BIOCARBURANTS Réponse des agriculteurs européens et de leurs coopératives aux preoccupations des citoyens or 13 Sni* to View Les biocarburants se divisent en deux cat gories principales: le bioéthanol et le biodiesel. Le bioéthanol remplace l’essence fossile et est fabriqué à partir de plantes contenant de l’amidon ou du sucre comme le blé, l’orge, le mais, la canne à sucre et la betterave sucrière.
Le biodiesel est un produit de substitution au carburant diesel conventionnel et est fabriqué à partir de l’hulle provenant de plantes oléagineuses comme e colza oléagineux, de rhuile de soja, de matières grasses animales et d’huiles recyclées d’origine végétale. Toutefois, les scientifiques travaille nt au développement de biocarburants avancés, la « deuxième génération de biocarburants » qui seront fabriqués au moyen de technologies qui utilisent entre autres la cellulose et la lignine contenues dans toutes les plantes et dans les déchets sont renouvelés rapidement à chaque récolte.
La photosynthèse aide la plante à capter l’énergie solaire et ? absorber le CO émis dans l’atmosphère en produisant une biomasse qui peut être convertie en iocarburants. Les biocarburants mélangés aux carburants traditionnels contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’origine dues aux énergies d’ origine fossile produites par les
Les biocarburants qui sont produits comme il se doit offrent cependant des économies significatives par rapport aux combustibles fossiles traditionnels. L’IJE est résolue à introduire des normes qui assureront que seuls es biocarburants qui contribuent vraiment de façon efficace à réduire les émissions de CO seront utilisés dans l’UE. Les économies de gaz ? effet de serre fournies par l’utilisation de biocarburants devront se monter à au moins 35% par rapport ? l’utilisation des combustibles fossiles équivalents.
Habituellement, le biodiesel fabriqué à partir de colza produit en Europe permet des économies de gaz à effet de serre de l’ordre de 44% par rapport au diesel conventionnel. Le chiffre habituel pour l’éthanol produi t à partir de betteraves sucrières cultivées dans l’UE est de 48%. Comme l’industrie évolue, les avancées dans les technologies actuelles et les nouvelles technologies généreront des économies supplémentaires. Oui, les blocarburants constituent un moyen important dans la lutte contre le changement climatique.
Une utilisation accrue de biocarburants app 13 dans la lutte contre le changement climatique. Une utilisation accrue de biocarburants apporte une solution partielle au contrôle de l’augmentation préjudiciable des émissions de CO générées par les transports en combinaison avec d’autres politiques comme celle ouvrant la voie à des voitures plus propres ou dans es domaines des émissions des véhicules automobiles ou visant l’organisation de la logistique du transport Le secteur des transports envoie des gaz ? effet de serre dans l’air que nous respirons, 365 jours par an.
Les transports sont déjà responsables pour plus d’un cinquième des émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique dans l’Union européenne. Et les émissions augmentent plus vite dans ce secteur que dans n’importe quel autre. Dans l’ensemble, les émissions de gaz à effet de serre prov enant des transports terrestres ont augmenté de 27% ntre 1990 et 2005 COM(2008) 19 final 2 EEA report « Climate for a Transport Change » 1/2008 Les objectifs indicatifs n’ont guère stimulé Putilisation des bioc arburants.
De même, il n’est pas possible d’appliquer le système de droits d’émission de gaz à effet de serre au secteur des transports étant donné qu’il compte trop de petits utilisateurs. C’est pourquo i un objectif obligatoire est nécessaire. un objectif obligatoire minimal de de biocarburants pour les transports d’ici 2020 contribuera également ? résoudre de futurs problè sionnement en énergie. PAGF 13 énuries continueront à constituer un réel danger pour des raisons économiques et politiques.
Des prix du pétrole atteignant plus de SI 20 le baril ne sont pas de bonnes nouvelles pour l’inflation, les produits alimentaires, les aliments pour animaux ou les coûts de l’énergie! par conséquent, une diversification de nos sources de combustibles s’impose. LJne plus grande sécurité énergétique constitue un objectif vital de la politique énergétique de l’UE, et les biocarburants y apportent une solution partielle. Un éventail d’approches différentes à travers les Etats membres e fournira pas de résultats.
Un Etat membre réduira les émissions de gaz à effet de serre provenant de son secteur des transports, alors qu’un autre Etat membre ne fera rien pour réduire les siennes. Des objectifs obligatoires assurent une certaine sécurité aux investisseurs. Des signaux réglementaires à long terme sous la forme d’objectifs offrent aux gouvernements et aux sociétés privées suffisamment de stabilité et de garantie quant à leurs plans d’investissement.
Ce n’est que si les Etats membres de l’UE forment un front uni qu’ils pourront accroître la confiance des investisseurs, amener à un niveau suffisamment bas les coûts de production et créer un marché intérieur des biocarburants qui fonctionne bien. Seule une production intérieure solide de l’UE lui permettra de conserver une avance technologique, ce qui accélérera le développement de biocarburants plus efficaces de première et de deuxième génération.
Les biocarburants sont devenus le bouc émissaire des récentes augmentations des prix des matières premières agricoles à la base desquelles il y a d’autres c 3 récentes augmentations des prix des matières premières agricoles à la base desquelles il y a d’autres causes, otamment la demande croissante de denrées allmentaires et les mauvaises récoltes.
A titre d’exemple, en Europe, la production de bioéthan 01 n’est pas la cause de la flambée des prix du blé moins de 1% des céréales de l’UE est actuellement utilisé pour fabriquer du bioéthanol, et la production communautaire totale d’oléagineux (dont une partie est utilisée pour le biodiesel) ne représente que 2% de la demande mondiale d’oléagineux. La demande de l’UE en vue de la production de biodiesel ne contribue pas à l’augmentation du prix de fhuile de palme, étant donné que oins de 4% de la production d’huile de palme sont destinés à la fabrication de biodiesel.
