Bac francais

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Dissertation L’adjectif qualificatif « théâtral » a deux significations : Dramatique, tout ce qui est en lien avec le genre du théatre et sa representation sur scène. Outrancier, excessif à la façon d’un comédien sur scène qul en fait trop (depuis le XIXème siècle) Quels aspects de l’art du théatre permettent d’expliquer ce glissement de sens ? La langue française a evolué au cours du temps, c’est pourquoi certains termes ont vu leur sens se modifier au glisser.

Il en est de m – qui a deux significati dramatique, c’est-à-d théatre et sa représe outrancier ou excessi or7 catif « théâtral » our synornrne aves le genre du eut vouloir dire n avec le jeu d’un comédien sur scène qui exagere. Ainsi, on peut se demander ce qui peut dans une represenation théâtrale engendre des effets de grossissement juqsqurà Foutrance. Nous allons donc ci- après developper trois idées accompagnées de leurs arguments.

Nous nous Interesserons, tout d’abord, au thème, pour ensuite s’atarder sur le langage théâtral, et terminer, enfin, sur la mise en Le théâtre a engendré des effets de grossissement voire d Swipe to vlew next page d’outrance en abordant certains thèmes sensibles ou violents. Effectivement, certains dramaturges mettent en scène la

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mort d’un ou de plusieurs personnages a la fin de leur pièce. Ainsi, Victor Hugo donne la mort à ses deux amants Hernani et Dona Sol dans la pièce qui porte le doux nom de [‘amoureux, Hernani.

Ce geste désespéré de Dona Sol qui se refuse à abandonner son âme sœur trouble les esprits qui sont ému par tant d’amour et de désespoir. Cest une mort telle celle de Roméo et Juliette de « notre cher» Shakespeare, ces deux jeunes personnes ne peuvent échapper à ce destin fatal. L’auteur des Misérable n’est pas le premier à oser montrer la mort sur scène, Jean Racine eux siècles auparavant avait écrit une pièce sur l’amour tragique et incestueux de Phèdre pour son beau-fils Hyppolite.

Dans la dernière scène de l’acte V, le public était témoin du déclin de cette reine qui s’empoisonnent, avoue ses fautes à son époux et meurt. Or, J. Racine vit à l’époque où le Classicisme règne. Ainsi en écrivant cette pièce, il s’affranchit en partie de la règle de Bienséance. Certes, la reine boit une potion, il y a donc absence de toute effusion de sang. Cependant le spectateur la voit mourante et dépérir durant de longues minutes jusqu’à s’éteindre ur scène ; il voit donc une femme face à la mort et à ses fautes et acceptant cette fin.

Enfin, on p PAG » rif 7 scène ; il voit donc une femme face à la mort et à ses fautes et acceptant cette fin. Enfin, on peut citer une œuvre plus récente, celle de…. Intitulé Caligula. Dans les derniers instants de la pièce, le spectateur ou le lecteur assiste à un brusque changement de personnalité du héros qui éprouve de la peur. Ce monologue aboutit sur la destruction du miroir dans un excès de rage et de l’apparition des conjurés qui assassine l’empereur avec une rare violence. Nous n’oublierons pas l’ultime parole de ce fou « je suis encore en vie ! ? qu’il prononce dans un râle. La violence sur scène est dévoilée par des actes sanglants comme dans Caligula, mais aussi dans l’œuvre de Georg Buchner appelée Woezeck. Dans ce drame, le personnage Woezeck tue sa compagne. Or cet acte est soudain, pour le spectateur, inattendu : en quelques répliques le comportement de l’époux change, il devient fou et s’emporte. Les paroles accompagnent les gestes, et la scène se finit sur la tragique mort de Marie. De plus, Büchner a utilisé des faits divers pour écrire cette pièce. On eut aussi s’appuyer sur Les Bonnes.

Cette œuvre écrite par Jean Genet au XXeme siècle, traite un sujet sensible et contemporain à son époque que ce dramaturge met en valeur par une violence implicite. En effet, son sujet a vu lui aussi le jour d’un fait divers, et durant I PAGF3C,F7 une violence implicite. En effet, son sujet a vu lui aussi le jour d’un fait divers, et durant la confrontation entre les personnes pour et celles contre la peine de mort. Or Genet met en scène devant son public ce cas, dans lequel les paroles dures accompagnent les actes comme celui de de [‘assassinat de la maitresse des deux sœurs.

La violence est ainsi suggérée. Ainsi, le thème choisi par les dramaturges avec un étroit rapport à la mort et aux violences mise a eu une influence sur le glissement de sens du mot « théâtrale Si les thèmes ont leur importance, le langage en a aussi. Tout d’abord, on trouve dans les pièces des excès de langage surtout au XVIIIème siècle dans les pièces de Marlvaux. Ce dernier pousse jusqu’à l’ostentatoire certaine de ces répliques comme dans L’IIe aux esclaves, par exemple lorsque Iphicrate s’écrit « Juste ciel !

