Anthologie de poèmes (thème : Le temps)

Anthologie de poèmes (thème : Le temps)

or 10 Sni* to View le front d’avec la gloire Nos yeux furent premiers à voir Les nuages plus bas que nous Et l’alouette à nos genoux Allons que ces doigts se dénouent Nous avons fait des clairs de lune Pour nos palais et nos statues Qu’importe à présent qu’on nous tue Les nuits tomberont une à une La Chine s’est mise en Commune * Voir lexique à la fin Et j’en dirais et j’en dirais Tant fut cette vie aventure Où l’homme a pris grandeur nature Sa VOIX par-dessus les forêts Les monts les mers et les secrets Oui pour passer le temps je chante Au violon s’use l’archet

La pierre au jeu des ricochets Et que mon amour est touchante Près de moi dans l’ombre penchante je passe le temps en chantant Je chante pour passer le temps Louis Aragon 10 « J’apprécie également l’intégralité de ce poème mais le dernier m’indiffère grace à sa belle antithèse Toure Aissatou LE PONT MIRABEAU Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons

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face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l’onde si lasse PAGF 10 d’une pensée morbide fluide Le vieil homme crache, crapote Comme un cochon il se fera abattre Le lampadaire tremble dans la nuit effervescente* Les gens crient que c’est la fin du monde puis rient car tout n’est pas encore fini Les fleurs et les odeurs reviendront C’est sûr Et on y sera, ou pas Jules Delavigne mon préféré : poème impuissant COMMENTAIRE Dans ce poème, le dernier vers est « Et on y sera , ou pas parce qu’en plus d’apporter au une touche de suspense il incite le elcteur à réfléchir.

Ou plutot à réaliser que l’épée est our toujours et qu’il est face à cela 0 Charles Baudelaire « Je préfère dans cette poésie les vers 2 car ils possèdent de belles allégories » * Voir lexique (à la fin) Marie Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mère-grand C’est la maclotte* qui sautille Toute les cloches sonneront Quand donc reviendrez-vous Marie Les masques sont silencie PAGF s 0 espérance, On vit, en disant : Nous verrons. Mais cet avenir plein de charmes, Qu’est-il lorsqu’il est arrivé ? C’est le présent qui de nos larmes Matin et soir est abreuvé* !

Aussitôt que s’ouvre la scène Qu’avec ardeur* nous désirons, On bâille, on la regarde à peine ; On voit, en disant : Nous verrons. Ce vieillard penche vers la terre ; Il touche à ses derniers instants . Y pense-t-il ? Non ; il espère Vivre encor(e) soixante et dix ans. Un docteur, fort d’expérience, Veut lui prouver que nous mourons : Le vieillard rit de la sentence, Et meurt en disant : Nous verrons. Valère et Damls n’ont qu’une âme ; C’est le modèle des amis. Valère en un malheur réclame La bourse et les soins de Damis :  » Je viens à vous, ami sincère, Ou ce soir au fond des prisons..

Quoi ! e soir même ? – Oui ! – Cher Valère, Revenez demain : Nous verrons.  » Gare ! faites place aux carrosses Où s’enfle l’orgueilleux manant* Qui jadis conduisait deux rosses A trente sous, pour le passant. Le peuple écrasé par la roue Maudit l’enfant des Porch 6 0 Les Hommes à penser extérieurement au futur MORALITE : « oublient le moment présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme si ils n’allaient jamais mourir… et meurent comme s’ils n’avaient jamais vecu. » 7 0 l’instant à peine né Et le bercer comme un enfant.

A quel moment ai-je cessé ? pourquoi ne puis-je… ? Esther Granek REMARQUE : « On a l’impression que le texte n’est pas fini pourtant il est bien terminé » COMMENAIRES « Cest une poésie merveilleuse , nourrie par de belles comparaisons » 0 Que serait le monde s’il n’était pas un scénario Que les sentiments soient vrais non pas à contrario Je vous jure que j’assisterais tous les jours Je ferais part à des scènes de gaieté, de respect, de confiance et d’amour j’applaudirais jusqu’à ne plus en pouvoir Et j’appellerais les êtres chagrinés pour venir la voir

Mais hélas la scène de la vie demeure la même Avec ou sans mes applaudissements le rideau s’ouvre et se ferme Rhita Benjelloun REMARQUE:Le texte est intéressant car on peut tous se mettre ? la place du narrateur Élasticité temporelle voix inchangées c’était hier le jour avant celui qui le précède pourtant visites ! Oh ! L’implacable essaim des devoirs parasites Qui pullulent autour de nos tasses de thé ! Ainsi chôment le coeur, la pensée et le livre, Et, pendant qu’on se tue à différer de vivre, Le vrai devoir dans l’ombre attend la volonté. René-François Sully