baudelaire

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Intro : Baudelaire, poète de la modernité, publie son grand recueilLes Fleurs du mal en 1857. De même, il remet au goût du jour la forme oubliée du sonnet, et popularise le poème en prose (Spleen de Paris, 1869). II mène une vie de tourments et de difficultés dont l’angoisse se retrouve dans son concept central du Spleen (humeur dépressive). D’ailleurs ce poème est un des quatre qui porte le titre de Spleen. Le poète nous immerge dans un moment de sa vie douloureux, dépressif où il se sent emprisonné par son environnement jusqu’? succomber au désespoir.

PB : Comment Baudelaire montre-t-il la montée du Spleen dans Sni* to View nextÇEge ce poème ? PLAN • l- Un environ ll- La progression Procede : l- un envir Les trois premières strophes se concentrent sur trois éléments primaires : le ciel, la terre et l’eau (la pluie), chacun exposé au début de chaque strophe. Description d’un temps d’orage : « le ciel bas et lourd »(v. l), « la terre est changé en un cachot humide »(v. 5), « pluie étalant ses immenses traînées »(v. 9). Donc un ciel très nuageux et une pluie importante. De plus, oxymore décrivant temps d’orage : un

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jour noir »(v. , et son du tonnerre « un affreux hurlement 14) l’orage gronde et empêche le poète de sortir. b) la prison. *Sensation d’enfermement présente dès la première strophe : comparaiso Swlpe to vlew next page comparaison « comme un couvercle » (v. 1), « Phorizon embrassant tout le cercle »(v. 3), impression d’être dans un lieu fermé *Champ lexical développé de la prison dans les deux strophes suivantes : « cachot »(v. 5), « prison « barreaux Mv. 10), Comme dans une prison, évasion paraît impossible : « battant les murs »(v. 7), « cognant la tête à des plafonds »(v. , il est pris au piège ds « ses filets »(v. 1 2). c) Un registre effrayant. * atmosphère chaotique initiée representation d’animaux démoniaques : « chauve-souris »(v. 6), « infâmes araignées »(v. ll) *personnification des cloches dans une troisième strophe tournée vers le fantastique : « Des cloches [… ]un affreux hurlement »(v. 13-14) dernier appel à Dieu qui ne fonctionne pas. *Créatures de l’enfer gagnent : « des esprits errants et sans patrie »(v. 15), périphrase pour décrire des fantômes, des mort-vivant, qui sortent des tombes, du cimetière. Le mal triomphe. l- La progression du Spleen a) Le malaise des sensations physiques. *malaise dû à l’humidité : répétition dans la deuxième strophe « humide »(v. 5 et 7). Eau omniprésente « verse »(v. 4), « pluie 9), elle corrompt l’atmosp PAG » OF d 9), elle corrompt l’atmosphère « plafonds pourris »(v. 8). *Bruits stridents et désagréables : « gémissant »(v. 2), « affreux hurlement »(v. 14), « geindre »(v. 1 6), évoquent la douleur, et mènent au mal de tête « Et se cognant la tête »(v. 8). *Impression de martèlement avec ranaphore « Quand »présente n chaque début de strophe. poème découpé en cinq strophes avec les trois premières centrées sur la réalité (un temps orageux) et les deux dernières qui glissent vers le fantastique : les « esprits errants », et les personnifications de la dernière strophe avec « l’Espoir, /Vaincu, pleure *Rapprochement progressif de l’environnement vers le poete, cercles de plus en plus proches, prison de plus en plus petite, enfermement de plus en plus serré : on passe de la nature extérieure (« l’horizon »(v. 3), à un intérieur (une maison, ou une ièce, « plafonds pourris »(v. )) et enfin à l’intérieur de l’esprit du poète nos cerveaux »v. 12, « Sur mon crâne »v. 20) c) Une chute lyrique et tragique. *dévoilement du poète et du caractère lyrique du texte dans la dernière strophe : prise de parole avec la marque du discours direct « – » (v. 17), répétition du possessif à la première personne du slngulier « mon 18, 20). première personne du singulier « mon « (v. 18, 20). *évocation de la mort : « Et de longs corbillards… »(v. 17) *Enfin, métaphore militaire insiste sur la défaite du poète . ?? plante son drapeau noire la couleur noire dejà présente au vers 4 renvoie au Spleen. Définition de ce dernier par le désespoir : « l’Espoir/Vaincu « (v19-20). *Espérance, Espoir, Angoisse tous avec une majuscule sont les termes qui définissent le Spleen : un désespoir angoissant. Conclusion :Ce poème se construit dans une progression par étapes qui part d’un environnement naturel hostile pour se rapprocher du poète et de la définition de son état-d’âme. Le décor tant réel que fantastique décrit dans le poème immerge le lecteur dans le moment dépressif vécu par Baudelaire.

Le texte apparaît en effet à la fin comme étant lyrique. L’auteur utilise donc une construction monotone, et évoque ses sensations aussi bien physiques que morales pour nous détailler son Spleen. Cette description insiste sur l’aspect inexorable du Spleen. Il apparaît comme une prison dont il est impossible de s’échapper. Ce poème constitue l’une des quatre définitions du Spleen donnée par Baudelaire. Dans chacun de ses textes, il insiste sur certains éléments, ici sur l’enfermement, dans le poème LXXVI sur la solitude et la longueur du temps qui passe.