Peut-on être plus malheureux et plus outragé que je le suis ? Misérable ! Tu ne mérites pas de vivre. » A partir de cette réplique, on peut citer celle du père de Rodrigue dans la pièce de Corneille Le Cid. Cet homme s’exclame, empli de désespoir « N’ai-je tant vécu que pour cette infamie ? » Ce cri du cœur de ce vieux seigneur touche le lecteur qui retient aisément cette interrogation. Ensuite, il y a les conflits de langage avec les cris, les disputes virulentes et les insultes. C virulentes et les insultes. Ce procédé fut utilisé par Beaumarchais.

On peut citer comme une de ses œuvres Le Barbier de Séville. Dans cette pièce composée en 1772, on observe dans l’acte cène 2 un échange de réplique peu aimable surtout de la part du Comte envers Figaro. Il est vrai qu’il lui dit « Maraud ! Si tu dis un mot…. b, c’est pourquoi l’ancien valet répond « …. Voilà les bontés familières dont vous m’avez toujours honoré. » Tandis que le Comte l’insulte, Figaro se moque en faisant de l’ironie. Ces conflits apparaissent donc dans d’autres pièces de Beaumarchais comme dans le Mariage de Figaro.

Enfin, il existe dans le théâtre de nombreux procédés tels que les tirades ou les monologues. Dans ces longues répliques, le personnage développe un sentiment, conte un évènement. L’effet recherché est de mettre en valeur le sujet. C’est ainsi, que sans hésitation, on peut parler de la longue et remarquable tirade du nez de Cyrano de Bergerac. Cette tirade compare le nez ? différent objet dont la plus célèbre est « c’est un pic ! Un cap, une péninsule ! » Toujours d’Edmond Rostand écrivain et poète accompli du XIXème siècle, on peut s’attarder sur la scène du balcon.

Cyrano poete-amoureux de Roxane qui n’a yeux que pour le beau Christian. Dans l’acte Ill, Cyrano prend I poète-amoureux de Roxane qui n’a yeux que pour le beau Christian. Dans l’acte III, Cyrano prend la place de Christian our aider le jeune homme à séduire avec de tendres mots la précieuse. Cest ainsi que le héros emplit d’amour met en vers cette passion et déclare sa flamme. Les rimes, les métaphores, les comparaisons, toutes les figures de rhétorique ont un effet de grossissement sur ce sentiment « qui [l] ‘envahit terrible et jaloux » (scène 7). ? Théâtrale » qualifie donc l’effet de Futilisation des excès de langage, des conflits verbaux ainsi que de tous les artifices théâtraux (tirades et monologues). pour terminer, le genre littéraire du théâtre a pour spécficité d’associer un texte à une mise en scène car « le théâtre est ussi visuel qu’auditif » (notes et contre-notes). Lors d’une représentation, les spectateurs peuvent admirer le jeu du comédien, la gestuel qui accompagne le texte et donne encore plus de signification à ses propos.

Ainsi l’œuvre d’Ionesco, Le Roi se meurt, interprété par Weller, illustre cet argument. En effet, les répliques de Marguerite qui dévoilent la raison, sont prononcées avec force et un ton solennel, or la comédienne s’accompagne de gestes avec ses bras et son corps pour sembler plus imposante et donner du poids à ses paroles. De plus, l’arrivée d’un personnage, sa présentation peut avoi De plus, l’arrivée d’un personnage, sa présentation peut avoir un aspect théâtral.

Le Roi dans cette interprétation, qui est fidèle aux indications scéniques de son auteur, entre sous une musique royale de cérémonie, en boitant. Le spectateur ne s’attend pas voir arriver un vieil homme au bord du gouffre de la mort et ainsi elle surprise. De même, dans le premier acte de la pièce d’Edmond Ronstand, son personnage fait une entrée théâtrale. Effectivement Cyrano n’est plus attendu dans la salle de théâtre, cependant il prend la parole dans l’obscurité en voix fantôme pour par la suite apparaitre est entamé ces longues et oétiques répliques.

C’est de plus un homme passionné qui ne peut laisser le public indiffèrent tant il est impétueux et virulent. Enfin, l’interprétation de la fin est toujours très recherché, c’est la dernière scène que voit le spectateur du fond de son siège. En effet, durant les dernières minutes de la pièce du Roi se meurt, les lumières qui avaient décliné progressivement s’éteignent pour plonger la scène dans le néant et ne laisser qu’un homme en chemise de nuit blanche assis sur un trône. La scene s’achève alors avec la mort du roi et le début d’une musique poignante et solennel.