Esteban Fernandez Institut Sainte-ursule Elias Bellafki 2014-2015 Madame Lewahert Français : Anthologie Thème : Le Poète / la or 14 Sni* to View de ce dernier, Margueritte de Navarre, Marot,de par ses idéaux favorable à la Réforme protestante, ainsi que ses sympathies pour Martin Luther, fut condamné à la prison en Suisse puis ? l’exil en Italie. (wikipédia. fr) Il s’est notamment illustré pour avoir adapté en vers des psaumes de la bible qui seront chantés dans le monde entier.
Quoiqu’encore très marqué par l’esprit médiéval, il fait figure de premier grand poète français moderne de talent, notamment par a tournure et le ton utilisé dans ses vers. Dans « A un poète ignorant Clément Marot nous déballe implicitement sa conception de l’archétype du poète, en faisant la critique satyrique d’un poète dénué de talent. L’intégralité de ce poème est dédiée au « coquardeau » (mot qui, en ancien français, signifiait jeune galant, un peu sot et niais). Il illustrerait donc le poète malhabile, maladroit, non talentueux.
Ce poète qui, je cite, « gâte quand il compose, raison, mesure, texte et glose, soit en ballade ou en rondeau». Selon Marot, le coquardeau gâcherait donc les aspects empreints à l’art de la oésie, comme
S’il n’a pas le talent nécessaire 12 de poètes, non sans méchanceté, de se retirer de ce milieu. Sil n’a pas le talent nécessaire pour s’accommoder à l’art des ers, qu’il se contente d’écrire des textes en prose afin de ne pas souiller l’art privilégié par Marot. Car, selon lui : « En rime ce n’est qu’un veau, qu’on mène aux champs Il n’est donc pas compétent dans la pratique de la poésie. L’anaphore au sujet du coquardeau, « qu’on mène aux champs », n’est au passage – compréhensible qu’en fin de poème, lorsqu’on comprend qu’il s’agit d’un veau.
Cet animal est une métaphore pour qualifier le cocardeau d’être empoté et stupide. Nous avons choisi ce poème car il illustre parfaitement l’art de la poésie moderne naissante. Selon Marot lui-même, la poésie entre dans une nouvelle ère et se doit de se renouveler : « qu’on mène aux champs ce coquardeau, s’iil ne veut rien faire de nouveau b. Clément Marot se permet donc de critiquer les poètes de son époque qui restent figés dans le passé et défend son art ainsi que ses attraits comme les vers, les rimes, la glose.
En prenant un ton de supériorité envers les mauvais paetes et en les dénonçant, Clément Marot considère donc implicitement la poésie comme une pratique élitiste, qui ne peut être mise entre les mains de tous, mais seulement des plus talentueux. ceux-l? ême qui pourront comprendre la finesse et la subtilité de cet art et auront la maîtrise requise pour la pratiquer, et l’améliorer au fil du temps. Titre : » Je ne découvre ici les mystères cachés » Auteur : Joachi l’améliorer au fil du temps.
Auteur : Joachim du Bellay Je ne découvre ici les mystères sacrés Des saints prêtres romains, je ne veux rien écrire Que la vierge honteuse ait vergogne de lire, Je veux toucher sans plus aux vices moins secrets. Mais tu diras que mal je nomme ces Regrets, Vu que le plus souvent j’use de mots pour rire : Et je dis que la mer ne bruit toujours son ire, Et que toujours Phoebus ne sagette les Grecs. Si tu rencontres donc ici quelque risée, Ne baptise pourtant de plainte déguisée Les vers que je soupire au bord ausonien.
La plainte que je fais, Dilliers, est véritable : Si je ris, c’est ainsi qu’on se rit à la table, Car je ris, comme on dit, d’un ris sardonien. Date : 1534 Recueil : Joachim du Bellay, Les regrets Edition : Gallimard 2 aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre, Mon esprit aussitôt commence à se détendre, Et, de vos vains discours prompt à se détacher, Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher. Il est certains esprits dont les sombres pensées Sont d’un nuage épais toujours embarrassées; Le jour de la raison ne le saurait percer.
Avant donc que d’écrire apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l’on conçoit bien s’énonce clalrement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. Surtout qu’en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d’un son mélodieux, Si le terme est impropre, ou le tour vicieux; Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme, Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivan Date :1671 Recueil : L’art poétique , chant , v. 131-162 ( http://andre. canessa. free. fr/Perier/BoiIeau,Lartpoetique. chantl,v. 131-1 62. htm) Fils d’un bourgeois aisé, Nicolas Boileau entreprend de sérieuses études, s’intéressant à la théologie, puis au droit, obtenant en 1 656 le titre d’avocat. à la fin des années 1660, traversant une crise morale, il évolue préférant devenir un poète honnête oraliste.
