. Il est diplômé de l’école d’architecture de Milan en 1964. Richard Rogers est né en 1933 à Florence (Italie), de parents italo-britanniques. Il est diplômé en 1962 de l’université de Yale (Grande-Bretagne). En 1971, les deux architectes s’associent pour le concours du Centre Beaubourg. Ils poursuivront ensuite leur carrière séparément. Avant le Centre Pompidou (1974-1977), Renzo Piano a construit un immeuble de choix du jury surprend, jusqu’aux gagnants eux-mêmes. Pour quelle autre
Quand et où a été réalisée cette œuvre? Le bâtiment se situe au cœur de paris, entre le quartier du Marais, lîle de la Cité et le quartier des Halles. On appelle cet emplacement le plateau Beaubourg. Les travaux pour la construction du Centre Beaubourg commencent en mai 1972. La préparation du terrain est le début d’un chantier qui durera cinq années. A partir de décembre 1972, les fondations pour le support des poteaux sont posées et l’infrastructure est construite. En même temps que l’on prépare le terrain, les pièces nécessaires au montage de la structure métallique sont abriquées en usine, en Allemagne.
Elles sont assemblées sur place. En octobre 1974 commence le montage de la structure métallique. Il durera 9 mois.. En 1985, huit ans après l’ouverture du Centre Pompidou, le musée est entièrement réaménagé par l’architecte italienne Gae Aulenti. L’espace consacré à Part contemporain triple sa surface. En 1997, pour ses vingt ans, le Centre ferme ses portes pour 27 mois. Lorsqu’il ouvre à nouveau, en 2000, le forum est entièrement rénové, le Musée et la Blbliothèque agrandis notamment grâce aux espaces libérés par les bureaux qui s’y rouvaient encore, un pôle spectacles est créé, les axes de circulation repensés.
Les architectes Renzo Piano et Jean-François Bodin sont les principaux maîtres d’œuvre de ces opérations. Quels événements importants, qui d’après vous ont un lien avec l’œuvre, l’ont précédé? Dans les années 1960, une série de transformations a lieu à Paris et dans sa banlieue, pour adapter la VIIIe à l’évolution de la société et réaménager son espace en fonction des n 15 banlieue, pour adapter la ville à l’évolution de la société et réaménager son espace en fonction des nouveaux besoins. En 1969, les Halles sont déplacées à Rungis.
Un grand centre commercial sera construit à leur place, au-dessus de la gare de RER. Cette même année, Georges Pompidou, alors Président de la République, lance le projet d’un centre culturel. Il souhaitait qu’il «soit à la fois un musée et un centre de création, où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audio-visuelle, etc. « . Le musée du Louvre existant déjà, ce ne pouvait qu’être un musée d’art moderne. Un grand concours international d’architecture est organisé en 971. 81 équipes d’architectes originaires du monde entier y particpent et envoient leurs projets. Ces derniers sont soumis à un jury qui devra tout examiner avant de désigner l’équipe ? laquelle la construction de cet important bâtiment sera confiée. Dans quel courant artistique se situe cette œuvre ? Justifiez votre réponse à l’aide d’autres exemples d’autres artistes. Cet édifice appartient au mouvement architectural high-tech. On peut le comparer au Hong Kong and Shangai Bank, 1985, de Norman Foster et à la gare Oriente, 1 998, de Santiago Calatrava.
Les matériaux utilisés sont majoritairement l’acier et le verre. Les architectes, dans ces trois édifices ont mis en avant les structures porteuses du bâtiment. Ils ont dissociés la structure de l’enveloppe, et ont simplifié les volumes qui sont guidés par la structure. L’auteur a-t-il voulu continuer une tendance artistique de son epoque ou au contraire être en rupture avec elle ? Les architectes sont dans la mouvance architectural du High être en rupture avec elle ? Les architectes sont dans la mouvance architectural du High-Tech qui est un mouvement qui apparait dans les années 1970. s’inscrit néanmoins dans la lignée du modernisme et s’inspire en particulier du style international. En revanche, L’architecture du projet de Piano et Rogers semble très provocatrice, surtout pour le cœur de Paris. L’auteur a-t-il joué un rôle autre qu’artistique dans sa vie ? Si oui, dites lequel et quel rapport vous y voyez avec l’œuvre. DESCRIPTION (COMMENT FONCTIONNE L’OEUVRE Le sujet Qu’est-ce qui est représenté ? Que peut-on voir ? Décrivez précisément ce que vous voyez. Aidez-vous des indications données par le titre. La structure métallique apparente est entièrement peinte en lanc.
