Zacharias Tanee FOMIJM LE CHEMIN DE L’OBEISSANCE Edltions parole de Vie B. P. 3 F-30920 CODOGNAN Page 1 @ 1993 Zacharias Tanee FOMLJM et Editions Parole de Première publication première publication zacr-,anas T. FOVII_JM B. p. 6090 YAOUNDE (Cameroun) or 107 to nextÇEge Tous droits réservés, Editions Parole de Vie (Nouvelle édition revue et corrigée) ISBN 2-9091 00-06-5 Page 2 Ce livre est le deuxième dans la série intitulée «LE CHEMIN DU CHRETIEN». Les livres de cette série sont: Livre un: Livre deux: obligé de proclamer le salut au monde entier. Lorsqu’en 1970, le Saint-Esprit est descendu sur moi, le
Seigneur me confia un ministère pour Son Corps. Je ne serais jamais allé loin, sans cette onction indispensable, que je reçus seul dans ma chambre un samedi après-midi à 17 heures. Lorsqu’en 1978 je rendis témoignage de mon union avec le Seigneur Jésus dans les eaux du baptême, je mis une bonne partie de l’enfer en colère, alors que le ciel se réjouissait. Par la grâce de Dieu, je présente dans ce livre ces trois vérités fondamentales que sont le baptême d’eau, le baptême du Saint-Esprit, et le témoignage chrétien, telles qu’elles sont traitées dans la parole de Dieu.
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Le baptême est l’engagement d’une bonne conscience nvers Dieu. Nous allons commencer notre étude en examinant l’exemple du Seigneur Jésus car Il est notre exemple suprême. examinant l’exemple du Seigneur Jésus, car Il est notre exemple suprême. Le baptême du Seigneur Jésus Le Seigneur Jésus n’a pas été baptisé lorsqu’ll était bébé. Lorsqu’il était encore bébé, Il fut présenté au temple. La Bible dit: «Et quand les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moise, Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur» (Luc 2:22).
Le Seigneur luimême a suivi ce modèle pendant Son ministère. Quand on Lui amenait des bébés, II les bénissait. Il ne les baptisait pas. La Bible dit: «On lui amena de petits enfants afin qu’Il les touchât. Mals les dlsciples reprirent ceux qui les amenaient. Jésus, voyant cela, fut indigné, et leur dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent» (Marc 10:13-16). Le Seigneur Jésus avait demandé à être baptisé. On ne Lui a pas imposé le baptême.
Il insista pour être baptisé et refusa d’en être dissuadé. La Bible dit: «Alors Jésus vint de la Galilée u Jourdain vers Jean-Baptiste pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait en disant: C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi! Jésus lui répondit: Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus» (Matthieu 3:1315). page 5 Le Seigneur Jésus fut baptisé dans le Jourdain. Il entra effective 3:1315). Page 5 effectivement dans l’eau.
La Bible dit: «Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de reau» (Matthieu 3:16). Le Seigneur fut oint par le Saint-Esprit après Son baptême, t non avant. «Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur Lui» (Matthieu 3:16). Quand le Seigneur Jésus fut baptisé pour accomplir toute la justice, le coeur du Père fut satisfait de l’obéissance du Fils, par le baptême, et Il dit: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection» (Matthieu 3:17).
En un certain sens, le Père dit les mêmes paroles aujourd’hui à tout croyant qui, par obéissance au Seigneur, entre dans les eaux du baptême pour être baptisé: «C’est ici mon fils en qui j’ai mis toute mon affection». Le Seigneur avait la pensée que tous les Siens suivraient le même chemin d’obéissance. Il dit à Jean: «ll est convenable que Nous (non pas JE) accomplissions ainsi tout ce qui est juste». Etant la Tête de la nouvelle humanité, Il a montré le chemin dans le baptême, afin que tous ceux qui Lui appartiennent Le suivent.
Jésus ordonne d’être baptisé Le Seigneur Jésus Lui-même a donné l’ordre que les croyants soient baptisés. Il a dit à ses disciples: «Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout isciples, les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde» (Matthieu 28:19-20). Les disciples reçurent ainsi du Seigneur l’ordre: 1. De faire des disciples. 2.
