HDA 2014 ARTS, TECHNIQUES et EXPRESSIONS : l’ART et la VILLE Steve REICH – CITY IFE ( 2 extraits) DOC. I Comment un compositeur peut-il traduire en paysage sonore son impression, son ressenti d’un lieu ? L’Art : reflet ou rejet de la société contemporaine ? Objectif : l’élève appr que toute musique s anciennes et s’ouvre technologiques et au • que les paramètres e le Snipe to nextÇEge ègles d’écriture ovations ants pour l’esthétique d’une oeuvre et donc soigneusement choisis par l’artiste en fonction de ce qu’il souhaite exprimer Problématique : * Bruit ou musique ? ??? Procédé de répétition en musique : manque d’idées ou paramètre musical ? • Comment représenter une ville musicalement ? avec ses bruits, ses ambiances, son énergie, son stress ? LE COMPOSITEUR steve REICH Né à New-York en 1936, il est l’un des principaux représentants de la musique répétitive américaine, ou « minimaliste » l’apparition des synthétiseurs numériques et ordinateurs . La musique mixte apparaît, mêlant sons instrumentaux et électro-acoustiques .
L’OEUVRE : CITY LIFE : « vie citadine » – 1995 Le SENS de l’OEUVRE • epose sur l’idée d’utiliser des bruits de la ville de New-York comme support rythmique de composition . Sorte
En musique, cela se traduit par des mélodies simples, tonales, avec des structures pythmiques répétitives et des processus systématiques . Cest un retour à une écriture musicale sans tension ni dissonance, basée sur la répétition de motifs à la pulsation régulière et son évolution en ariations de ces motifs répétés CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES de la musique de Steve Reich des instruments de percussion MATERIAU SONORE DOC. un orchestre de chambre ( = petit orchestre) >> BOIS : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes CORDES : 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 contrebasse (= cordes frottées) + 2 pianos (z cordes frappées ) >> PERCUSSIONS : 2 vibraphones, accessoires et percussions diverses 2 ECHANTILLONNEIJRS (z samplers) : les sons enregistrés par Reich dans les rues de New-York ou transmis par les pompiers et la police sont mis en mémoire dans un échantillonneur puis joués cène grâce à un clavier Comment Steve Reich peint-il musicalement la ville de New- York ?
Les répétitions traduisent la vie stressante et répétitive des habitants des grandes villes américaines. Les bruits enregistrés deviennent matériau thématique ; leur utilisation crée une ambiance, un paysage sonore STRUCTURE de l’OEUVRE : en 5 mouvements : forme en arche : A. B. C. B’. A’ A – Check it out !
Viens voir ça B – Pile driver / alarms Marteau pilon/alarme PROCEDE d’ECRlTURE : découpage quasi syllabique des échantillons ; la construction rythmique est mise en place par les 2 ?chantillonneurs les phrases sont découpées en syllabes, devenues matériau sonore et non plus « porteuses de sens » matériau de base : le mot « honey » est utilisé comme rythme principal les instruments entrent successivement : musique horizontale >> déphasage : décalage des voix » tempo assez vif, mais difficile à percevoir en raison de nombreux sons longs, tenus STRUCTURE : Introduction brève, ff accord de piano phrase « it’s been a honeymoon » mise en place des motifs par les 2 répétition serrée de syllabe : ho -ney installation progressive d’un déphasage sur a phrase puis entrée des instruments Audition périphérique : Abd-el-Malik — 12 septembre 2001 Même travail sur la phrase « canit take it no mo’ » + notes tenues (bois) http://youtu. beTTmthOVwJAl DOC. 3 Extrait 2. « HEAVY SMOKE » http://youtu. e/73SwsvhsEj de pompiers Sirène courte (police) Sirène longue (police) PROCEDES d’ECRITURE . ( voir DOC. 4 Annexe) >> musique verticale = en accords musique horizontale = superposition de mélodies différentes ; ici, procédé du canon La STRUCTURE : Interventions vocales répétitives, mécaniques, sur fond sonore en accords Passage plus sonore et animé ; notes répétées rapides (piano/cordes) en canon Retour aux accords initiaux et notes tenues longues Ce mouvement s’achève sur les accords du 1er mouvement, mais noyés dans un bruit continu de sirène, d’agitation . Déception teintée d’ironie : les derniers mots prononcés sont l’avertissement d’un pompier « be careful » ( cf vidéo à 4’20).
Conclusion de la pièce ( et de l’oeuvre ) qui reste en suspens Le SAMPLING Aujourd’hui, de nombreux artistes ré-utilisent des ECHANTILLONS d’une musique existante et les intègrent à leur chanson : ‘est le SAMPLING, façon de recréer un univers musical à partir d’éléments plus anciens . Voici quelques exemples récents : http://youtu. be/lz31-XSMXP8 : samples utilisés dans le rap IJS CONCLUSION Steve Reich nous immerge de New-York en puisant engendre, selon lui, violence et confusion, comme le montre l’évolution de cette oeuvre . Compétences visées : l’élève est capable de • percevoir/distinguer : musique verticale ( en accords) / horizontale (ex. n canon) procédé du phasing décalage de motif) – procédé de répétition d’un motif/mélodie ne musique mixte savoir-faire le lien entre : * 2 oeuvres musicales utilisant des procédés similaires * des oeuvres, d’arts différents, utilisant des procédés similaires (ex. répétition) savoir replacer l’oeuvre étudiée dans le contexte historique (années 60) géographique (New-York) artistique (minimalisme) DOC. 4 – ANNEXE La POLYPHONIE s’obtient de 2 façons principales ( qui peuvent être associées ensemble): » MUSIQUE VERTICALE (ou harmonique) Des masses sonores se succèdent BACH ( fin époque baroque): Choral httpwyoutu. be,’3eq5rIQgtFg Cest l’enchaînement des