L’édifice se distingue dans le quartier par ses matériaux que l’on ne retrouve dans aucun des immeubles environnants. Les panneaux vitrés de ses façades, visibles sur trois de ses cotés, mettent en relief la trame de la structure. (Façade est, rue Saint Martin, Façade nord, rue rambuteau, Façade sud, Rue Saint-Merri) Les architectes ont conçu volontairement la piazza (place devant le bâtiment) comme un plan incliné. En laissant libre la piazza les architectes ont pu gagner en hauteur la surface du bâtiment. Cette pente, en plus d’amener en douceur le visiteur vers le âtiment et l’entrée, met en valeur ce dernier.
Depuis le haut de la piazza, longeant la rue Saint-Martin, on peut voir en entier sa façade principale sans presque lever les yeux. Le dispositif d’escaliers mécaniques, surnommé la chenille, qui la traverse en diagonale, avec ses décrochements pour chaque pallier, vient rythmer sa trame régulière. Elle est un si 5 diagonale, avec ses décrochements pour chaque pallier, vient rythmer sa trame régulière. Elle est un signe distinctif important du bâtiment. Sur la façade ouest (rue Beaubourg), l’enchevêtrement de tuyaux et de couleurs rend immédiatement dentifiable le bâtiment.
Le site L’œuvre est-elle exposée dans un musée ou bien dans un site particulier ? Si elle est in-situ décrivez le lieu. Est-ce l’œuvre qui a justifié un tel lieu d’exposition ou bien est-ce le lieu qui a justifié cette représentation? Le Centre Pompidou se situe, entre les boutiques du Marais, le centre commercial des Halles, les églises Saint-Eustache et Saint-Merri, les cafés et les rues piétonnes. es œuvres d’art s’échappent du musée : le Pot doré de Jean-Pierre Reynaud se dresse sur la piazza, les sculptures-machines de Niki de Saint- Phalle et Jean Tinguely s’ébattent dans la fontaine Stravinsky.
Spectateur Quelle est la place du spectateur par rapport à fœuvre? Doit-il regarder l’œuvre horizontalement, ou bien peut-il tourner autour, entrer dedans, participer, réaliser une action qui mette l’œuvre en mouvement? Genre de l’œuvre Portrait, paysage, nature morte, scène religieuse / historique, mythologique, composition abstraite.. LA COMPOSITION DE L’OEUVRE La composition est une notion qui permet d’analyser une œuvre figurative, mais aussi une œuvre abstraite. La composition résulte d’un chaix dans la place donnée aux ifférents éléments visuel e l’image et de l’œuvre.
PAGF s 5 Lignes de construction Tracez les lignes directrices (lignes de construction, lignes de forces « qui traversent l’œuvre », grands axes sur lesquels Pimage est construite). Quelles sont les lignes dominantes (verticales, horizontales, obliques, courbes et contre-courbes, spirales et quels effets produisent-elles) ? Peut-on apercevoir des figures d’appui (grandes figures géométriques, pyramide, cercle, ovale , losange… qui structurent également l’image et ajoutent à sa signification – A ne pas confondre avec les contours des formes) ?
Schéma général de construction Comment est le cadrage, la mise en page? Y a-t-il un centre d’intérêt ? Quel est-il ? Où se trouve t-il ? Comment le regard circule-t-il dans le tableau? Organisation de la surface Répartition des masses, des pleins et des vides Symétrie ou non, équilibre ou déséquilibre. Rythme et mouvement Y a-t-il un rythme ? Lequel? Généré par quels éléments, quels lignes? Et s’ily a un mouvement, dans quel sens? ESPACE Point de vue Comment est vue la scène? Même hauteur que le spectateur, vue plongeante ou en contre- plongée ?