De baptiser ces disciples. page 6 3. Jenseigner ces disciples à faire des disciples et à les baptiser. Il leur dit de nouveau la même chose en ces termes: «Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. celui QUI CROIRA ET QUI SERA BAPTISE SERA SAUVE; mais celui qui ne croira pas sera condamné» (Marc 16:15-16). Encore une fois, les disciples devaient: 1 . Aller par tout le monde. 2. Prêcher la bonne nouvelle à toute la création. 3. Quelques-uns croiront. 4. Ceux qui croiront seront baptisés. 5. Ceux qui croiront et qui seront baptisés seront sauves. 6.
Ceux qui ne croiront pas seront condamnés. Nous apprenons ainsi, par ce passage, que pour être sauvé, il faut croire et être baptisé. Ceux qui croyaient mais qui n’étaient pas baptisés n’étaient pas condamnés. Ceux qui ne croyaient pas étaient condamnés. Le baptême tel qu’il était pratiqué ar l’Eglise au temps de la Bible C’était le jour de la première Pentecôte. Pierre venait juste de prêcher l’Evangile. La Bible dit: «Après avoir entendu ce discours, ils eurent le coeur vivement touché, et ils dirent ? Pierre et aux autres apôtr Pierre et aux autres apôtres: Hommes frères, que ferons-nous?
Pierre leur répondit: Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom du Seigneur Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:3738). Pierre donna ce commandement à ceux qul: 1 . Avaient entendu son discours, page 7 2. Furent convaincus de péché (eurent le coeur vivement touché), 3. Demandèrent intelllgemment ce qu’ils devaient faire. Pierre leur demanda de faire deux choses: – se repentir, 2 – être baptisés. Ainsi, ceux à qui l’on s’adressait devaient être capables de se repentir. Ils devaient mettre cette capacité en action.
Ils devaient se repentir. Après la repentance, ils devaient être baptisés. Ils devaient accomplir les deux choses à la fois: se repentir et être baptisés. Il ne leur était pas permis de se repentir sans se faire baptiser par la suite, ni d’être baptisés sans s’être auparavant repentis. Lorsqu’ils auraient accompli ces deux choses, Pierre leur promit qu’ils recevraient du Seigneur deux choses: 1 – le pardon des péchés, 2- le don du Saint-Esprit. Il était évident que s’ils échouaient dans la part qui leur était échue, Dieu n’accomplirait pas Sa part.
Pierre leur dit encore: «Car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu le enfants et pour notre Dieu les appellera» (Actes 2:39). Nous posons immédiatement une question: «Quelle est la promesse qui était pour eux, pour leurs enfants et pour tous ceux ui seraient au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellerait? » C’est la promesse qu’ils recevraient le pardon des péchés et le don du Saint-Esprit, s’ils se repentaient et se faisaient baptiser.
La promesse n’avait de signification que pour ceux qui pouvaient remplir les conditions exigées par le Seigneur. Elle n’offrait absolument rien à ceux qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas se repentir. La promesse était pour ceux que ale Seigneur notre Dieu appellerait»; le Seigneur appelle ceux qui sont capables dentendre Sa voix et de répondre, si tel est leur désir. Page 8 Parmi ceux qui eurent le coeur vivement touché, et qui demandèrent à Pierre: «Hommes frères, que ferons-nous? », certains reçurent les paroles de Pierre. Ils remplirent la condition en se repentant et en se faisant baptiser ce jour-même.
Ceux qui furent baptisés s’ajoutèrent à ceux qui avaient cru auparavant et qui s’étaient fait baptiser. Ces gens furent ajoutés à l’Eglise locale en croyant et en se faisant baptiser. S’ils avaient cru sans se faire baptiser, ils n’auraient jamais été ajoutés à l’EgIise locale. Ils auraient été justifiés devant Dieu à cause de leur repentance et de l’Eglise locale. Ils auraient été justifiés devant Dieu à cause de leur repentance et de leur foi au Seigneur Jésus. Mais ils n’auraient eu aucune place dans la vie, les conflits, les victoires, etc du peuple de Dieu sur la terre.