A l’échelle planétaire, la canne de sucre et le mais sont les deux matières premières principales utilisées à des fins de production de bioéthanol. En dépit de l’augmentation de l’utilisation de canne à sucre brésilienne, le prix mondial du sucre a diminué de 32% en 2007 par rapport à 2006. Il y a eu une reprise des prix en 2008, mais d’aucuns pensent que ceci est en grande partie dû au flux des fonds financiers pour des spéculations sur les produits de base. 4 Directive (CE) no 2003/30
Le système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE) a pour but d’aider les Etats membres à tenir de façon économiquement performante leurs engagements en matière de limitation ou de réduction des émissions de az à effet de serre. Actuellement, pour chaqu hanees PAGF s 3 dans le système, les Etats membres établissent des plans nationaux d’allocation (PNA) fixant leur niveau total d’émissions dans le cadre du système d’échange de quotas et le nombre de quotas d’émission attribué à chaque installation située sur leur territoire.
A la fin de chaque année, les nstallations doivent restituer un nombre de quotas équivalant ? leurs émissions. Les entreprises qui maintiennent leurs émissions en deçà du niveau de leurs quotas peuvent vendre les quotas qui leur restent. Quant à celles qui éprouvent des difficultés à respecter un niveau d’émissions correspondant à celui de leurs quotas, elles peuvent choisir soit de prendre des mesures visant à réduire leurs émissions, soit d’acheter sur le marché les quotas supplémentaires dont elles ont besoin.
Il n’est pas non plus possible de n’a ttribuer la progression des prix du mais qu’à rélévation de la demande de ioéthanol aux Etats-Unis. La demande mondiale croissante de viandes due à une progression rapide des revenus en Inde et en Chine, ce qui a génére une hausse de la demande d’aliments pour animaux, doit être prise en compte. La réalité est que les produits alimentaires sont moins chers qu’ils ne l’aient jamais été. Sur les vingt dernières années, la hausse des prix alimentaires a été de 20% inférieure à celle des autres biens de consommation.
Par conséquent, les récentes augmentations des prix des produits alimentaires ne font que combler cet écart. Si les prix « départ ferme » e l’UE avaient augmenté au cours des 100 dernières années au même rythme que le coût de la vie en général, les prix des céréales et des o éagineux auraient été, en moyenne, quatre 6 3 de la vie en général, les prix des céréales et des oléagineux auraient été, en moyenne, quatre fois supérieurs aux niveaux actuels. Cela explique aussi pourquoi un ménage moyen de l’I.
JE-27 dépensait en 2006 moins de 13% de son budget pour les produits alimentaires par rapport à en 1988 dans I’LJE-1 2.. Si la demande d’un produit de base augmente, par exemple en raison de l’utilisation de biocarburants, ceci aura endance à faire grimper le prix à moins que les approvisionnements n’augmentent également — par exemple en cultivant des terres précédemment mises en jachère dans les zones où la production n’est pas rentable actuellement ou en augmentant la productivité.
Il y a des parcelles importantes de terres arables non exploitées dans plusieurs des nouveaux Etats membres. Le modèle conçu par la Commission européenne suggère que même si nous atteignons notre objectif de 10% d’ici 2020, il ne s’ensuivra qu’une augmentation de 3 à 6% des prix des céréales, et une hausse e 8 à des prix du colza. Il ne faut pas non plus oublier que le prix du produit au départ de la ferme ne représente que quelque du prix de Paliment dans les magasins (le pain par exemple) . Le coût de la main-d’œuvre représente 30%.
D’autres coûts, comme les frais de transformation, d’emballage, de distribution et de vente au détail représentent 66% du produit final et influent dès lors beaucoup plus sur le prix payé par les consommateurs que le prix des matières premières. L’agriculture de l’UE a le potentie de produire des biocarburants sans mettre en péril la sécurité de ‘approvisionnement en denrées alimentaires. Selon le scénar10 de la Commission europée 7 3 sécurité de l’approvisionnement en denrées alimentaires. Selon le scénario de la Commission européenne, l’impact sur l’utilisation des terres dans l’I.
JE-27 serait infime. Approximativement 1 des terres plantées en cultures arables seraient utilisés pour les bioénergies, soit 17,5 millions d’hectares en 2020. Seulement une partie des oléagineux, des céréales et des betteraves sucrières utilisée pour fabriquer des biocarburants est réellement convertie en énergie, la plus grande artie reste dans le secteur de l’alimentation et est utilisée comme aliments pour animaux riches en protéines, nécessaires pour produire de la viande et des produits laitiers.
Dans le cas du biodiesel, 55% des graines oléagi neuses sont destinés à la fabrication de tourteaux servant d’alimentation aux animaux. Dans le cas du bioéthanol, les aliments pour animaux produits à partir de D. D. G. S (Distilled Dried Grain and Soluble – drêches foncées de distillerie) représentent untiersduvolumeutilisédela production céréalière. Ce sont les aliments pour animaux de haute qualité et riches en rotéines qui permettront à l’UE de réduire sa forte dépendance vis-à-vis des importations d’aliments pour animaux.
Actuellement, plJE importe de ses besoins en protéines pour l’alimentation animale sous forme de gluten de mais, de graines et de tourteaux de soja en provenance des Etats-Unis, d’Argentine et du Brésil, soit 35 millions de tonnes équivalent tourteaux de soja à un coût d’approximativement 9 milliards d’euros. La production de biocarburants contribuera par conséquent ? réduire non seulement la superficie nécessaire pour planter des cultures destinées principalement 3