De face ou latéralement ? Effet produit par cet angle de vue (Spectateur intégré ou extérieur à l’œuvre) ? Espace en 2 dimensions Y a-t-il une illusion de profondeur comment est-elle suggérée ? Perspective avec point de le (sugeérée par la PAGF 15 intensité et valeur : primaires ou secondaires, pures ou très nuancées, vives, éclatantes, criardes ou pâles, tendres pastels, douces, pures,franches, salies, intenses… Relations des couleurs entre elles : contrastes vlolents, ou camaieux, dégradés… la couleur est-elle expressive, réaliste, symbolique… couleurs réelles ou sans rapport avec la réalité) ? Qu’expriment-elles ? Que viennent•elles renforcer ? Quelles sont les impressions visuelles que produit la couleur ? Produit-elle des effets de lumière, exprime-t-elle de sentiments ? Symbolise-t-elle quelque chose ? LA LUMIERE D’où vient-elle ? La source est-elle visible dans l’œuvre même ? Quelles sont les parties éclairées et celles dans l’ombre, comment s’organise la répartition de la lumière dans l’œuvre ? Est-elle douce ou violente, chaude ou froide, contrastée ou non (effet de clair-obscur), diurne ou nocturne ?
Son rôle par rapport à l’expression… DESSIN/TRAI Tracé ou non, importance du graphisme ? Contours marqués, nets,délimitant les formes (cernes) ou au contraire diffus, effacés, fondus. Relation entre le dessin et la couleur (objets délimités par du noir ou par contigüité avec une autre couleur) Si l’œuvre est un dessin, décrivez la ligne, l’outil et son effet dans l’œuvre LES PARTICULARITES TECHNIQUES DE L’OELJVRE Par exemple s’il s’agit d’une œuvre einte, celle-ci peut être travaillée avec de l’ép tement), avec PAGF 7 5 travaillé (aspect lisse, aspect brut… Facture / Touche: Les traces du pinceau sont-elles visibles? La peinture est-elle lisse, posée d’une manière régulière et ontrôlée, avec des effets de transparence, ou au contraire avec des effets de matière, épaisseur, empâtement,surcharge de matière ? Trace du geste de l’artiste : petites touches légères ou appuyées, touches larges, aplats, couleur posée par taches points projections… ; touches longues, courbes,droites, courtes en virgule, rapides… L’artiste a-t-il peint rapidement, calmement, délicatement?…
Les matériaux • Nommez-les D’où proviennent-ils (récupération, papiers usés, matériaux industriels, issus de la nature… ) ? Comment sont-ils disposés ? Comment tiennent-ils sur le support, quels rôle jouent-ils ? Pourquoi l’artiste a-t-il choisi de présenter des objets, des matériaux plutôt que de les représenter ? ARCHITECTURE Si l’œuvre est-une architecture : en quoi est-elle construite, nommez les matériaux les plus importants ? Les materiaux de construction utilisés pour bâtir le centre Pompidou sont principalement l’acier, le verre et dans une moindre mesure le béton.
Décrivez les formes de la construction. Le bâtiment est de forme rectangulaire. es travées, visibles de l’extérieur forment des cubes, des parallélépipèdes. Les croix de Saint André étayant les travées forment des diagonales ? ‘intérieur de ces formes rectan ulaires_ La «chenille» court le long de la façade de bas e ligne rouge diaeonale régulière et rythme horizontalement la structure. Sinspire-t-elle de formes organiques, géométriques ? Cette architecture s’inspire de formes géométriques, cylindres, cubes, parallélépipèdes.
Les lignes du bâtiment paraissent-elles souples ou au contraire l’architecte a-t-il privilégié les angles droits, ou vifs, les obliques, les horizontales, les verticales. Les lignes de l’édifice peuvent sembler rigides car les architectes ont privilégiés les angles droits, les horizontales, les verticales t les obliques. Mais la chenille et les différentes «canalisations» et espaces de circulation apportent de la souplesse grâce ? l’utilisation de formes cylindriques et arrondies.
Faites un schéma pour dégager la structure (le squelette de l’architecture). Liossature est conçue comme un jeu de construction géant. Métallique, peinte en blanc, elle est constituée d’éléments qui se répètent et s’assemblent pour former une trame régulière. Ces éléments sont : poteaux, poutres, gerberettes et tirants. Viennent ensuite les contreventements. L’assemblage est simple à réaliser : d’abord, on pose deux oteaux. Sur chacun de ces poteaux est enfilée une gerberette.
Cette pièce, qui ressemble à une clef, constitue le nœud de la structure. A la « tête » de la gerberette, ce coté rond et percé par lequel la pièce a été fixée au poteau, est accrochée la poutre. Si le poids de la poutre est porté en partie par le poteau, l’essentiel se joue au bout du « bras » de la gerberette, dirigé vers l’extérieur, où un énorme câble tendu à la verticale et appelé « tirant » vient exercer une traction (contrepoids). Les tirants sont ancrés dans le Pour chaque niveau supplémentaire – 6 en tout – on e