En 1 674, est publié L’Art poétique, puis des ouvrages théoriques (Traité du sublime En 1684, il est élu PAGF s OF 1 674, est publié L’Art poétique, puis des ouvrages théoriques (Traité du sublime). En 1684, il est élu à l’Acédémie français. Puis, il part en croisade contre Perrault et les Modernes, revenant même à la satire. Sa dernière lutte se fait au nom de la réligion, avec une Epitre « sur l’amour de Dieu ». Il s’éteint en 1711. Dans son poème « enfin malherbe vint et le 1er en France P, il rend hommage à un autre poète antérieur ? lui :François de malherbe
François de Malherbe naît au cœur d’une famille noble protestante et s’intéresse très tôt à la poésie. Il rejoint la cour parisienne et est nommé poète officiel. Il soutient une poésie rigoureusement structurée, où le lyrisme prédomine. Il partage sa conception de l’art poétique dans des ouvrages tels que « Remarques sur Desportes ». Il mourut en 1628. Le recueil de la totalité de ses poèmes paraitra à titre posthume deux ans plus tard. Malherbe apportera dans la postérité une forte influance sur la llttérature et notamment la poésie dite « classique XIXe siècle :
Titre : Le poète dans les révolutions Auteur : Victor Hugo » Le vent chasse loin des campagnes Le gland tombé des rameaux verts ; Chêne, il le bat sur les montagnes ; Esquif, il le bat sur les mers. Jeune homme, ainsi le so • PAGF60F12 crimes, Nos pleurs pour nos propres douleurs. » Quoi ! mes chants sont-ils téméraires ? Faut-il donc, en ces jours d’effroi, Rester sourd aux cris de ses frères ! Ne souffrir jamais que pour soi ! Non, le poète sur la terre Console, exilé volontaire, Les tristes humains dans leurs fers ; Parmi les peuples en délire, Il s’élance, armé de sa lyre,
Comme Orphée au sein des enfers. » Orphée aux peines éternelles Vint un moment ravir les morts ; Toi, sur les têtes criminelles, Tu chantes l’hymne du remords. Insensé ! quel orgueil t’entraîne De quel droit viens-tu dans l’arène Juger sans avoir combattu ? Censeur échappé de l’enfance, Laisse vieillir ton innocence, Avant de croire à ta vertu. ‘ Quand le crime, Python perfide, Brave, impuni, le frein des lois, La Muse devient l’Euménide, Apollon saisit son carquois. Je cède au Dieu qui me rassure ; J’lgnore à ma vie encor pure Quels maux le sort veut attacher ; je suis sans orgueil mon étoile ;
L’orage déchire la voile La voile sauve le nocher. 7 2 s’ouvrir. L’amour chaste agrandit les âmes, Et qui sait aimer sait mourir. Le poète, en des temps de crime, Fidèle aux justes qu’on opprime, Célèbre, imite les héros ; Il a, jaloux de leur martyre, Pour les victimes une lyre, Une tête pour les bourreaux. » On dit que jadis le poète, Chantant des jours encor lointains, Savait à la terre inquiète Révéler ses futurs destins. Mais toi, que peux-tu pour le monde ? Tu partages sa nuit profonde ; Le ciel se voile et veut punir ; Les lyres n’ont plus de prophète, Et la Muse, aveugle et muette, Ne sait plus rien de l’avenir ! Le mortel qu’un Dieu même anime Marche à l’avenir, plein d’ardeur ; Cest en s’élançant dans l’abime Qu’il en sonde la profondeur. Il se prépare au sacrifice ; Il sait que le bonheur du vice Par l’innocent est expié ; Prophète à son jour mortuaire, La frison est son sanctuaire, Et l’échafaud est son trépied. ‘ Que n’est-tu né sur les rivages Des Abbas et des Cosroës, Aux rayons d’un ciel sans nua es Parmi le myrte et l’aloès ! PAGF que les vents ne troublent l’onde Où se berce son doux sommeil ; Mais pour l’aiglon, fils des orages, Ce n’est qu’à travers les nuages Qu’il prend son vol vers le soleil !
Date : Mars 1821 Recueil : LJne anthologie de la poésie française. Edition : Robert Laffont Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besancon en France. poète, romancier et dramaturge, Victor Hugo est incontestablement l’un des géants de la littérature française. Les romans les plus notoires de Victor Hugo sont « Notre-Dame de paris » (1831 ) et »Les Miserables » (1862). L’auteur des Misérables, des Châtiments et de nombreux poèmes a allié à la fois ambition, longévité, puissance de travail et génie, ce qui ne pouvait que concourir a ce mélange de fascination t d’irritation qu’il suscite encore aujourd’hui.
I écrivait avec simplicité et puissance les bonheurs et malheurs de la vie. Victor Hugo était un travailleur acharné. Entre 1827 ( Préface de son drame Cromwell) et 1 830 (représentation diHernani, qui est l’occasion dune célèbre « bataille»), Victor Hugo s’affirme comme le chef du romantisme. Outre ses livres à succès,Hugo s’est également illustrer de par ses poèmes, comme celui que nous allons analyser.
De 1830 ? 1840, il publie: un grand roman historique, Notre-Dame de Paris (1831) ; des drames, Marion de Lorme (1831), Le roi s’amuse 1 832), Marie Tudor (1833), Lucrèce Borgia (1833), Ruy Blas (1838); et surtout quatre recueils de poésies, où il se montre maitre dans l’expression lyrique des idées et des sentiments recueils de poésies, où il se montre maître dans l’expression lyr que des idées et des sentiments: les Feuilles d’automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Rayons et les Ombres (1840).
Victor Hugo écrit ce texte en 1828, il est tiré du recueil « Odes et Ballades Il reprend tous les écrits de jeunesse de l’auteur,parus de 1822 à 1828 En1828, Victor Hugo a vingt six ans, il est donc ? ême d’évoquer la jeunesse ; quand il parle d’un jeune poète, il parle de lui Il est intérressant de constater dans ce recueil l’évolution idéologique de victor hugo au fils des annees, avec des poèmes à la fois monarchistes et catholiques , puis tendants au fil et ? mesure vers le libéralisme politique Titre : Le pin des Landes Auteur : Théophile Gautier On ne voit en passant par les Landes désertes, Vrai Sahara français, poudré de sable blanc, Surgir de l’herbe sèche et des flaques d’eaux vertes D’autre arbre que le pin avec sa laie au flanc ; Car, pour lui dérober ses I