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Le patrimoine culturel se définit comme l’ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique et/ou historique certaine, et qui appartiennent soit à une entité privée (personne, entreprise, association, etc. ), soit à une entité publique (commune, département, région, pays, etc. ) ; cet ensemble de biens culturels (en) est généralement préservé, restauré, sauvegardé et montré au public, soit de façon exceptionnelle (comme les Journees européennes du patrimoine qui ont lieu un weekend au mois de septembre), soit de façon régulière (château, usée, église, etc. , gratuitement ou au contraire moyennant un droit d’entrée et de visite payant. Le patrimoine dit « m paysages construits, org sites archéologiques gé.. de l’espace agricole o patrimoine industriel stitué des rbanisme, des ze ins aménagements L et mobilier, du chines, bâti, etc. ). Le patrimoine immateriel peut rev tir ditt rentes formes : chants, costumes, danses, traditions gastronomiques, jeux, mythes, contes et légendes, petits métiers, témoignages, captation de techniques et de savoir-faire, documents écrits et d’archives (dont audiovisuelles), etc.

Le patrimoine fait appel à l’idée d’un héritage légué par les genérations qui nous ont précédés, et que nous devons transmettre intact ou augmenté aux générations futures, ainsi qu’à la nécessité de constituer un patrimoine

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pour demain. On dépasse donc largement la Sim Swipe to vlew next page simple propriété personnelle (droit d’user « et d’abuser » selon le droit romain). Il relève du bien public et du bien commun. Apparue au xiie siècle, la notion de « patrimoine » (du latin patrimonium, héritage du père) se définit étymologiquement par extension omme l’ensemble des biens hérités de la famillel .

On peut citer comme précurseur, au xviie siècle, le collectionneur François Roger de Gaignières (1642-1715) qui parcourt toute la France pour sauver la mémoire du Moyen Âge en faisant dessiner les monuments et objets d’art et en accumulant des copies de documents historiques dans la lignée des bénédictins mauristes, des manuscrits, médailles… Finalement, il a dressé l’inventaire du patrimoine français vers 1700 et a créé un musée réputé. Il a aussi voulu, en vain, créer un service public de protection des onuments. ?mergence de l’idée de patrimoine pendant les Lumières[modifier modifier le code] Dès le xviiie siècle, on commence à considérer le patrimoine. C’est la Révolution française qui lance la protection des biens culturels. Lors d’un de ses rapports à la Convention, l’abbé Grégoire (1750-1831), juriste et homme polltique révolutionnaire, affirme que « le respect public entoure particulièrement les objets nationaux qui, n’étant à personne, sont la propriété de tous Tous les monuments de sciences et d’arts sont recommandés à la urveillance de tous les bons citoyens. ? Mais cette protection du patrimoine ne se fait que progressivement. Les premiers éléments intégrés dans cette appréciation sont les œuvres d’art (tableaux et sculptures) conservées et parfois exposées dans les p conservées et parfois exposées dans les premiers musées et les livres. Les livres et plus généralement les bibliothèques sont protégés au titre de l’instruction du peuple.

Les œuvres architecturales, et notamment ecclésiastiques ou seigneuriales, ne bénéficient quant à elles lors de la Révolution française ‘aucune protection et sont bien souvent vendues à des particuliers, libres de les démolir pour en revendre les matériaux de construction ou de les transformer en logements, usines, étables…

En revanche, cette même Révolution s’attache à la protection des biens culturels confisqués aux émigrés, aux ordres religieux ainsi qu’aux institutions dissoutes : seuls parmi les biens nationaux, les objets d’art et les livres sont protégés de la vente et leur conservation est organisée : des dépôts révolutionnaires sont créés dans chaque département, des comités successifs sont hargés de s’assurer du traitement des livres qui font l’objet de circulaires et de conseils concernant leur conservation et leur catalogage.

L’abbé Grégoire suit particulièrement la gestion et le traitement des collections de livres, regroupées dans des dépôts littéraires départementaux. Claude Henri de Rouvroy de Saint-Simon fut l’un des principaux « promoteurs » de ce type d’entreprise. Les premières structures de protection du patrimoine en France[modifier I modifier le code] Article détaillé : Patrimoine architectural en France. En 1804, l’État confie les bibliothèques issues des dépôts révolutionnaires aux municipalltés. Celles-ci, sous tutelle du ministère des dépôts révolutionnaires aux municipalités.

Celles-ci, sous tutelle du ministère de l’Instruction publique, font l’objet d’une grande attention des ministres successifs, en particulier François Guizot et Narcisse-Achille de Salvandy. De nombreuses circulaires s’attachent à éviter les ventes, conseiller les échanges, réclamer le catalogage, donner des instructions en matière de conservation, et par la voie des souscriptions le ministère enrichit de dons es bibliothèques. Un poste d’Inspecteur des bibliothèques est créé à la même période et sa mission principale concerne les collections.

Apparue au xiie siècle, la notion de « patrimoine » (du latin patrimonium, héritage du père) se définit étymologiquement par extension comme l’ensemble des biens hérités de la famillel. Lumières[madifier modifier le code] Cest la Révolution française qui lance la protection des biens Grégoire (1750-1831), juriste et homme politiq PAGF Lors d’un de ses rapports à la Convention, l’abbé Grégoire 1750-1831 juriste et homme politique révolutionnaire, affirme que « le respect public entoure particulièrement les objets conservation est organisée • des dépôts révolutionnaires sont traitement des colle leur catalogage.

L’abbé Grégoire suit particulièrement la gestion et le traitement des collections de livres, regroupées dans des dépôts littéraires départementaux. Claude Henri de Rouvroy de Saint-simon fut l’un des principaux « révolutionnaires aux municipalités. Celles-ci, sous tutelle du ministère de l’Instruction publlque, font l’objet d’une grande ttention des ministres successifs, en particulier François Guizot et Narcisse-Achille de Salvandy. De nombreuses circulaires collections.

Apparue au xiie siècle, la notion de « patrimoine » (du latln patrimonium, héritage du père) se définit étymologiquement par extension comme l’ensemble des biens hérités de la famillel . des manuscrits, médailles… Finalement, il a dressé l’inve la Ignée des bénédictins mauristes, des manuscrits, médailles. Finalement, il a dressé l’inventaire du patrimoine français vers 1700 et a créé un musée réputé. Il a aussi voulu, en vain, créer un servlce public de protection des monuments.

Grégoire (1750-1831), juriste et homme politique révolutionnaire, étables.. qu s’attache à la protection des biens culturels confisqués aux émigrés, aux ordres religieux ainsi qu’aux institutions dissoutes • seuls parmi les biens nationaux, les objets d’art et les livres sont protégés de la vente et leur conservation est organisée : des dépôts révolutionnaires sont créés dans chaque département, des comités successifs sont chargés de s’assurer du traitement es livres qui font l’objet de circulaires et de conseils concernant leur conseNation et leur catalogage.

L’abbé Grégoire suit particulièrement la gestion et le traitement des collections de livres, regroupées dans des dépôts littéraires départementaux. ministère de l’Instruction publique, font l’objet d’une grande et Narcisse-Achille de Salvandy. De nombreuses circulalres et par la voie des souscriptions le ministère enrichit de dons ces bibliothèques. un poste d’Inspecteur des bibliothèques est créé ? la même période et sa mission principale concerne les collections.