Berlin enjeu de la guerre froide

Berlin enjeu de la guerre froide

Berlin, un enjeu de la guerre froide (1945-1990) A la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, le sort de l’Allemagne vaincue divise les Soviétiques et les Occidentaux. En effet, alors que les Soviétiques, à l’idéologie communiste, veulent à tout prix appauvrir les vaincus, les américains défendant le libéralisme, veulent œuvrer à son redressement économique et ainsi empêcher la montée du communisme. Ce sont donc deux blocs aux valeurs diamétralement opposées qui partagent en août 1945 1’ancienne capitale du Reich, et l’Allemagne. W.

Churchill parle déjà d En quoi Berlin est-el la Guerre Froide? Sni* to View are le monde.. de de tension qu’est Dans un premier temps, on étudiera comment Berlin devient entre 1945 et 1949, un lieu de crise entre les deux blocs. Dans une seconde partie, on verra en quoi elle représente à elle seule, le conflit que fut la Guerre froide. Pour finir enfin, on verra comment Berlin est le symbole de la réconciliation Est-ouest. En mai 1948, les trois alliés, américain, britannique et français, décident de fusionner leurs zones à l’Ouest, obtenues après la uerre.

Mais dans la partie orientale, se trouve Berlin, la capitale, symboliquement occupée par les quatre armées. Furieux de la création de la

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trizone, Staline décide dès juin d’organiser un blocus, le fameux Blocus de Berlin, dans le but de faire passer toute la ville sous son autorité. En effet, les Russes ont subi des majeur, la Yougoslavie profite pleinement de son indépendance et du plan Marshall lancé en 1947, qui vise à redresser économiquement l’Europe. Le blocus de Berlin est, en fait, la contre-attaque du communisme international.

Les lignes de ommunication terrestres sont coupées, les trafics interzonaux, aériens et ferroviaires sont interrompus. Les alliés occidentaux pour répondre à ce blocus, mettent en place un pont aérien de ravitaillement jusqu’à Berlin-Ouest. Le blocus de Berlin pourrait être qualifié, selon ce que rapporte H. Truman, comme une crise sans guerre. En effet, pour le Bloc-Ouest, la situation est très difficile puisqu’à tout moment peut éclater un conflit, une guerre nouvelle.

Finalement, Staline cède face à la tenacité de ce pont aérien : le blocus est levé en mai 1949. Berlin demeure le bastion e l’Occident. Pour les Occidentaux, ce blocus reflète un échec de Staline, ils décident alors de créer une Allemagne libérale, la RFA, ayant Bonn pour capitale. Staline réplique en octobre par la transformation de sa zone en « République Démocratique Allemande Deux états allemands sont nés, symboles de l’affrontement persistant entre les deux grands. Après la fin du blocus qui dura 322 jours, des centaines de bus partent de la zone est.

En effet, on estime à plus de deux millions (sur douze) d’Est-Allemands qui ont fuit vers la RFA durant les années 1950′ Cest une véritable hémorragie que subit la RDA, les Soviétiques veulent le départ des troupes occidentales et l’intégration de la ville dans leur bloc, ce qui est tout à fait inacceptable pour les occidentaux. Ingénieurs, techniciens, médeci PAG » OF d bloc, ce qui est tout à fait inacceptable pour les occidentaux. Ingénieurs, techniciens, médecins et autres font défaut à la RDA qui avec l’accord de l’URSS, décide de fermer sa frontière avec la RFA.

Il s’agit pour les Soviétiques de « mesures de sauvegarde Dans la nuit du 12 au 13 août 1961 la RFA fait ériger un mur e plus de 165 km sur la frontière entre Berlin-Ouest et Berlin- Est, traduction matérielle de la coupure entre RFA et RDA, entre Ouest et Est, entre Américains et Soviétiques. Cérection si soudaine de ce mur entraine la séparation de nombreuses familles. Désormais, les citoyens de la RDA ne pourront franchir les frontières qu’avec permis spécial, au contraire des habitants de RFA.

Paralysés par leur échec de la crise de Cuba en 1962, les États-Unis ne s’impliquent pas dans la crise de berlinoise jusqu’au discours de Kennedy sur la place de l’Hôtel de Ville de Berlin Ouest, le 26 juin 1963 : Kennedy se rend en RDA pour montrer son soutien et sa solidarité avec les Berlinois, il dénonce « un mur de la honte » et prononce sa phrase bien connue de tous : « Ich bin ein Berliner ! » Avec le temps de la Détente, les quatre puissances de Berlin vont petit à petit collaborer et permettre une issue attendue pour la ville.

En 1971, les anciens alliés de 1 945, s’entendent pour définir le statut de Berlin, dans un « Accord quadripartite ». lls rétablissent ainsi, quelques connexions entre les « deux Berlin Le chancelier uest allemand, et ancien maire de Berlin Ouest lors de la mise en place du mur, Willy Brandt, profite de la Détente pour mener lui-aussi, une politique d’ouverture vers l’Est, appelée Brandt, profite de la Détente pour mener lui-aussi, une politique d’ouverture vers l’Est, appelée Ostpolitik, afin d’assouplir les relations inter-allemandes.

C’est ainsi que Willi Stoph, président du conseil des ministres de RDA et lui-même Slgne en 1972, le ‘Traité fondamental » qui atteste de l’acceptation des deux Allemagne leur existence mutuelle et n’exclue pas leur réunification. Le 12 juin 1985, le président Reagan venu en RDA, demande officiellement, durant un discours en souvenir des prisonniers des camps de concentration, à Gorbatchev de faire tomber le mur.

A partir de 1989, l’Autriche et la Hongrie ouvre le rideau de fer entre leurs frontières, et lors du 40e anniversaire de la RDA, nombreux sont ceux qui essaient de passer de l’autre coté du mur. Enfin, dans un mélange de joie et de surprise, le 9 novembre 1989, le mur tombe. Les régimes communistes de l’Europe de l’est s’effondrent un a un; le 3 octobre 1990 est proclamée la réunification de l’Allemagne. En conclusion, Berlin est une villesymbole de la guerre froide.

En effet, elle fut la ville tant convoitée par deux blocs, aux idéaux totalement opposés et le miroir de cet affrontement sans guerre. Mais plus qu’un symbole, Berlin fut un réel enjeu politique dont la sltuation, au cœur des rivalités Est-Ouest, risquait le déclenchement d’une nouvelle guerre. Au fil des années, la libération des relations internationales, et la création de communautés pour le maintien de la paix, ont permis le dialogue entre les deux Grands, et la fin de leur opposition.