Le baptême du premier Africain (Attes :26-39) Le premier Africain dont le baptême est mentionné d’une façon distincte dans la Bible fut l’eunuque Ethiopien. Le Seigneur envoya l’évangéliste Philippe pour lui rendre témoignage. «Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus» (Actes 8:35). Cette bonne nouvelle a dû inclure la nécessité de se repentir et ‘être baptisé. Ceci est évident, par le fait que la Bible dit: «Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau.
Et l’eunuque dit: Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé? « (Actes 8:36). S’il avait entendu un Évangile qui n’incluait pas le besoin de se repentir et d’être baptisé, il n’aurait jamais posé cette question. Il n’aurait pas non plus reçu le ministère du baptême d’eau. Il aurait reçu un message incomplet serait passé par une expérience incomplète! Lorsque l’Ethiopien demanda ce qui empêchait qu’il fût baptisé, Philippe lui dit: «Si tu crois de tout ton coeur, cela est ossible. Ceunuque répondit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu» (Actes 8:37).
Page 9 Philippe ne s’était pas dit: «Voyons! Ce personnage très important a (Actes 8:37). important a demandé de se faire baptiser. C’est si merveilleux qu’il veuille condescendre à demander une telle chose! Je vais tout de suite saisir cette occasion, de peur qu’il ne change d’idée! » Non. Il n’était pas ému par le seul fait que l’homme voulait être baptisé. II examina la condition spirituelle de cet homme. Philippe, en quelque sorte, lui a dit: «Ce que tu demandes est bon. Cest normal que tu demandes d’être baptisé. Mais attends; tous ceux qui veulent être baptisés ne sont pas qualifiés pour le baptême.
Seuls ceux qui croient sont qualifiés, et ils doivent croire au Seigneur, non pas avec un coeur partagé, mais de tout leur coeur. Ils doivent être engagés de tout leur être. Lorsque quelqu’un croit au Seigneur Jésus de cette façon, il peut être baptisé. Crois-tu au Seigneur Jésus de la façon dont je te parle? » L’eunuque Ethiopien répandit: «Je crois que JésusChrist est le Fils de Dieu» (Actes 8:37). Cétait une façon de dire: «Je m’engage de tout mon être à accepter cette vérité qui ffirme que Jésus est le Fils de Dieu. Je m’engage aussi ? respecter les conséquences de cette vérité.
Je m’engage envers Seigneur Jésus. » Par cette confession, rhomme avait confessé Christ et répondu aux exigences fondamentales du baptême. Puisqu’il avait ainsi rempli ces conditions, Philippe devait donc le baptiser. Philippe ne lui a pas dit: ainsi rempli ces conditions, Philippe devait donc le baptiser. Philippe ne lui a pas dit: «Eh bien! M. le ministre des finances, tu vas faire un long voyage. Ton temps est très précieux. Ne nous fatlguons pas à te faire passer par le vral aptême. Nous pouvons représenter le vrai baptême par quelque chose d’autre que je vais inventer, pour remplacer la méthode courante.
Je vais t’épargner l’ennui de te déshabiller, de te plonger dans l’eau et de changer dhabits. Tout cela va te retarder, et ce n’est d’ailleurs pas nécessaire. Ce qui compte réellement, c’est la signification spirituelle. N’as-tu pas un peu d’eau? Je vais t’en verser quelques gouttes sur la tête et ce sera suffisant. » Il ne le fit pas, car s’il l’avait fait, cela aurait été une abomiPage 10 nation devant le Seigneur. Cela aurait été une aspersion, et non e baptême, et il aurait désobéi au commandement de Dieu concernant le baptême.
Philippe a simplement continué en faisant la chose correcte. Sans se soucier de savoir si elle était commode ou incommode. La Bible dit: «ll fit arrêter le char; Philippe et l’eunuque descendirent tous deux dans l’eau, et Philippe baptisa l’Eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, VEsprit du Seigneur enleva Philippe» (Actes 8:38-39). Philippe et l’Ethiopien ne s’étaient pas simplement tenus au bord de l’eau pour que Philippe verse une poignée d’eau sur la tête de FEthiopien. Non. Tous deux descendirent dans l’eau et, après PAGF ID 07